Louis de Bourgogne

prince d'Achaïe
Louis de Bourgogne
Titre de noblesse
Prince d'Achaïe (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Mathilde de Hainaut (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Louis de Bourgogne, né en 1297, mort le , roi titulaire de Thessalonique, prince d'Achaïe, fils de Robert II, duc de Bourgogne, et d'Agnès de France. Il était donc, par sa mère, petit-fils de Saint Louis.

Son frère Hugues V avait été fiancé à Catherine de Valois-Courtenay, mais le père de celle-ci, Charles de Valois, changea d'avis car il désirait un gendre capable de faire la conquête de Constantinople. Dans les négociations qui s'ensuivirent pour qu'Hugues renonce à sa fiancée, Hugues de Bourgogne obtint plusieurs compensations. Parmi celles-ci, Louis de Bourgogne fut fiancé à Mathilde de Hainaut (1293 - 1331), héritière de la principauté d'Achaïe, fille de Florent de Hainaut et d'Isabelle de Villehardouin.

Le couple quitta la France en octobre 1315 et débarqua en Grèce au début de l'année 1316, à la tête d'une armée de chevaliers bourguignons. Ils durent lutter contre Ferdinand de Majorque, qui revendiquait également la principauté. Le choc décisif eut lieu à la bataille de Manolada en Élide le [1], où Ferdinand fut vaincu et tué. Louis mourut cependant quelques semaines plus tard, peut-être empoisonné.

Ascendance modifier

Notes et références modifier

  1. (en) Kenneth Meyer Setton, The Papacy and the Levant, 1204-1571 : The thirteenth and fourteenth centuries, American Philosophical Society, (lire en ligne), p. 152.

Bibliographie modifier

  • Gaëlle Audéon, A la Cour de Philippe le Bel, 1305-1313, Paris, Editions L’Harmattan, « Collection Historiques, série Travaux », , 296 p. (ISBN 978-2-343-22920-1, présentation en ligne), p. 215-216.
  • Gaëlle Audéon (préf. Éliane Viennot), Philippe le Bel et l'affaire des brus, 1314, Paris, Editions L’Harmattan, « Collection Historiques, série Travaux », (ISBN 978-2-343-20371-3, EAN 9782343203713, présentation en ligne), p. 117-120.
  • Marie Guérin, Les dames de la Morée franque (XIIIe – XVe siècle) : Représentation, rôle et pouvoir des femmes de l’élite latine en Grèce médiévale, Thèse de doctorat en Histoire médiévale, dir. Jean-Claude Cheynet, Université Paris-Sorbonne, , 545 p. (lire en ligne).