Louis Pelletier, né le à Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir) et mort le à Montpellier (Hérault)[2], est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Louis Pelletier
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Montpellier (France)
Nationalité
Activité
Autres informations
Arme
Grade
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur
Archives conservées par

Biographie

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Il entre au service au régiment de Lyonnais le , et passe le , au régiment de Maine, dédoublement des Lyonnais. Sergent le , sergent-major de grenadiers le , adjudant-sous-officier le , lieutenant le , adjudant-major le et capitaine de grenadiers le suivant, Pelletier fait les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée d'Italie, et est blessé le de cette dernière année à l'affaire du camp de Raous, d'un coup de feu à la joue droite qui lui emporte la pommette.

Il assiste au siège de Toulon et fait le reste de la campagne à l'armée des Pyrénées orientales. Promu général de brigade le , il est mis en non-activité. Rappelé au service, il passe à l'armée des Alpes le 7 thermidor an III (). Le 17 du même mois (), il commande au camp de Terme ; l'ennemi vient de prendre une position qui ôte toute espèce de retraite aux troupes françaises en cas de retraite. Il s'aperçoit du danger et fait avancer contre cette colonne deux pièces de canon soutenues seulement par un corps de 200 hommes, dont il enflamme le courage en l'appelant son intrépide réserve. Cette petite troupe marche à l'ennemi, l'attaque en commençant le combat par la décharge de ses deux pièces d'artillerie, parvient à repousser les 2 000 Piémontais et les contraint à repasser à la hâte la gorge de Lïnferno. Dans cette circonstance, il fait preuve du plus grand talent. Tourné de tous côtés par un ennemi supérieur, il fait face de toutes parts. Bientôt, attaqué dans son camp par les Piémontais, il parvient, malgré la supériorité numérique de l'ennemi, à conserver ce point important. Il passe ensuite à l'armée d'Italie début 1796.

À la bataille de Castiglione, le 16 thermidor an IV (), il commande les 45e et 69e demi-brigades, une partie de la réserve et un escadron du 22e chasseurs, et rend les plus grands services dans cette sanglante journée. En l'an V, il reste au blocus de Mantoue pendant toute sa durée et passe ensuite à la division Joubert, qui se trouve dans le Tyrol.

De l'an VII à l'an XIII, il sert dans la 8e division militaire, et est fait membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII (), et commandeur de l'Ordre le 25 prairial ().

Le , appelé au commandement du département du Gard, il prend plus tard celui du département de l'Hérault. Il obtient sa retraite le .

Il meurt le , à Montpellier.

Références

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Sources

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Liens externes

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