Louis de Courmont
Jean-Baptiste de Courmont, dit Louis de Courmont, né le à Blismes[1], où il est mort le [2], est un poète et dramaturge français. Il est l'auteur de pièces de théâtre et de recueils de poésie en français et en morvandiau.
(gravure d'Albert Duvivier)
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
|
Biographie
modifierLouis de Courmont est né au lieu-dit Vaumery, dans la commune de Blismes, de l'union de Jean de Courmont, forgeron, et d'Anne Sirop. Dès son plus jeune âge, il montre de l'intérêt pour la musique, le dessin et la poésie. Il poursuit ses études à Château-Chinon et Corbigny. Il devient ensuite militaire, puis précepteur à Luzy. Il rencontre Ernest de Sermizelles, bibliophile érudit, qui l'invite à étudier l'anglais et l'italien.
En , il entre dans l’administration parisienne, où il est attaché à la préfecture de l'ancien département de la Seine. Il s'occupe également de l'approvisionnement durant le siège de Paris de 1870. Il devient ensuite inspecteur principal des perceptions municipales. Il prend sa retraite en et se retire dans sa villa « Les Horizons » (dont les portes de fer portent encore ses initiales) dans son village natal. En , il est élu maire de Blismes, où il entreprend de nombreuses réalisations encore visibles aujourd’hui.
À sa mort, il est, selon sa volonté, est inhumé dans son jardin sous un granite brut entouré de chênes et de houx.
Bibliographie
modifier- Théâtre
- Les Viveurs, 1869.
- Les Trois Compagnons.
- Nourrice Morvandelle.
- Un mot, 1910 lire en ligne sur Gallica.
- Poésies
- L'Heure de Dieu, 1863.
- Il Pianto. L'Amour dans la nature. La Fleur du souvenir, 1864 lire en ligne sur Gallica.
- Lucioles, 1868 lire en ligne sur Gallica.
- Feuilles au Vent, 1884.
- Les Chansons de Marjolie lire en ligne sur Gallica.
- Paroles
- La Chanson de Colin, pour chant, violon et piano lire en ligne sur Gallica.
- Publications posthumes
- En Morvan, 1901, Nevers.
- Mon Morvan, poèmes et patoiseries, 1975.
Extrait des « Boutades de Musculus » dans les Feuilles au Vent
modifier- XXXI
- Ce ne sont pas les chapeaux
- Les plus beaux
- Qui couvrent toujours les têtes
- Les moins bêtes.
- - Cela dit, moi j'aime mieux
- Un beau gros gibus neuf qu'un vieux.
- XXXII
- Lorsque Dieu fabriqua, jadis, l'Homme à sa guise
- Il fut, dit-on, content de lui :
- Je voudrais bien que l'on me dise
- Si cet homme était fait comme ceux d'aujourd'hui ?
- XXXIII
- Si la sottise est ta marraine,
- Ne t'en mets pas en peine :
- Tu rencontreras en chemin
- Bien des frères amis pour te donner la main.
Hommages
modifier- Stèle commémorative sur la Promenade autour du calvaire de Château-Chinon.
Musique
modifier- Georges Bizet, Rêve de la bien-aimée, sur une poésie de Louis de Courmont.
Notes et références
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :