Louis-Eugène Simonis

sculpteur belge

Louis-Eugène Simonis, né à Liège le et mort le à Koekelberg, est un sculpteur belge. Il a notamment réalisé nombre de sculptures d'importance ornant les bâtiments, monuments et lieux publics dans le centre de Bruxelles.

Eugène Simonis
Portrait de Simonis par Charles Baugniet (1836).
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Koekelberg
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Maître
Élève
Distinctions
Œuvres principales
Statue équestre de Godefroy de Bouillon, lions de la Colonne du Congrès

Biographie

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Eugène Simonis, né le 11 juillet 1810, est le fils de Jean Simon Simonis, saunier, et de Marie Bertrand[1]. Il se marie avec Nathalie Van Schoubroeck à Bruxelles en 1838 et, après le décès de celle-ci en octobre 1840, avec Hortense Orban (sœur de Walthère Frère-Orban, Premier ministre belge) à Liège en 1846[2].

Il étudie à l'Académie des beaux-arts de Liège et est un des élèves les plus doués de François-Joseph Dewandre qui a eu une grande influence sur le développement des arts dans la principauté liégeoise. Grâce à une bourse de la fondation Lambert Darchis, Eugène Simonis part à 19 ans poursuivre sa formation en Italie à Bologne puis à Rome entre 1829 et 1836. Il est admis comme élève auprès de Carlo Finelli (it)[3], le disciple de Canova le plus réputé.

Fort de cette formation à l'italienne, il revient en Belgique. Voulant s'adonner librement à son art, il quitte Liège pour s'établir à Bruxelles[4] et y créer son atelier.

Il expose d'abord ses sculptures lors d'expositions en Belgique, en France et en Angleterre. À partir de 1842, son activité est principalement absorbée par les commandes de sculptures monumentales pour le compte du gouvernement belge. L'enjeu est alors d'inscrire dans la pierre des monuments la conscience nationale naissante de la Belgique. En témoignent la statue équestre de Godefroid de Bouillon sur la Place Royale et le fronton du Théâtre de la Monnaie ou le bas-relief circulaire et les deux lions de la Colonne du Congrès[5].

Ayant acquis la reconnaissance publique, il est élu conseiller communal de Koekelberg[5]. De même, il est élu membre de l'Académie royale de Belgique le , dans la Classe des Beaux-arts[4] et membre de l'Institut de France. En 1863, il devient directeur et professeur à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles et le reste jusqu'en 1877 quand il donne sa démission[2]. Il y est entre autres le professeur de Julien Dillens, de Thomas Vinçotte ou de Charles Samuel.

Il est inhumé à Koekelberg (Berchem-Saint-Agathe).

Œuvres

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Honneurs et distinctions

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La place où se situait l'atelier d'Eugène Simonis à Koekelberg a été renommée place Eugène Simonis en son honneur. La station de métro qui s'y trouve porte également son nom depuis 1982. Sur cette même place, en 2007, est inaugurée une composition sculpturale en forme de « S » en l'honneur du sculpteur. À cette composition signée Annie Jungers est ajouté un buste réalisé par Simonis[7]. L'on trouve également une rue Eugène Simonis à Liège.

Eugène Simonis a reçu les distinctions suivantes :

Notes et références

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  1. Commune de Liège, « Acte d'état civil n°855 » Inscription nécessaire, sur Familysearch, (consulté le )
  2. a et b Edmond Marchal, Biographie nationale - Volume 22, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique - Etablissements Emile Bruylant, 1914 - 1920, 900 p. (lire en ligne), p. 578-580
  3. Théodore Gobert, Liège à travers les âges, Liège, 1925.
  4. a et b L'Académie / Who's who ? / Jean-Marie Jules Amaury Simonis sur le site de l'Académie royale de Belgique
  5. a et b « Nécrologie », L'Indépendance Belge,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  6. laprovince.be, « La statue Léopold en face de la gare montoise déménage », laprovince,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (nl) « Beeld Eugène Simonis onthuld », sur www.bruzz.be (consulté le )
  8. Rédaction, « Exposition nationale des beaux-arts », L'Indépendance belge, no 307,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Moniteur, « Nominations », Moniteur belge, no 135,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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