Louis Bertrand de Sivray

général français

Louis Bertrand de Sivray, né le , au Luc (Var), mort le au Luc (Var), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Louis Bertrand de Sivray
Naissance
Le Luc (Provence)
Décès (à 83 ans)
Le Luc (Var)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17821832
Distinctions baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Famille frère de Jean-Baptiste Bertrand-Geslin

Biographie

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Origine et famille

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Louis Bertrand de Sivray, issu d'une famille noble de Provence, est le fils de Jean-Baptiste-Louis Bertrand et d’Anne-Françoise Charles.

Son père, capitaine au régiment de Languedoc (infanterie), a ensuite été commandant « des volontaires du Sénégal » et est mort dans ce pays en 1783[1].

Louis Bertrand de Sivray est le frère de Jean-Baptiste Bertrand-Geslin, officier de la République, participant au traité de la Jaunaye en 1795, maire de Nantes de 1805 à 1813, de La Flèche sous la Monarchie de Juillet.

Ancien Régime

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Le , il entre dans la compagnie des cadets-gentilshommes établie à Lorient, il passe sous-lieutenant le dans le régiment de Bourbon et est nommé lieutenant le . Ce corps ayant été réincorporé dans le régiment de Pondichéry, le , le jeune Bertrand est compris dans la nouvelle organisation.

Député à l'Assemblée nationale par les garnisons de l'Inde, le , il se rend à Paris, et c'est là qu'il apprend par les officiers de son régiment qui étaient de retour en France, sa nomination au grade de capitaine en 1792. Le , lors de l'instauration de la Commune de Paris, il sauve de justesse le député royaliste Vincent-Marie Viénot de Vaublanc d'un coup de sabre[2].

Période de la Révolution française

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Aide de camp du général Montredon, le , il fait avec lui la campagne de cette année à l’armée des Pyrénées orientales, et passe successivement avec les mêmes fonctions auprès des généraux Prévost et Pérignon, pendant les campagnes des ans II et III.

Nommé chef de bataillon des chasseurs-éclaireurs de cette même armée, le 6 ventôse an III, il s'y fait remarquer dans toutes les rencontres avec l'ennemi. Le 28 thermidor an VII, il passe avec son grade dans la 41e demi-brigade de ligne, et sert à l'armée d'Italie sous les ordres de Moreau.

Colonel du 3e régiment d'infanterie légère, le 13 prairial an VIII, il fait les deux campagnes suivantes en Italie.

Le premier consul le nomme membre de la Légion d'honneur, le 19 frimaire an XII, et officier du même ordre le 25 prairial suivant.

Le colonel Bertrand se distingue à nouveau en Italie en 1804 et 1805, puis en Dalmatie de 1806 à 1808. L'ouverture de la campagne d'Autriche en 1809 lui fournit de nouvelles occasions de se signaler. Au mois de , il défend à la tête de son régiment une position devant Licea, vigoureusement attaquée par les Autrichiens.

Napoléon lui confère le suivant le grade de général de brigade, dans lequel il est employé à l'armée d'Illyrie, jusqu'au  ; peu après il reçoit le titre de baron de l'Empire. Mis en disponibilité par suite de la réduction de cette armée, il ne reprend de l'activité qu'à l'époque de la campagne de Russie (1812).

Rentré en France, le , il est appelé, le suivant, au commandement du département du Var, et au commandement supérieur des îles d'Hyères. Le de la même année, le gouvernement le désigne pour remplir les fonctions de chef d’état-major du prince d'Essling, commandant supérieur de la 8e division militaire ; il conserve cette position jusqu'au . Le , le maréchal lui donne l'ordre de prendre le commandement du Var, dans lequel il est remplacé le .

Restauration et Monarchie de Juillet

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Le général Bertrand est mis à la retraite le , et y reste jusqu'au , époque à laquelle le nouveau gouvernement le place dans le cadre de réserve. Admis de nouveau à faire valoir ses droits à la retraite, il l'obtient le , et va en jouir dans ses foyers, entièrement retiré des affaires.

Il meurt le au Luc.

Figure Blasonnement
Armes du baron Bertrand de Sivray et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud))

Coupé au premier parti à dextre d'or à la bande d'azur ; à senestre des barons tirés de l'armée, au deuxième d'azur au casque taré de fasce d'or, panaché de cinq plumes d'argent et accompagné de deux étoiles du même, une à dextre, une à senestre.[3]

Livrées : les couleurs de l'écu[3].

Notes et références

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  1. Cf. page Jean-Baptiste Bertrand-Geslin pour la source (Livre doré de l'hôtel-de-ville de Nantes).
  2. Mémoires de Vaublanc
  3. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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