Louis Sérendat de Belzim

peintre français

Louis Sérendat de Belzim, né à Port-Louis (Maurice) en 1854 et mort à Saint-Germain-en-Laye en , est un peintre mauricien et français.

Louis Sérendat de Belzim
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Louis Sérendat
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Distinction
Vue de la sépulture.

Il est président et cofondateur du Salon d'hiver et président de l'Association syndicale professionnelle des peintres et sculpteurs français.

Biographie

modifier

Louis Sérendat de Belzim naît à l'île Maurice, colonie francophone de l'Empire britannique, dans une famille franco-mauricienne. Il est le fils d'Adolphe Édouard Sérendat et d'Émilie Pauline Marie Jullien de Belzim.

Il est l'époux de Marie-Charlotte Charles, (1855-1944).

Sa mère, Émilie-Pauline De Belzim, décède le à Paris 8e (acte no 1382), elle est née à Port-Louis (Ile Maurice), domiciliée rue de Miromesnil, fille d’Édouard-Julien De Belzim et d’Émilie-Antoinette Adrian.

Son père, Adolphe-Édouard Sérendat, ancien consul général de Portugal et du Brésil à l'île Maurice, décède le à Paris 8e, (acte no 212), il est né à Port-Louis (Ile Maurice), domicilié boulevard Malesherbes, fils de Jean-Baptiste-Hercule Sérendat et d’Euphrasie Suzor.

Il est élève d'Alfred de La Hogue (1810-1886)[1] et de Lisis Le Maire. Il se fait connaître comme portraitiste de notabilités locales, comme Victor Delafaye[2], Sir Eugène Leclézio[2], Léon Carvalho, le docteur Le Juge de Segrais, Brown-Séquard, Louis Bouton, etc.

Il part pour la France en 1880, où il devient l'élève de Carolus Duran et entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il rejoint la Société des artistes indépendants comme trésorier, car ses toiles sont refusées par le Salon en 1885 et 1886[3]. Il expose au Salon des indépendants de 1887 à 1893 (dont Portrait de femme et Jeune fille lisant au Salon des indépendants de 1890). Son Portrait d'une Parisienne lui vaut une médaille d'or à l'exposition française de Tunis en 1887. Il remporte un grand succès pour son exposition personnelle de 1894 à Paris[4].

Il reçoit des commandes d'art sacré par la suite, notamment pour l'église de Carquefou. Son portrait de Sainte Ursule est conservée à l'église de Centre de Flacq.

Sérendat de Belzim est président de l'Association syndicale des peintres et sculpteurs français, chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'Instruction publique.

Louis Sérendat de Belzim est inhumé au cimetière Montmartre, dans la 33e division, la tombe (au nom de Sérendat de Belzim et Harel) est proche de l'entrée du cimetière, derrière les panneaux d'informations, il est inhumé avec son père, son épouse, sa tante : Anaïs Sérendat et la famille de cette dernière, Anaïs Sérendat avait épousé Charles-Pïerre Harel.

Collections publiques

modifier

Illustrations

modifier
  • François Bournand, Le clergé pendant la guerre de 1870-1871 - Le clergé pendant la Commune 1871, illustrations de Barentin et Sérendat de Belzim, 2 volumes, Tolra, 1891-1892

Bibliographie

modifier
  • Dictionnaire Bénézit[5]
  • Georges-André Decotter, Panorama de la peinture mauricienne, île Maurice, éditions de l'océan Indien, 1986
  • André Delage, Hommage à Louis Sérendat de Belzim : Fondateur du premier syndicat en France pour la défense des artistes et fondateur du Salon d'Hiver - le peintre par excellence de la femme, A. Delage, 1991, 75.p. (ISBN 2901543146)

Notes et références

modifier
  1. Lui-même élève du baron Gros.
  2. a et b Chef-juge de Maurice, huile conservée à la bibliothèque de la Cour suprême de Maurice à Port-Louis.
  3. Il tournait en dérision le jury du Salon dans son tableau Victime du Salon qu'il expose dans une galerie privée.[réf. nécessaire]
  4. Decotter, 1986, p. 42.
  5. (en) « Sérendat de Belzim, Louis (1854-1933), Painter », entrée du Dictionnaire Bénézit référencée dans la base Oxford Index.

Liens externes

modifier