Louis Girod de Montfalcon
Louis Girod de Montfalcon (italianisé en Luigi Girod de Montfalcon), né le à Ruffieux et mort le à Chambéry, est un magistrat et un homme politique savoyard.
Maire Ruffieux | |
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Député de la Savoie au Parlement sarde Duingt | |
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Député de la Savoie au Parlement sarde La Motte-Servolex | |
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Jean-Baptiste Dupraz (d) | |
Syndic Ruffieux | |
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Baron | |
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Biographie
modifierOrigines
modifierLouis François Girod[1] (on trouve parfois la forme Giraud) naît à Ruffieux, en 1812, selon François Miquet[2] ou le , selon la base Léonore[3], dans le département français du Mont-Blanc. Le duché de Savoie a été annexé par la France en 1792. Il est le fils de Claude Girod, né à Ruffieux, et de Fanny Montfalcon, fille d'un bourgeois révolutionnaire de Carouge[1]. Son père, fils d'un ancien fermier du prieuré de Chindrieux et député à l'Assemblée des Allobroges, a fait l'acquisition, à la suite de la Révolution française, de nombreuses propriétés en Chautagne, dont la maison forte du Grand Mercoras ou le château de La Roche[1].
Leur fille Juliette Girod épousera son oncle maternel Louis-Apollonie de Montfalcon.
Il est créé baron par le roi Charles-Albert de Sardaigne, le [4].
Mandats politiques
modifierLa Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Il se présente au collège électoral de La Motte pour représenter la Savoie au parlement du royaume de Sardaigne, à Turin, au cours de la VIe législature, en [2]. Il échoue contre l'intendant Jean-Baptiste Dupraz[2]. Toutefois, l'élection est annulée puisque l'intendant ne pouvait cumuler ce mandat avec sa charge[2]. Une nouvelle élection est organisée au mois de mars. Il remporte cette fois-ci, par 127 voix, contre Louis Besson[2]. Il est maintenu lors de la Ve législatures, en [2]. En 1857, à l'occasion des élections pour la VIe législature, il perd face à au conservateur Benoît Mollard[2].
À la mort de Charles-Marie-Joseph Despine (1856), le siège du collège de Duingt est devenu vacant. Il se présente face à Germain Sommeiller, le [2]. Il est choisi par le collège électoral et reste député jusqu'à l'annexion de 1860[2].
Favorable à l'annexion de la Savoie à la France, il fait partie de la délégation de 41 savoisiens menée par le comte Amédée Greyfié de Bellecombe et envoyée auprès de l'Empereur Napoléon III[5]. Les conseils divisionnaires du duché se réunissent le et décident de l'envoi d'une délégation de 41 savoisiens (nobles, bourgeois, officiers ministériels) favorables à l'Annexion. La délégation menée par le comte Amédée Greyfié de Bellecombe, comprend pour la province de Chambéry le député d'Aix Gustave de Martinel, les conseillers provinciaux Louis Bérard, Maurice Blanc, Ernest de Boigne, les barons Frédéric d'Alexandry d'Orengiani et Louis Girod de Montfalcon, ainsi que Charles Bertier, Alexis Falcoz, Pierre-Louis Besson, l'avocat Antoine Bourbon, le docteur Dardel, Jacques Prosper Degaillon, Charles François, Jacques Prosper Degaillon, Félix Gruat, Pierre Viviand, Savey-Guerraz et le major de la Garde nationale Vuagnat. La province d'Annecy est représentée par les députés Albert-Eugène Lachenal, Joseph Ginet (Rumilly), Hippolyte Pissard (Saint-Julien) et Jacques Replat (Annecy), accompagnés par Claude Bastian (ancien député de Saint-Julien), Dufour, les barons Scipion Ruphy (Annecy) et Jules Blanc (Faverges), François Bétrix (directeur de la Banque de Savoie), le docteur Descotes, Magnin, Masset, Alexis Rollier. À noter que le Chablais, plutôt favorable à un rapprochement avec la Suisse voisine n'envoie que Édouard Dessaix, Félix Jordan, François Ramel et Gustave Folliet[5].
Peu avant l'Annexion, il fut premier syndic de la commune de Ruffieux. Au lendemain de l'union à la France, il devient maire de la même commune.
Décorations
modifierLouis Girod de Montfalcon a été fait :
Il est nommé, en [3], à la suite du voyage de l'empereur et sa femme, qui, venant de Lyon par chemin de fer, se rendirent dans le nouveau territoire à la suite de l'annexion et qui furent accueillis à Châtillon le baron[6].
Références
modifier- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6). (lire en ligne).
- François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde », Revue savoisienne, vol. XI - série II, no 36, , p. 259 (lire en ligne).
- « Louis Girod de Montfalcon », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Académie florimontane, Revue savoisienne, Volumes 73 à 74, 1932, p.128.
- Régine Boisier, Adrien : Fils de paysan, appelé l'aristo, La Fontaine de Siloé, , 363 p. (ISBN 978-2-84206-213-2, lire en ligne), xx.
- Collectif, Mémorial de Savoie : le livre du centenaire, 1860-1960, 1960, 464 pages, p. 203.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Royaume de Sardaigne
- Histoire de la Savoie de 1815 à 1860
- Annexion de la Savoie
- Liste des députés de la Savoie au Parlement sarde
- Maison forte du Grand Mercoras
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :