Loon-Plage

commune française du département du Nord

Loon-Plage
Loon-Plage
Loon-Plage vu de la rue Georges Pompidou.
Blason de Loon-Plage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Éric Rommel
2020-2026
Code postal 59279
Code commune 59359
Démographie
Gentilé Loonois(es)
Population
municipale
6 039 hab. (2021 en diminution de 2,99 % par rapport à 2015)
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 59′ 41″ nord, 2° 13′ 14″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 25 m
Superficie 35,67 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Dunkerque
(banlieue)
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grande-Synthe
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
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Loon-Plage
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Loon-Plage
Liens
Site web http://www.loonplage.org

Loon-Plage (prononcé [lon plaʒ] ; Loon en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

La commune a été classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[1].

Géographie modifier

Situation modifier

Loon-Plage se trouve dans le Westhoek français au bord de la mer du Nord, entre Calais et Dunkerque.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Loon-Plage
Mer du Nord Mer du Nord Dunkerque
Gravelines Loon-Plage
Saint-Georges-sur-l'Aa Craywick Brouckerque, Spycker

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Loon-Plage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[11] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), zones urbanisées (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %), eaux maritimes (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones humides côtières (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie par les lignes C4A, 23 et N1 du réseau DK'BUS.

Toponymie modifier

Entrée de l'agglomération

Histoire modifier

Avant la Révolution française de 1789 modifier

Au commencement, Loon-Plage n'était qu'une île. L'assèchement du territoire a permis au village de se voir définitivement rattaché à la plaine à la fin du XIe siècle.

Jusqu'à la Révolution française, Loon-Plage dépend de la châtellenie de Bourbourg. La commune est le siège d'une ammanie (l'amman représente le châtelain avec des pouvoirs administratifs et de justice) qui recouvre la paroisse de Loon[20]. L'ammanie comprenait sept fiefs dont l'ammanie elle-même. L'ammanie appartenait jusqu'en 1782 au marquis de Servile[21].

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[22].

En 1194, Philippe, abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues, Étienne, abbé de Balanciis (?), et Mathilde, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg, déclarent que les habitants de Lon cèderont à l'abbaye de Cercamp, leurs droits sur certains fossés et terrains, moyennant 40 livres de Flandre[23].

À la fin du XIIe siècle, Loon a une réelle existence mais le village est menacé à tout moment d'inondations ou de guerre. Sa position particulière, zone frontalière, aujourd'hui considérée comme un avantage, constituait à l'époque un handicap lourd. Le territoire de Loon a été victime de nombreuses guerres féodales.

L'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer possède le patronat de Loon (le contrôle de l'église de la paroisse) : en 1230, le pape Grégoire IX accorde à l'abbé et aux religieux de l'abbaye le droit de présenter à l'évêque (de Thérouanne) deux prêtres de plus pour desservir les grandes paroisses, notamment Gravelines et Loon, dont ils ont le patronat[24].

Le village souffre comme toute la châtellenie de Bourbourg dans la deuxième moitié du XVIIe siècle lors de l'affrontement entre la France (sous les rois Louis XIII et Louis XIV) et l'Espagne. Pendant presque cinquante ans, le pays connait une situation de guerre quasi permanente avec les destructions associées. En 1657, les Espagnols en retraite ravagent le village[25].

De 1756 à 1790, c'est l'époque durant laquelle le village de Loon a pris définitivement sa physionomie.

À la veille de la Révolution française, en 1750, l'église du village détient quelques terres, (d'une église à une autre, les situations sont très inégales) situées pour l'essentiel dans la paroisse. Ces biens sont administrés par un « conseil de la fabrique »; les terres sont louées et le produit de la location entre en recettes dans les comptes de l'église. L'église de Loon, une des mieux loties de la châtellenie de Bourbourg, possède 84 mesures de terre, soit environ 38 hectares[26]. Le curé a droit à la portion congrue, dont le montant augmente selon le nombre de vicaires. À côté, la table des pauvres de chaque paroisse détient également quelques terres destinées à aider les indigents, celle de Loon-Plage possède 49 mesures de terre , soit environ 22 hectares[27].

Seigneurs de Loon Plage modifier

Plusieurs seigneuries étaient situées en totalité ou en partie sur Loon Plage. Sont retranscrits ci-dessous les éléments relatifs aux deux plus importantes d'entre elles.

Ammanie de Loon-Plage modifier
  • En 1458, l'ammanie ou mayerie de Loon appartient à Pierre de Warhem.
  • Elle passe ensuite à Copkin de Warhem, fils de Robert.
  • Vers 1517, le titulaire en est Jooskin de Doys, demeurant à Furnes.
  • Pierre de Voys, seigneur de Rudevoorde, époux de Marguerite van der Meers, en hérite.
  • En 1637, l'ammanie passe à Jean-Baptiste de Doys, fils de Pierre.
  • En 1671, est retrouvé Jean-François de Doys, fils de Jean-Baptiste.
  • En 1688, lui succède Pierre Joseph de Doys, fils du précédent.
  • Lequel la transmet à son fils Georges Antoine de Doys.
  • En 1710, le titulaire est François Dominique de Doys, écuyer, seigneur de Santvoorde, Oost-Cappel.
  • Georges de Massol, fils de Guillaume et d'Antoinette Constance de Doys, marquis de Serville la détient ensuite.
  • En 1782, l'ammanie est transmise par les précédents à François, comte de Ligondès, époux d'Odette Massol de Serville, domicilié au château Beaudot en Cambrésis.
  • Ceux-ci la vendent en 1784-1785 à Jean-Baptiste Wandewalle de Westhove, avocat et collègue de la Noble Cour de Cassel, domicilié à Hazebrouck[28].
Seigneurie de Ribemont modifier

Il s'agissait d'une bergerie de 250 mesures (environ 110 hectares) érigée en seigneurie, donné par le comte de Flandre Robert le Frison à Anselme, châtelain de Ribemont (département de l'Aisne), dit également Anselme de Bouchain, qui la céda à l'abbaye Saint-Nicolas-des-Prés de Ribemont. Elle passa ensuite au chapitre Notre-Dame de Thérouanne, puis après la destruction de Thérouanne par Charles Quint en 1559, et la partition du diocèse de Thérouanne entre ceux de Boulogne-sur-mer, de Saint-Omer et d'Ypres, au chapitre d'Ypres. Vendue ensuite à des civils, les derniers possesseurs seront des membres de la famille Deschodt, échevins puis bourgmestre puis maire de Bourbourg. Le dernier possesseur de la seigneurie, avant la suppression des titres de noblesse par la Révolution française, Jean-Baptiste Philippe Deschodt (1757-1832) signait Deschodt de Rybemont[29].

Depuis la Révolution française modifier

En 1800, la ville accède donc à son indépendance.

En 1889, le nom de la commune change pour éviter toute confusion avec Laon, une ville du département de l'Aisne. Le conseil propose alors le nom de Loon-Plage. Loon-Plage devient alors une station balnéaire, un casino et un hôtel seront construits et des animations seront faites.

À la même époque, la commune a une gare située sur la ligne Bourbourg-Dunkerque[30].

Première guerre mondiale modifier

Pendant la première guerre mondiale, Loon-Plage est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée organisant le stationnement et le passage de troupes en arrière du front) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Cappelle-Brouck, Grande Synthe,...est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures réglementaires, et plus spécifiquement à Loon-Plage stationne un poste de marins[31]. Loon-Plage accueille en août 1917, dans un camp situé aux Dunes et près de la gare des soldats britanniques[32] et en février 1918 un hôpital britannique[33].

Installation d'un camp de réfugiés près du terminal des ferries modifier

La guerre du Kosovo (1998-1999) met des réfugiés économiques sur la route de l’Angleterre. N’arrivant pas à embarquer à Calais, les réfugiés s’entassent dans le terminal des ferries, puis dans les rues de Calais. Pour loger 80 réfugiés, le préfet réquisitionne le hangar Bore sous le « dispositif d’accueil des réfugiés du Kosovo ». La municipalité de Loon-Plage, par l’intermédiaire du CCAS (Centre communal d’action sociale), fournit des repas chauds le soir aux migrants[34],[35]. Le , le hangar est fermé. La même année, l’État ouvre le camp de Sangatte. En 2002, ce camp est fermé à son tour, obligeant les migrants principalement des afghans[36], à se disperser sur le littoral. Certains réfugiés vont au terminal des ferries de Loon-Plage pour tenter le passage en grimpant dans un camion la nuit. Le jour, ils dorment dans des tentes ou cabanons sur un terrain derrière Dailyfresh non loin du terminal de Loon-Plage appartenant au port autonome de Dunkerque. Emmaüs, le Secours Catholique, les Eclaireurs de France, des médecins et infirmières leur apportent de la nourriture, vêtements et soins[37]. En 2006, une cinquantaine de personnes dont une femme originaire de la Corne de l'Afrique vivent dans le camp. Ils sont appelés « migrants », « clandestins », « réfugiés » ou encore « Kosovars »[38].

Le , une centaine de migrants vivent dans le camp[39]. Le , la police arrête une cinquantaine de migrants en majorité afghans, mais beaucoup ont réussi à fuir[40]. Le , une cinquantaine de migrants sont arrêtés à nouveau[41]. Le , les pluies inondent le camp qui patauge dans la boue. Sans autorisation du port autonome de Dunkerque, le diacre Jean-Marie Devulder et François Braure, un négociant en pompes funèbres, creusent une tranché d’évacuation des eaux avec une pelleteuse. Inquiet pour ses canalisations de gaz et des câbles électriques enterrés, le port porte plainte : mardi , Jean-Marie Devulder et François Braure, sont convoqués à la PAF de Saint-Pol-sur-Mer[42]. En 2010, le camp de Loon-Plage a été démantelé deux fois, le et le . Entre 70 et 80 personnes y vivent : 70 % d’Afghans et d’Irakiens, 20 % d’Iraniens, 6 % de Vietnamiens, des Pakistanais, des Soudanais, et des Albanais. Il n’y a presque pas de femmes. La population est jeune, entre 15 et 25 ans : 30 % se déclarent mineurs. Certains sont là depuis 8 mois. D’autres ont réussi à passer en Angleterre puis ont été expulsés en Grèce et sont revenus à Loon-Plage[43]. Chaque semaine, le camp est reconstruit puis démantelé [44], obligeant les migrants à déménager au camp de Téteghem ou au camp de Grande-Synthe. De-là, sitôt la nuit tombée, des dizaines de migrants montent à bord de la ligne de bus A qui relie Dunkerque à Gravelines. Les premiers montent à Grande-Synthe pour descendre à 18 h 17 à l'arrêt Maison-Blanche à Loon-Plage. Les autres poursuivent jusqu'à Gravelines puis rejoignent Calais. À partir de 20 h, l'énorme parking où stationnent les routiers et patrouillent les 77 policiers de la PAF, s'anime. Les migrants font des allers-retours une bonne partie de la nuit le long de la route entre le rond-point des hôtels et le terminal ferry de Loon-Plage pour tenter d’embarquer pour l’Angleterre. Malgré cinq mois d’essais, beaucoup n’arrivent pas à passer et descendent à l’arrêt de bus à Ghyvelde pour tenter en Belgique[45].

Mardi , entre 6 heures et 11 heures du matin, la PAF a attrapé 17 migrants tentant de grimper dans des camions au terminal ferry de Loon-Plage[46]. En , deux migrants décèdent dans l'incendie d'un camion au terminal ferry de Loon-Plage[47]. Le un homme de nationalité polonaise tente de faire passer une Irakienne et son bébé cachés sous une couverture à l’arrière de sa Chrysler Voyager. Il est repéré au terminal ferry et arrêté puis condamné à six mois de prison ferme avec trois ans d’interdiction de territoire français[48]. Dans la nuit du lundi au mardi , un homme de nationalité britannique a tenté de faire passer quatre Irakiens dans une camionnette. Il est repéré au car-ferry de Loon-Plage et arrêté puis condamné à six mois de prison avec trois ans d’interdiction de venir en France[49]. Le , en raison de l’afflux de migrants dans les bus DK’Bus, ces derniers ne peuvent plus stopper et prendre d’autre usagers aux arrêts situés dans la commune. Le vice-président chargé des Transports, Damien Carême, a doublé la ligne A[50] : « Celui de 7 h, au départ de Gravelines et certains à partir de 18 h 45 au niveau de Grande-Synthe, dans le sens Dunkerque-Gravelines ». Début , l’espace entre le rond-point des hôtels et le parking des camions est débroussaillé pour éviter l’installation d’un nouveau camp. Du coup, les matinées de la police aux frontières de Loon-Plage sont un peu plus calmes. Le nombre de découvertes quotidiennes de migrants a chuté « aux environs de 20, quant à la fin du mois de , il y en avait dans quasiment tous les camions » dont « quelques familles érythréennes », des Kurdes et Irakiens entre 16 et 21 ans. La première clôture de deux kilomètres autour du nouveau terminal ferry de Loon-Plage (ouvert dans la nuit du 15 au ) a fait chuter le nombre de candidats clandestins. Une deuxième clôture doublera la première, en créant une sorte de sas toujours dans le but d’éviter le passage des migrants[51].

Héraldique modifier

Les armes de Loon-Plage se blasonnent ainsi :

D'or semé de billettes de sable, et un lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout.

Politique et administration modifier

La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

Tendances politiques et résultats modifier

Salle du conseil municipal

Liste des maires modifier

Éric Rommel, maire, et Vincent Jeannekin, adjointe, au conseil municipal, 25 juin 2018
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1827 Alexis Louis Longueval   Cultivateur
1827 1840 Dominique Devos    
1840 1843 Romain Geerssen    
1843 1846 Jérémie Landron   Ancien adjoint au maire
1846 mars 1848 Dominique Devos   Ancien adjoint au maire
mars 1848 1848 Alexis Longueval   Cultivateur propriétaire
1849 1852 Jérémie Landron   Cultivateur, meunier
1852 1861 Pierre Longueval    
1861 1874 Jean Vandenbavière    
1874 1881 Joseph Cocquillier    
1881 1895 Hippolyte Fetel-Devos    
décembre 1895 mai 1896 Alfred Devos    
mai 1896 1908 Jean Baptiste Bury[52]    
1908 1914 Alfred Devos[53]    
Les données manquantes sont à compléter.
1922 1925 N. Courcot[54]    
1925 1939 Paul Matrenghem[55] FR Conseiller d'arrondissement (1919 → 1940)
Les données manquantes sont à compléter.
1951 1954 A. Renaut[56]    
1954 1959 M. Louf[57]    
1959 1976 René Courcot    
1976 Régis Fauchoit RL
(DVG)
Principal de collège
Député du Nord (12e circ.)[58] (1993 → 1997)
Conseiller général de Gravelines (1985 → 1998)
Jean-Claude Delalonde PS Directeur de polyclinique
Conseiller général de Gravelines[59] (1998 → 2011)
Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque[60] (1985 → 2001)
En cours Éric Rommel PRG Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais[61] (2010 → 2015)
Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque[62] (2001 → )

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[64].

En 2021, la commune comptait 6 039 habitants[Note 4], en diminution de 2,99 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0001 1851 2281 3561 6341 6621 7331 8451 836
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0352 0602 1772 2902 3162 3212 3102 4702 704
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6352 7622 8062 7012 6582 5872 6562 7143 041
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 3974 3705 6035 4826 4356 5106 2436 2146 293
2017 2021 - - - - - - -
6 1936 039-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 015 hommes pour 3 124 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[67]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,6 
5,0 
75-89 ans
7,3 
14,0 
60-74 ans
14,8 
22,4 
45-59 ans
22,0 
19,2 
30-44 ans
19,0 
17,3 
15-29 ans
16,2 
21,8 
0-14 ans
20,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Lieux et monuments modifier

Le monument aux morts devant la mairie.

L'office de tourisme renseigne les visiteurs sur les particularités de la ville.

  • Un monument dédié à des soldats de la Première Guerre mondiale de la région est érigé en face de la mairie.
  • Terminal méthanier de Loon-Plage, mis en service le après cinq années de construction.
  • Parc Galamé (base de loisirs nature).

Personnalités liées à la commune modifier

  • Annabelle Varane, élue miss Nord Pas de Calais 2019.
  • Lucas Pouille, né le à Grande-Synthe, tennisman professionnel, s'entraînait durant son enfance au centre de tennis de Loon-Plage.
  • Justine Somers, Miss Flandre 2010 pour Miss Nationale-Geneviève de Fontenay.

Enseignement modifier

Ball Trap club : BTCLN

Sports modifier

Le ministère des sports a décompté 48 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[69].

  • Motocross, quad, 4x4 : Ronde des sables de Loon-plage
  • La course pédestre « Loon-Plage, j'y cours !!! »
  • Tennis Club de Loon Plage
  • Football (DHR)
  • Basketball (Nationale 1)
  • Arts martiaux Loonois
  • Cyclisme
  • Yoga
  • Danse
  • Amicale Bouliste
  • Tir à l'Arc
  • Tennis de Table
  • Twirling Bâton
  • Salle de sport équipée

Culture modifier

  • Musée des jeux traditionnels
  • Médiathèque Municipale Marcel Pagnol
  • École de musique groupe local « Paul Emile Victor » des éclaireuses et éclaireurs de France situé à la ferme Galamé.
  • Festival Het Lindeboom qui a lieu tous les ans au mois de juillet et regroupe des musiciens de culture celtique ou traditionnelle (Matmatah, Manau, Alan Stivell ou encore Tri Yann y ont participé)
  • Salle Coluche (salle de concert et de spectacle).
  • Salle Marcel Rommel (salle multisports).
  • Carnaval
  • Festival de la toupie (salle Coluche)

Économie modifier

Un marché se tient chaque dimanche matin sur la place de l'église dans la commune.

Se situe à Loon-Plage le terminal méthanier du port de Dunkerque, mis en service le 1er janvier 2017 et depuis en croissance permanente, en particulier en 2019. Cette installation est source de revenus pour la commune. Les investissements se poursuivent pour augmenter les capacités du site[70].

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Georges Dupas, Loon-plage à travers les siècles, 1979

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Site des Villes et Villages Fleuris
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