Louis Le Siner
Louis Marie Le Siner, mort le [1], est un médecin et homme politique français de La Réunion. Il a cofondé l’établissement qui est devenu le premier hôpital civil de cette île de l’océan Indien et a été maire de son chef-lieu, Saint-Denis.
Maire de Saint-Denis | |
---|---|
- | |
Président Société des sciences et arts de La Réunion | |
Louis Crivelli (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Louis Marie Le Siner |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
Émile Le Siner (d) |
Membre de | |
---|---|
Distinctions |
Biographie
modifierArrivé enfant à La Réunion avec ses parents, il effectue ses études au lycée de Saint-Denis puis s’en va en France métropolitaine faire sa médecine[1]. Devenu médecin, il revient ensuite s’établir à Saint-Denis, où, d’après la notice biographique qui lui est consacrée dans le Dictionnaire biographique de La Réunion, « son cabinet ne désemplit pas »[1]. Il publie un ouvrage sur l’hypocondrie en 1841 puis fonde en 1846 dans le quartier de la Rivière Saint-Denis, avec les docteurs Le Roux et Sainte-Colombe, une maison de santé. Cet établissement devient le premier hôpital civil de la colonie, sous l’appellation d’hospice civil, par un arrêté du gouverneur de La Réunion le [2].
En parallèle, Louis Le Siner s’engage très vite dans la vie culturelle réunionnaise. Il est par exemple parmi les membres fondateurs de la Société des Sciences et Arts de La Réunion qui est enregistrée le , et il en sera le troisième président après Louis Crivelli et Morel[1]. Il présidera également la Société des courses[1].
En outre, Louis Le Siner est par ailleurs conseiller municipal de Saint-Denis pendant trente ans, puis maire de cette même ville du au [3]. À ce poste, il se bat pour l’accès à l’eau et pour la laïcité. De dix-sept en 1871, le nombre des fontaines publiques passe à cinquante et sont construites dans les coins les plus reculés de Saint-Denis. Il crée l’école gratuite et laïque des filles du Camp Ozoux, l’école centrale laïque et l’école normale d’enseignement primaire.
Vénérable de la Loge de l’Amitié, décoré des Palmes académiques et de la Légion d'honneur, il décède le alors qu’il est redevenu un simple conseiller municipal[1]. Louis Ozoux affirme : « Le Siner petit, courbé, toujours en habit, haute forme et cravate blanche qui trottinait perpétuellement pressé, on l’appelait le père Sisi »[1].
Voir Aussi
modifierBibliographie
modifier- De l’hypochondrie, 1841.
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
Références
modifier- « Louis Le Siner », Le DB. Dictionnaire biographique de La Réunion, sous la direction de Michel Verguin et Mario Serviable, Édition Communication Loisir Information Presse / ARS Terres Créoles, 1998 – (ISBN 290857845X).
- Législation de l’île de La Réunion, Delabarre de Nanteuil, 1861, tome troisième, page 438.
- « Louis Marie Le Siner », MairesGenWeb.