Louis Jourdan (homme politique)
Guillaume Charles Marie Louis Jourdan, né le à Uzès (Gard) et mort le à Paris, est un homme politique et poète français.
Louis Jourdan | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (19 ans, 4 mois et 29 jours) |
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Élection | |
Réélection | 22 septembre 1889 20 août 1893 8 mai 1898 27 avril 1902 |
Circonscription | Lozère |
Législature | IVe, Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République) |
Successeur | Louis Louis-Dreyfus |
Préfet de la Lozère | |
– (2 ans) |
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Maire de Mende | |
– (4 ans) |
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Successeur | Xavier Bourillon |
Maire de Ispagnac | |
– (4 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Guillaume Charles Marie Louis Jourdan |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Uzès |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
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Biographie
modifierLe père de Louis Jourand est juge à Uzès et président du tribunal de Florac.
Après ses études de droit, Louis est avocat stagiaire à Paris. Il s'installe en 1867 à 24 ans avocat à Lyon. En , il devient secrétaire général de la Lozère, puis il est sous-préfet de l'arrondissement de Largentière de 1873 à 1877. Nommé sous-préfet de l'arrondissement de Cholet en , ce « fonctionnaire d'autorité »[1] est révoqué après la crise du 16 mai 1877.
Peu après, en , il est nommé secrétaire général de la Loire. Il est ensuite du à préfet de la Lozère[2]. Il en dira plus tard « Nul n’est bon préfet dans son pays »[3].
Il s'inscrit alors avocat à Mende et collabore à quelques journaux républicains.
Il est premier maire de Mende élu de 1884 à 1888. Il fait de Mende le premier chef-lieu de département éclairé à l’électricité. De 1888 à 1892, il est conseiller municipal de Mende[3].
Dans ce département divisé entre catholiques et protestants, les protestants lui restent fidèles aux élections[4] et partir de 1886 il accumule les mandats d'élu : de 1886 à 1892 il est conseiller général du canton de Meyrueis et de 1886 à 1905 ; il est élu cinq fois de suite député de Florac (radical de gauche). Entre-temps, de 1892 à 1896, il est aussi maire d’Ispagnac[3], où il possède le château de Rocheblave.
Il est dans ses temps libres poète du terroir.
Œuvre
modifier- « Rimes dernières ou Légendes des Gorges du Tarn », 1893, réédition 1923.
- « Aux Gorges du Tarn », 1894
- « Rimes galantes et rimes rustiques », 1897 [1]
- « Le Château de La Caze et ses seigneurs. » in: "La France pittoresque", 1898
- « Une famille Gevaudanaise (famille de Grégoire de Lambrandès de Saint-Sauveur) », in : Bulletin de la Société d'Agriculture, industrie, sciences et arts du Département de la Lozère, 1900.
- « Barre des Cévennes et sa seigneurie », 1901 [2]
- « Ispagnac au temps jadis », 1901
- « Au Roc de Montesquieu, légende gévaudanaise », 1905
Sources
modifier- « Louis Jourdan (homme politique) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Louis Jourdan (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- « Jourdan (Louis) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 351-352.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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