Loten Namling
Loten Namling, 2012.
Naissance
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Loten Namling est un artiste musicien, chanteur et caricaturiste tibétain, né à Dharamsala en 1963, résident en Suisse et engagé pour le Tibet[1]. Il mène un projet innovant, « Tibet Blues », dans lequel il explore de nouveaux chemins reliant les anciens chants à la culture contemporaine.

Namling, chantant lors d'une manifestation de solidarité avec le Tibet, à Zurich, en avril 2010.

Le 14e dalaï-lama a parlé une fois de Loten comme d’ « un chanteur dévoué et sincère avec une forte et puissante voix ».

Basé en Suisse, Loten a voyagé dans le monde entier avec son luth tibétain, le dranyen, chantant les chansons du 6e dalaï-lama, de Milarépa[2], et les chants traditionnels authentiques du Tibet. De la Kalmoukie à la Corée en passant par le pays de Galles et l'Amérique, Loten a joué dans le monde entier contant les histoires de sa vie, reliant les chants du passé à la réalité du présent et invitant son audience à un voyage musical au travers du paysage de spiritualité tibétaine.

Loten est aussi artiste, un dessinateur d'animation et un penseur créatif qui a dédié sa vie à la conservation du patrimoine musical riche du Tibet.

Loten s'implique aussi pour la cause du Tibet libre[3].

En 2007, avec John McLaughlin, Zakir Hussain et le groupe Shakti, il participe à concert de charité donné lors de la visite du dalaï-lama à Hambourg[4].

En , préoccupé par l'immolation de Tibétains depuis 2011, il organise un périple en tirant à pied jusqu'à Genève un cercueil symbolisant la souffrance du peuple tibétain afin d’alerter l’opinion publique. L'arrivée s'est effectuée le dimanche , place des Nations à Genève, où Loten Namling, Franz Treichler, les Young Gods, avaient organisé un évènement musical[5],[6]. Le concert à Genève, le , s'était fait pour quelques centaines d'auditeurs. À Vienne, le , il y avait environ 10 000 personnes. Ce parcours a inspiré Tibetan Warrior, un documentaire dirigé par Dodo Hunziker et produit par Urs Schnell, sur la quête de Loten Namling depuis d’Europe jusqu'en Inde où il rencontre des personnalités politiques, des spécialistes et de jeunes radicaux puis le dalaï-lama à qui il demande son avis[7].

Discographie modifier

  • Songs of Tibet, (1999)
  • White Crane, (2001)

Références modifier

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