Louis Mitchell, né le à Montréal et mort le , est un facteur d'orgue canadien.

Louis Mitchell
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Biographie

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Il a appris son métier à bonne école en travaillant plusieurs années chez Samuel-Russell Warren[1]. En 1860, il part à son compte en s'associant, pour quelques années, avec un compagnon d'apprentissage, Charles Forté.

Après la réussite de premiers travaux de proportion moyenne, il connaît la célébrité grâce à des grands instruments de la Cathédrale Notre-Dame de Québec (1864), de la Cathédrale Saint-Jacques de Montréal (1867-1868), et surtout de la Cathédrale Sainte-Famille de Chicago (1868-1870) où il signe un orgue de 63 jeux reconnu comme un des plus importants et des plus réussis de l'Amérique à cette époque. Ces instruments sont hélas disparus.

Heureusement, il reste ceux de Notre-Dame de Lévis[2] (1870), Saint-Michel de Vaudreuil (1871), Saint-André de Kamouraska[3] (1874), Saint-Norbert, Saint-Roch-de-Richelieu et Saint-Fabien-de-Panet.

Il y a aussi, ailleurs au Canada, celui de l'église Saint-Simon et Saint-Jude[4] (1882) de Tignish dans l'Île du Prince-Édouard.

Mitchell veillait particulièrement à la qualité de la tuyauterie qu'il importait ou qu'il fabriqua lui-même à compter de 1874. Cela explique pourquoi ses instruments qui ont été agrandis ou modernisés par d'autres facteurs contiennent encore une importante tuyauterie de lui, soit à Sainte-Croix-de-Lotbinière, Saint-Augustin-de-Portneuf, Saint-Sauveur de Québec (1873), ou particulièrement, à Notre-Dame de Lévis.

Références

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Sources

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