Louis Vuillemin
Louis Vuillemin est un compositeur, musicologue et chef d'orchestre français né à Nantes (Bretagne) le et mort à Paris le [1].
Naissance |
Nantes (Bretagne) |
---|---|
Décès |
(à 49 ans) 18e arrondissement de Paris |
Activité principale | Compositeur, chef d'orchestre |
Activités annexes | musicologue, critique musical |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Gabriel Fauré |
Musicologue, il est particulièrement célèbre pour ses ouvrages sur la musique française du début du XXe siècle. Inspiré tout autant par les grands noms de la musique française du XXe siècle que par sa Bretagne natale, il fondera avec ses amis Guy Ropartz, Paul Ladmirault et Maurice Duhamel l’Association des compositeurs bretons à Paris en 1912. Fait rare pour l'époque, il attribue à quelques-unes de ses pièces des titres en langue bretonne.
Biographie
modifierBaigné dès l'enfance dans un univers propice, Louis Vuillemin n'a pas laissé un large héritage, sa santé fragile l'ayant emporté trop tôt. Petit-fils du manufacturier nantais de piano Louis Didion (1832-1902), il suit de 1899 à 1904 les cours du Conservatoire de Paris, notamment dans la classe de composition de Gabriel Fauré. C'est surtout en tant que critique musical qu'il accède à la notoriété. Fin connaisseur du monde musical de son époque, la radio lui offre, comme à Paul Le Flem ou Jef Le Penven, une seconde vitrine pour exprimer sa passion[2].
Réel admirateur de Debussy et Ravel, sa musique est essentiellement constituée de mélodies et de pièces pour piano. Par amour de la poésie, il compose sur les œuvres d'auteurs qu'il admire (Charles Leconte de Lisle, René Fauchois, Edmond Haraucourt...). En 1912, il est l'un des premiers à adhérer à l’Association des compositeurs bretons à Paris. Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, les gaz asphyxiants affecteront durablement sa santé[2].
Œuvres
modifierSymphoniques et opéras
modifier- Danses de Sylla, suite pour orchestre, 1913
- Quatre danses, 1924
- Cortège d’athlètes, 1924
- Aubade, 1925
- En Kernéo, 1925
- Épilogue, 1928
- Les Pêcheurs en goguette, 1931
Musique de chambre
modifier- Deux pièces pour violoncelle, 1900
- Pour se distraire, 1908
- Trois bluettes faciles, 1908
- En Kernéo, 1922
Pour piano
modifier- Soirs armoricains, 1913-1918
- Quatre Valses légères, 1921
- En Kernéo, 1922
- Danse bucolique, 1922
- Trois préludes, 1948
Signalons, par ailleurs, la présence unique au disque (par la pianiste française Lydia Jardon) de Soirs armoricains, dont les différentes parties s'intitulent : Au large des clochers, Carillons dans la baie, Appareillage.
Vocal et religieux
modifier- Romance, 1898
- Adieu pastourelle, 1900
- Rondel sur une joueuse de flûte, 1904
- Chanson lasse pour voix et orchestre, 1904
- Les rêves, 1909
- Les Petiots pour voix et orchestre, 1909
- La route, 1910
- Crépuscule, 1912
- Pendant l’attente, 1912
- Rondels mélancoliques, 1913
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierArticle connexe
modifierBibliographie
modifier- Mikael Bodlore-Penlaez et Aldo Ripoche (préf. Pierre-Yves Moign), Musique classique bretonne : Sonerezh klasel Breizh : bilingue français-breton, Spézet, Coop Breizh, , 96 p. (ISBN 978-2-84346-563-5), p. 82-85
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :
- Biographie sur le site « compositeurs bretons »