Louis Cortot
Louis Cortot, né le à Sombernon (Côte-d'Or) et mort le à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est un résistant français, membre des Francs-tireurs et partisans, compagnon de la Libération.
Louis Cortot | ||
Louis Cortot vers 1944. | ||
Naissance | Sombernon (Côte-d'Or) |
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Décès | (à 91 ans) Saint-Mandé (Val-de-Marne) |
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Origine | France | |
Unité | Organisation spéciale puis FTP | |
Grade | Aspirant | |
Années de service | 1941 – 1944 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 39-45 Croix du combattant volontaire de la Résistance |
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Biographie
modifierFils d'un artisan ferblantier, Louis Cortot rejoint la résistance à l'âge de quinze ans[1], au début de l'année 1941[2].
En mai 1942, il participe, avec son groupe, l'Organisation spéciale (OS), au grenadage d’un convoi de Jeunesses hitlériennes à Trappes[3]. En juillet de la même année, il prend part à des attaques à l'explosif visant le local du Rassemblement national populaire de Boulogne-Billancourt et le bureau d'embauche des ouvriers volontaires pour le travail en Allemagne à Courbevoie[3].
En janvier 1944, il se joint aux Francs-tireurs et partisans (FTP) de Seine-et-Marne et participe à l'implantation d'un maquis à Saint-Mammès[3]. À partir du mois de mai, il est chargé des liaisons entre l'État-major des Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Seine-et-Marne et celui de Paris[4].
Sur proposition d'Henri Rol-Tanguy, Louis Cortot est fait compagnon de la Libération le [4].
Après guerre, il est président de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance et membre du Conseil de l'ordre de la Libération. Il rejoint Dassault Aviation comme ajusteur, muté au département des équipements en 1961, agent technique monteur hydraulique en 1966, et préparateur en 1976[5]. Il prend sa retraite en 1986.
Il meurt le à Saint-Mandé[6] à l'âge de 91 ans[7]. Il est inhumé dans le caveau de l’Ordre de la Libération au cimetière du Père-Lachaise.
Distinctions et honneurs
modifierLouis Cortot a eu les décorations suivantes[2] :
Notes et références
modifier- « Décès de Louis Cortot, l'un des derniers compagnons de la Libération », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Louis CORTOT », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- Vladimir Trouplin, « Louis Cortot », sur museedelaresistanceenligne.org.
- Frantz Malassis, « Louis Cortot », sur Fondation de la Résistance (consulté le ).
- Dassault Aviation salue la mémoire de Louis Cortot, Air et Cosmos
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Décès de Louis Cortot, l'un des derniers compagnons de la Libération », sur lefigaro.fr, 5 mars 2017.
- Décret du 13 juillet 2016 portant élévation à la dignité de grand officier
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Fiche sur le site de l'ordre de la Libération