Louis-Toussaint de La Moussaye

homme politique français

Louis Toussaint de La Moussaye, 2e marquis de La Moussaye (Rennes, - Paris, ) est un homme politique, militaire et diplomate français.

Louis-Toussaint de La Moussaye
Illustration.
Fonctions
Membre de la Chambre des pairs
Pair à vie

(12 ans, 5 mois et 13 jours)
Pairie à vie
Ambassadeur de France aux Pays-Bas

(3 ans)
Prédécesseur Charles d'Agoult
Successeur Joseph Durant de Mareuil
Député français

(9 ans, 6 mois et 12 jours)
Élection 4 novembre 1820
Réélection 25 février 1824
24 novembre 1827
Circonscription 2e arrondissement des Côtes-du-Nord (1820-1827)
Grand collège électoral de Côtes-du-Nord (1827-1830)
Législature IIe, IIIe et IVe (Restauration)
Groupe politique Ultraroyaliste
Prédécesseur Charles Néel de La Vigne (2e arrondissement)
Joseph de Kergariou (Grand collège)
Successeur Jean-Baptiste de Bizien du Lézard (2e arrondissement)
Amable de Quélen (Grand collège)
Biographie
Titre complet Marquis de La Moussaye
Nom de naissance Louis Toussaint de La Moussaye
Date de naissance
Lieu de naissance Rennes, France
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Paris 10e (France)
Sépulture Cimetière de Matignon
Nationalité Française
Parti politique Ultraroyaliste (1815-1830)
DVD
Père Victor de La Moussaye
Mère Sainte des Cognets
Conjoint Alexandrine de La Rochefoucauld
Enfants 6 enfants
Famille Famille de La Moussaye
Profession homme politique, militaire, diplomate
Religion Catholicisme

Louis-Toussaint de La Moussaye
Armes.

Biographie

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Vie privée

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Louis-Toussaint de La Moussaye, naît en Saint-Jean de Rennes le de Victor-François-Gervais, 1er marquis de La Moussaye (1752-1819), député en Cour par les États de Bretagne en 1788 et émigré à l'armée des princes en 1791, et de Sainte des Cognets (1756-1799).

Vie publique

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Officier d'artillerie, il émigre en 1791 à l'Armée des princes avec son père et son frère. Il sert, en 1794, dans un régiment de Jersey, et prend part en 1795 à l'expédition de Quiberon, où son frère est tué. Ayant pu échapper au massacre, il obtient un brevet de lieutenant dans l'artillerie anglaise.

Rentré en France à l'époque du Consulat, il est autorisé sous le Premier Empire à se rendre en 1806 à la Grande Armée, où il figure dans l'état-major du 9e corps, comme officier-adjoint, et participe à la campagne de Prusse et à celle de Pologne.

À la paix de Tilsitt, il est nommé, le , auditeur au conseil d'État. Il est ensuite successivement intendant de la Haute-Autriche le , intendant du cercle de Villach, en Illyrie, le 15 octobre de la même année, intendant de la Carniole le .

Il est nommé consul général à Dantzig le . Cette dernière fonction avait aux yeux de l'empereur la plus grande importance, car, la guerre avec la Russie étant décidée, La Moussaye devait observer le nord de l'Europe et spécialement les peuples riverains de la Baltique.

Au moment de la retraite de Moscou, La Moussaye est appelé au grand quartier impérial pour recevoir de nouveaux ordres. Étant allé conférer avec Saint-Marsan, à Berlin, il ne peut rentrer à Dantzig déjà cerné par les troupes russes. Il retourne alors à la grande armée, fait la campagne de Saxe, et rentre en France à la fin de 1813.

Le , il est nommé préfet du Léman. La Restauration le fait secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg; il y reste comme chargé d'affaires pendant les Cent-Jours et, après Waterloo, jusqu'au retour du czar dans sa capitale. Il obtient alors un congé, accompagne le duc de Richelieu en Hanovre, et devient ministre plénipotentiaire à Stuttgart en 1817, et à Munich en 1821.

Nommé président du collège électoral des Côtes-du-Nord le , il est élu, le 4 novembre suivant, député du 2e arrondissement des Côtes-du-Nord (Dinan). Réélu ensuite, le et le , par le grand collège du même département, il prend place parmi les ministériels, et monte rarement à la tribune.

Il est nommé, en 1827, ambassadeur près le roi des Pays-Bas avec résidence alternative à la Haye et à Bruxelles. Il réside dans cette dernière ville, quand, dans la nuit du 25 au , au sortir d'une représentation de La Muette de Portici, les habitants se soulèvent et déploient le drapeau du Brabant. La Moussaye s'efforce de protéger le prince d'Orange, refuse de laisser arborer à l'hôtel de ville les couleurs françaises et s'oppose également à la proclamation de la réunion de la Belgique à la France. L'opinion publique proteste à Paris contre ces scrupules diplomatiques; La Moussaye est rappelé et ne reçoit à son arrivée que les félicitations de l'ambassadeur d'Angleterre. Quelques années après, le gouvernement l'élève à la pairie, le ; il siége à la Chambre haute jusqu'en 1848.

Famille

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Il épouse, le 22 décembre 1826, Alexandrine Léopoldine de La Rochefoucauld (1801-1878), fille d'Alexandre Armand de La Rochefoucauld, 5e comte de Cousages et de Marie Anne Marguerite de Chéry. Ils ont six enfants.

  • Marie de La Moussaye ( - ) épouse Eugène de de Viry, 4e comte de Viry ( - ), dont descendance ;
  • Élisabeth Anne Casimire de La Moussaye ( - ?), célibataire, sans enfants ;
  • Marguerite Gabrielle Victorine de La Moussaye ( - ?), célibataire, sans enfants ;
  • Claire Marie Gustave de La Moussaye ( - ), célibataire, sans enfants ;
  • Louis Alain Guillaume Olivier de La Moussaye, comte de La Moussaye ( - ?), célibataire, sans enfants ;
  • Georges Maurice Olivier Marie de La Moussaye, 3e marquis de La Moussaye ( - ) épouse Marie Sophie Béatrice de Séran ( - ), dont descendance.

Distinctions

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Décorations françaises

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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