Louise de Béon

comtesse française
Louise de Béon
Titre de noblesse
Comtesse
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Mère
Louise de Luxembourg-Ligny (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants

Louise de Béon du Massés, née en 1585 dans la principauté de Béarn et décédée le dans la paroisse Saint-Sulpice (Paris), est une personnalité des familles de Béon et de Brienne. Elle a été une courtisane auprès de la reine Anne d'Autriche.

Biographie modifier

Elle est née en 1585[1] et morte à Paris, paroisse Saint-Sulpice le [2],[3].

Louise de Béon est la fille de Bernard III de Béon du Massés (1554?-1608), baron puis marquis de Bouteville, chevalier des ordres du roi, gouverneur de Saintonge, Angoumois et Limousin, cadet de Béon sorti de la branche des vicomtes de Gère, d'une part, et de Louise de Luxembourg-Ligny (v. 1567-1647), la seconde et dernière sœur de Charles II de Luxembourg-Ligny (1562-1608), comte de Ligny et de Brienne d'autre part. Par union, elle est comtesse héritière de Brienne[4].

À la mort de son oncle, elle hérite par testament du comté de Brienne qu'elle apporte aux Loménie par son mariage avec Henri-Auguste de Loménie en 1623.

Françoise de Motteville, dans sa Chronique de la Fronde, évoque à plusieurs reprises la relation de confiance et l'intimité entretenue par la comtesse de Brienne et la reine Anne d'Autriche tout le temps qu'elle fréquenta la cour.

Descendance modifier

Elle épouse Henri-Auguste de Loménie par contrat du [5] à Saint-Eustache le .

Ils ont sept enfants :

  • Marie-Antoinette (née vers 1624, morte le , mariée le à Nicolas-Joachim, marquis de Rouault de Gamaches (né en 1621, mort à Beauchamps le ) ;
  • Louis-Henri de Loménie de Brienne (1636-1698), secrétaire d'État des affaires étrangères en survivance de son père du [6] au , conseiller d’État le , retiré chez les pères de l’Oratoire du au , enfermé par lettre de cachet dans l’abbaye de Saint-Lazare, véritable asile de fous du à 1692 ;
  • Charles-François de Loménie de Brienne (1637-1720), abbé de Saint-Éloi de Noyon en Picardie de 1653 à 1720, de Saint-Germain d'Auxerre, de Saint-Cyprien de Poitiers, reçu docteur de la maison et société de Sorbonne le , évêque de Coutances nommé par brevet du roi du et bulles du , sacré par le cardinal de Rouen François Harlay dans l'église des religieuses carmélites de Saint-Denis le ; prend possession de son évêché le [7] ;
  • Alexandre-Bernard (vers 1640-1673)[8]), présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l'âge de 5 ans, le [9], nommé consul au Caire et à Alexandrie par lettres patentes du [10] et du [11] ;
  • Jeanne, morte jeune ;
  • Madeleine, morte jeune.

Ascendance modifier

Notes et références modifier

  1. (en) Jennifer Hillman, Female Piety and the Catholic Reformation in France, Routledge, (ISBN 978-1-317-31783-8, lire en ligne).
  2. Louis Marie Victor marquis de Galard-Magnas, Assemblée provinciale de la généralité : Compte-rendu des séances de l'administration provinciale d'Auch, Auch, Impr. Virgile Lenthéric, (lire en ligne).
  3. Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, 1903, t. 40, p. 24, no 1.
  4. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, « Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire…, vol. 9 », (consulté le ), p. 85.
  5. René Toustain de Billy, Histoire ecclésiastique du diocèse de Coutances, 1886, t.3, p. 328.
  6. Félix Vicq-d'Azur, Jean Le Rond d'Alembert, « Encyclopédie Méthodique, ou Par Ordre De Matières : Par Une Société, vol. 25 », (consulté le ), p. 528
  7. René Toustain de Billy, op. cit., p. 332.
  8. René Toustain de Billy, op. cit., p. 330.
  9. René Aubert de Vertot, Histoire des Chevaliers hospitaliers de S. Jean de Jérusalem, appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malte, 1726, t. 4, p. 111
  10. Archives du ministère des Affaires étrangères, Turquie, correspondance politique, vol. 5, fol. 346 et 360 cité par Henry de Castries, Les Sources inédites de l'histoire du Maroc. Archives et bibliothèques de France, 1911, t. 3, p. XCV
  11. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B3359 fol.151 r°-153 v°cité par Guéraud Poumarède, « Naissance d'une institution, royale : les consuls de la nation française au levant et en Barbarie au XVIe et XVIIe » Annuaire bulletin de la Société de l'histoire de France, 2001, p. 76 n.72

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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