Louis-Engelbert d'Arenberg

homme politique français

Louis-Engelbert d'Arenberg, 6e duc d'Arenberg, 12e duc d'Arschot, grand d'Espagne, chevalier de l'ordre de la Toison d'or, est un gentilhomme et homme politique belge, né le à Bruxelles où il est mort le .

Louis-Engelbert d'Arenberg
Illustration.
Titre
Duc d'Arenberg

(33 ans)
Prédécesseur Charles Marie Raymond d'Arenberg
Successeur Prosper-Louis d'Arenberg
Grand bailli du Hainaut

(9 ans)
Monarque Impératrice Marie-Thérèse
Joseph II (empereur du Saint-Empire)
Prédécesseur Charles Marie Raymond d'Arenberg
Successeur Nicolas Antoine d'Arberg de Valengin
Grand bailli du Hainaut

(2 ans)
Monarque États du Hainaut
(Drapeau des États belgiques unis États belgiques unis)
Prédécesseur Nicolas Antoine d'Arberg de Valengin
Successeur Charles-Joseph de Ligne
Membre du Sénat conservateur
Monarque Napoléon Ier
Biographie
Titre complet 6e duc d'Arenberg et du Saint-Empire
12e duc d'Arschot
1er duc de Meppen
1er prince de Recklinghausen
Dynastie 3e maison d'Arenberg
Nom de naissance Louis Engelbert Marie Joseph Augustin d'Arenberg
Date de naissance
Lieu de naissance Bruxelles, Pays-Bas autrichiens
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Bruxelles, Royaume uni des Pays-Bas
Père Charles Marie Raymond d'Arenberg
Mère Louise-Marguerite de La Mark (1730-1820)
Conjoint Pauline-Louise de Brancas (1755-1812)

Duc d'Arenberg

Biographie

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Louis-Engelbert, duc d'Arenberg, d'Arschot et de Croÿ, fils aîné de Charles-Marie-Raymond, naquit à Bruxelles le . Il est le petit-fils du duc Léopold Philippe Charles Joseph d'Arenberg, gouverneur de la province de Hainaut, qui protégea et pensionna Jean-Baptiste Rousseau.

La famille d'Arenberg, une des premières de la noblesse européenne, est issue de l'illustre maison de Ligne. À l’exemple de ses aïeux, il embrassa de bonne heure la carrière des armes ; mais un événement funeste le força, lorsqu’il n’avait encore que vingt quatre ans, de l’abandonner : il était à la chasse, dans le parc d’Enghien, avec plusieurs de ses amis ; l’un d’eux, par mégarde, lui tira un coup de fusil qui le toucha au visage et lui fit perdre la vue.

Grand bailli de Hainaut

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Sa cécité n’empêcha pas l'impératrice Marie-Thérèse de lui conférer, après la mort de son père, la charge de grand bailli de Hainaut () ; seulement, pour prévenir toute surprise, elle voulut que les actes et pièces qui émaneraient de lui en cette qualité fussent contre-signés par un secrétaire ayant prêté serment entre les mains du chef et président du conseil privé : elle lui conserva, du reste, comme elle l’avait fait à ses deux prédécesseurs, le pouvoir de nommer le magistrat de Mons, qui formait l’une des plus belles prérogatives attachées au grand bailliage ().

Joseph II, le , le créa chevalier de la Toison d'or. Ce monarque avait, en matière d’administration publique, des principes rigoureux : il n’admettait pas qu’une charge aussi éminente que celle de grand bailli pût être exercée par quelqu’un qui était privé de la vue ; il trouvait mauvais aussi que le grand bailli de Hainaut ne résidât pas à Mons : au mois de , sans avoir égard aux services que le père, l’aïeul et le bisaïeul du duc avaient rendus à sa maison, ni aux mécontentements que sa décision allait causer, alors que son système de réformes suscitait déjà tant d’opposition, il donna l’ordre au comte de Trauttmansdorff, son ministre plénipotentiaire à Bruxelles, « de faire immédiatement rendre vacant le grand bailliage de Hainaut. » Trauttmansdorff signifia au duc la volonté de l’Empereur en des termes qui ne souffraient pas de réplique. Le duc lui fit une réponse pleine de dignité et de patriotisme :

« Mon serment et mon devoir vis-à-vis de Sa Majesté, lui dit-il, m’ont empêché de lui offrir plus tôt ma démission du grand bailliage de Hainaut, persuadé que, dans ces derniers embarras, mon attachement pour l’auguste maison et mon zèle pourraient ramener la confiance, et par là concourir aux vues bienfaisantes de Sa Majesté. Il me suffit que mes services ne puissent plus lui être agréables pour que sur-le-champ je vous prie de lui présenter l’acceptation de ma démission. Mon état, il est vrai, pénible pour moi, m’a fait sentir en ces derniers instants tout son poids et son amertume : mais on a des forces quand c’est l’honneur et l’attachement pour la patrie et le souverain qui nous guident, et ce sont eux qui ont présidé à toutes mes actions. »

La charge fut alors accordée au comte d'Arberg de Valengin.

Révolution brabançonne

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Deux années après, toutes les provinces des Pays-Bas autrichiens se soulevaient contre Joseph II et prononçaient sa déchéance.

Le duc d’Arenberg, à la suite de sa rupture avec l’Empereur, avait quitté la Belgique ; il se hâta d’y revenir, et prit, dans les premiers temps, une part active à la révolution brabançonne. Réintégré, par les états de Hainaut, dans la charge de grand bailli de la province, il se rendit, le , à Mons, dont les habitants lui firent une réception enthousiaste. Le 4, il vint à Bruxelles ; il y fut accueilli avec toute sorte d’honneurs : des volontaires à pied et à cheval allèrent à sa rencontre ; une multitude de peuple se trouva sur son passage, le saluant de ses acclamations.

Depuis l’expulsion des Autrichiens, les États de Brabant étaient en permanence ; il s’empressa d’aller occuper son siège de pair dans leur assemblée. Mais l’esprit qui dominait aux États, où l’influence de l’avocat Vander Noot était toute-puissante, n’était pas le sien ; comme son frère le comte de La Marck et le duc d'Ursel, son beau-frère, il avait épousé les opinions démocratiques de l’avocat Vonck.

Maison du Roi (Broothuys), sur la grand’place de Bruxelles, aujourd'hui le musée de la ville de Bruxelles.

Le , il se fit agréger au serment de Saint Sébastien, qui choisit le comte de La Marck pour son chef-doyen ; lui-même il fut élu chef-doyen du grand serment[1]. Son installation dans cette dignité eut lieu le  ; elle fut marquée par un incident qui produisit une grande sensation. Il s’était présenté, à la tête des cinq serments[2], à la Maison du Roi (Broothuys), sur la grand’place, lieu fixé pour la cérémonie ; le vin d'honneur lui avait été offert, et un compliment lui avait été adressé, qui se terminait par ces paroles: « Si l’ennemi de nos Provinces-Unies ose disputer nos droits…, monseigneur! la victoire est à nous : nous en avons pour garant votre patriotisme, le sang héroïque que tant d’illustres aïeux vous ont transmis, notre valeur, celle de nos intrépides volontaires agrégés, et notre cri de guerre : Vive Arenberg ! » Alors on lui fut la formule du serment qu’il avait à prêter. Lorsqu’il eut entendu qu’il s’agissait de reconnaître la souveraineté des États du Brabant et d’y rendre hommage, il se refusa à ce qu’on réclamait de lui. Le lendemain il écrivit au commissaire du grand serment et aux chefs-doyens des autres une lettre, qu’il livra à la publicité, pour expliquer sa conduite :

« Vous devez, leur dit-il, me rendre la justice de croire, vous à qui mes actions ont toujours été connues, qu’aucune considération au monde ne peut me faire oublier pour un seul instant ce que je dois à la patrie, quand tous les vrais amis de la liberté se réunissent pour assurer son bonheur. Pouvez-vous me croire capable de balancer entre mes propres intérêts comme membre des états et le grand intérêt du public, qui se demande aujourd’hui si les états ont une existence effective ? Non, messieurs, il ne peut être question entre vous et moi que d’un serment pour la conservation de privilèges que je respecte parce que leur utilité est évidente ; il ne peut être question que de la conservation du corps où vous m’admettez pour chef, et je ne pourrai prêter, pour cet objet, que le serment que je vous présente. »

Par ce serment, il jurait de maintenir les privilèges et défendre les prérogatives, franchises et immunités du grand serment, ainsi que des autres serments de la ville, « pour le bonheur des habitants et de la patrie, la conservation de la liberté, la sécurité générale et individuelle et la félicité publique. » Quelques jours après, il réunit dans un banquet tous les chefs-doyens et doyens des serments et tous les officiers des compagnies de volontaires ; la table était de deux cent quarante couverts. À cette fête des toasts furent portés en l’honneur du parti démocratique et de ses chefs ; le duc lui-même proclama la suprématie de la nation sur les états. On peut juger si, par cette conduite, il s’était attiré l’animadversion des fanatiques partisans de Vander Noot : aussi, à la suite de la fameuse adresse où la société patriotique demandait que la nation fût consultée à l’égard de la forme de gouvernement à établir, se vit-il désigné à la colère du peuple, quoiqu’il n’eût pas signé cette adresse[3]. Bruxelles fut le théâtre de pillages et des scènes de désordre durant trois jours (les , et ) : le duc d'Arenberg, voyant avec douleur qu’une révolution faite pour rétablir le règne des lois et de la liberté aboutissait aux actes de violence les plus scandaleux, alla s’établir à son château d’Enghien dans le Hainaut.

À dater de ce moment, il cessa de s’occuper des affaires publiques ; il ne revint même que rarement à Bruxelles, où ses démarches étaient surveillées. Quelque temps avant la restauration autrichienne, il partit pour l’Italie. Étant à Rome, il se réconcilia, par l’entremise du cardinal d'Herzan, avec l’empereur Léopold II, qui lui fit offrir de lui rendre le grand bailliage de Hainaut ; il déclina cette offre, en alléguant les embarras que sa cécité lui causerait.

À la première entrée des Français en Belgique (armée du Nord), sous le commandement de Dumouriez, les citoyens furent convoqués dans toutes les villes, pour se donner de nouveaux administrateurs : le eut lieu à Bruxelles, en l’église Sainte-Gudule, une assemblée populaire qui procéda à l’élection de quatre-vingts représentants provisoires de cette ville ; le duc d’Arenberg était le vingtième et le duc d’Ursel le vingt quatrième sur la liste. Ce dernier siégea à l’hôtel de ville ; mais le duc d’Arenberg s’excusa, « sur sa situation et nommément sa cécité », d’accepter les fonctions auxquelles il avait été appelé[4].

Après que les Français eurent, en 1794, occupé une seconde fois la Belgique, il se retira en Allemagne.

Révolution française et Premier Empire

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À la Révolution, le traité de Lunéville (), qui transféra à la première République française la souveraineté et propriété de tous les pays et domaines situés sur la rive gauche du Rhin, fit perdre au duc d’Arenberg, avec son duché, les comtés de Kerpen et de Kasselburg (de) (Gerolstein), la seigneurie de Fleringen (Rhénanie-Palatinat), la baronnie de Kommern et la seigneurie de Harzeim, les seigneuries de Sassenburg et de Schleiden (voir Seigneurie de Schleiden (de)) dans l’« Eyffel » et quelques autres terres.

Par le recès de la dernière séance de la Diète d'Empire tenue le à Ratisbonne, et en exécution de l’article 7 de cette résolution, il lui fut assigné, à titre d’indemnité, le comté de Recklinghausen (Ruhr), qui faisait partie de l’électorat de Cologne, et le bailliage de Meppen (Allemagne), dépendant de l’ancienne principauté épiscopale de Münster. Ces deux pays, dont la population était d’environ soixante et dix mille âmes, furent érigés en duché d'Arenberg-Meppen. En 1815, à la fin du Premier Empire, le bailliage de Meppen fut placé sous la souveraineté du roi de Hanovre tandis que Recklinghausen fut placée sous celle du royaume de Prusse.

Les biens du duc d’Arenberg en France et en Belgique étaient sous séquestre depuis 1794. Pour les recouvrer, il se vit dans l’alternative, ou de les vendre dans le délai de deux ans, ou de les abandonner à ses fils, alors mineurs, à moins qu’il ne préférât céder à son fils aîné ses possessions d’Allemagne, avec tous les droits politiques qui lui compétaient comme membre du Saint-Empire romain germanique, et rentrer en France avec ses fils puînés. Ce fut ce dernier parti qu’il adopta : en conséquence, un arrêté du gouvernement de la république, du 6 brumaire an XII () leva le séquestre existant sur ses biens, sans toutefois lui accorder d’indemnité pour ceux qui avaient été aliénés. Il avait dû aussi renoncer à son titre de duc. Napoléon Ier, devenu empereur des Français, pour l’attirer à Paris, le fit comte de l'Empire (), sénateur (), chevalier, puis officier de la Légion d'honneur et grand officier[5],[6] de l’ordre de la Réunion.

Le duc n'est recherché par Napoléon qu'en raison de son nom et de son origine, d'ailleurs, son passage au Sénat ne laisse aucune trace. L'Empereur le dédommage par des domaines en Westphalie de la perte des possessions que le traité de Lunéville lui a enlevé sur la rive gauche du Rhin.

Après les événements de 1814, il revint en Belgique ; le de cette année, il reçut, à son château d'Heverlee, le prince souverain des Pays-Bas, Guillaume d'Orange, qui visitait, pour la première fois, la ville de Louvain. Dans le même temps, d’accord avec son fils, le duc Prosper-Louis, il rentra en possession du duché d'Arenberg.

Après la chute de l'Empire, d'Arenberg montre la plus vive aversion pour les partisans de l'Empereur déchu, qu'il avait, lui-même accepté de servir.

Il mourut à Bruxelles le . « Un grand nombre de vertus et de qualités aimables, dit un journal du temps, l’avaient fait respecter et chérir… Noble par caractère, bon par naturel, d’une humeur égale et douce, ses amis et tous ceux qui l’ont connu perdent en lui l’un de ces hommes dont chaque parole est l’empreinte d’une belle âme[7]. » Au témoignage de ses contemporains, il faisait, avec une dextérité singulière, servir ses autres sens à remplacer celui dont il était privé depuis sa jeunesse.

Protecteur des sciences

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Château d'Arenberg à Heverlé, bâtiment de l'université catholique de Louvain, Belgique.

En 1783, la question des ballons dirigeables, montgolfières, et ballons à gaz (1783) occupe l'esprit des scientifiques. Louis-Engelbert d'Arenberg, promoteur de la science et l'art, dont le Château de Heverlé jouxte l'Université de Louvain (Le château est désormais propriété de l'Université) se laisse gagner par cette fièvre qui anime le monde scientifique et engage un comité chargé d'examiner la question du meilleur gaz à des fins de ballon à gaz. Le Limbourgeois, Jan Pieter Minckelers (1748-1824), professeur à l’Université de Louvain, qui est de ce comité, après de nombreuses expériences, publie en 1784 un ouvrage intitulé Mémoire sur l'air inflammable tiré de différentes substances[8]. En annexe à ce mémoire il y a un tableau des « gravités spécifique des différentes Espèces d'air », réalisé par TF Thysbaert, un membre du comité. Le rapport met en avant les qualités portante du gaz de houille :

« Plusieurs expériences faites, prouvent la bonté de l'air de houille par rapport aux machines aérostatiques, la première a été faite avec un petit ballon de baudruche, que S. A. a lancé à son château de Heverlé le 21 du mois de Novembre dernier, lequel ayant rompu la ficelle qui le retenoit, est allé à perte de vue-dessus des nuées, plusieurs autres ballons de diverses grandeurs, lancés dans la fuite, démontrent la même chose, particulièrement ceux lancés le à Louvain ; la capacité de l'un était moindre qu'un pied cubique, & celle de l'autre était environ de cinq pieds, ils sont montés avec grande rapidité au point qu'on ne pouvoit plus les distinguer ; cinq minutes après leur départ, ils ont été trouvés l'un & l'autre près de Sichem à six lieues de Louvain[8] ».

Le titre de l'ouvrage montre bien que Minckelers a trouvé une meilleure application pour les gaz qu'il expérimente : l'éclairage. Si Minckelers est considéré comme l'un des découvreurs du gaz d'éclairage, il ne donnera pas de suite industrielle a sa découverte et c'est aux efforts conjugués du Français Philippe Lebon (en 1786), de l'Anglais William Murdoch (en 1792) et de l'Allemand Frédéric-Albert Winsor (en 1801) que l'on devra l’émergence du gaz d'éclairage (et des gaz manufacturés) aux alentours de 1810. Le « gaz d'éclairage » ou « gaz manufacturé », sera essentiellement du gaz de houille contenant du dihydrogène, du méthane et du monoxyde de carbone.

Le , le premier ballon à gaz, par Jacques Alexandre César Charles est gonflé à l'hydrogène. Le gaz d'éclairage (gaz de houille) est par la suite utilisé abondamment. Son prix raisonnable, ses propriétés osmotiques plus intéressantes le font longtemps préférer à l'hydrogène.

Fonctions

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Les enfants du duc Louis-Engelbert d'Arenberg et de Pauline-Louise de Brancas (1755-1812) : Pierre d'Alcantara (1790-1877), 1er duc français d'Arenberg, Pauline (1774-1820), Prosper-Louis (1785-1861), 7e duc d'Arenberg. Miniature de 1791.

Fonctions héréditaires

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Décorations

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Famille

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Le duc Louis-Engelbert avait épousé, le , Antoinette Candide Pauline Louise, comtesse de Lauraguais de Brancas, princesse d'Isenghien, dernière vicomtesse d'Ypres (1755-1812), fille du duc de Brancas-Villars et de Lauraguais, Louis-Léon-Félicité de Brancas (1733-1824), et d'Elisabeth-Pauline de Gand-Vilain de Mérode (1737-† guillotinée le  ; mariée en 1755 ; c'est la fameuse dame d'Arlay et de Nozeroy), dont il eut quatre fils et une fille :

Louis-Engelbert d'Arenberg était entre autres le frère aîné d'Auguste Marie Raymond prince d'Arenberg (1753-1833, père d'Ernst-Engelbert et grand-père d'Eléonore qui épousa son cousin issu de germain le duc Engelbert-Auguste, petit-fils de notre Louis-Engelbert), et l'oncle paternel d'Amélie-Louise-Julie d'Arenberg, duchesse en Bavière et grand-mère de [[Élisabeth de Wittelsbach |Sissi]].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. « www.gsrb.be », Histoire du Grand Serment (consulté le )
  2. Ces serments étaient : le grand serment des arbalétriers, le petit serment des arbalétriers ou serment de Saint Georges, le serment des archers ou de Saint Sébastien et de Saint Antoine, le serment des arquebusiers ou de Saint Christophe, et le serment des escrimeurs ou de Saint Michel.
  3. Les Vandernootistes firent circuler cette horrible provocation :

    « Vonck, d’Arenberg, d'Ursel, Walckiers, la Marck, Herries Godin,
    Sont de la Société patriotique les soutiens ;
    Et comme ils prétendent être du pays de la lumière,
    il faut, pour les contenter, les mettre au réverbère. »

  4. Procès-verbaux des séances des représentants provisoires de Bruxelles, séance du .
  5. a et b Hippolyte Vigneron, La Belgique militaire, t. 2, Bruxelles, E. Renier, 1856, p. 233.
  6. a et b Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Biographie nationale, t. 1, Bruxelles, H. Thiry-Van Buggenhoudt, 1866, p. 431.
  7. L’Oracle du .
  8. a et b Jan Pieter Minckelers, Mémoire sur l'air inflammable tiré de différentes substances, Collège Faucon 1784 (Livre numérique Google)
  9. Duquenne, X., Le voyage du Duc d'Arenberg en Italie en 1791, Bruxelles, l'auteur, , 189 p. (ISBN 978-2-87126-058-5), p. 8
  10. a b et c « BB/29/974 page 55. », Titre de comte accordé à Louis, Engelbert, Marie, Joseph, Augustin Daremberg. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  11. a et b Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments

Articles connexes

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Liens externes

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Chronologies

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