Louis François de Julliac de Manelle

colonel français de la Révolution et de l'Empire (1775-1805)

Louis François Jean Baptiste de Julliac de Manelle, ou Demanelle, né le à Saint-Blimont (Somme), mort le à Vérone (Italie), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire. Il est le fils de Louis François de Julliac, écuyer, seigneur de Manelle, colonel de cavalerie, officier des gardes du corps, et de Louise Félicité Angélique Michelle de Mercastel. Il se maria à Anne Charlotte de Fautereau, d'une ancienne famille de la noblesse normande.

Louis François de Julliac de Manelle
Demanelle
Louis François de Julliac de Manelle

Naissance
Saint-Blimont (Somme)
Décès (à 30 ans)
Vérone (Italie)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Colonel
Années de service 17921805
Distinctions Officier de la Légion d'honneur

États de service modifier

Il entre en service le , comme élève sous-lieutenant à l’école d’artillerie de Châlons, et il en sort le , avec le grade de lieutenant en second. Affecté au 1er régiment d’artillerie à pied, il fait la campagne de 1793 aux armées de la Moselle et des Ardennes, sous les ordres des généraux Beurnonville et Moreau.

Elevé au grade de lieutenant en premier le , il reçoit son brevet de capitaine le . Sa brillante conduite de l’an II à l’an V aux armées du Midi, d’Italie, de Sambre-et-Meuse, et du Nord, le fait particulièrement remarquer des généraux sous lesquels il a servi et qui le signalent plusieurs fois à l’ordre de l’armée. Il donne de grandes preuves de valeur pendant les campagnes de l’an VI et de l’an VII en Italie, et il est nommé chef de bataillon pour sa brillante conduite le , devant Vérone.

Confirmé dans son grade le , il se signale de nouveau pendant la campagne suivante, et il passe le , dans le 7e régiment d’artillerie à pied. Le , il est envoyé à Saint-Domingue, en qualité de sous-directeur d’artillerie. Voulant récompenser les services importants qu’il vient de rendre dans cette colonie, le général Leclerc, le nomme chef de brigade provisoire le .

De retour en France le , il est momentanément employé comme sous-directeur à Dieppe. Confirmé dans son grade le , il prend le commandement du 2e régiment d’artillerie à pied que le premier Consul lui a réservé. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Le courage et le talent qu’il développe au début de la campagne de l’an XIV, fait présager pour le jeune colonel un brillant avenir. cependant, blessé d’un coup de feu à la main droite à la bataille de Caldiero le , en pointant une pièce dans le village qui est entouré de tirailleurs ennemis, il se voit forcé de quitter le champ de bataille. Atteint du tétanos, il succombe à cette maladie le suivant à l’hôpital de Vérone.

Sources modifier