Lucie Rivel
Lucie Rivel, de son vrai nom Lucie Hartenstein épouse Meyer, est une artiste peintre française née le à Metz et morte le à Créteil[1].
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Lucie Clémentine Marie Hartenstein |
Nationalité | |
Activité | |
Formation |
Académie Julian, Paris |
Maître |
Pierre Jérôme, André Planson, Claude Schürr |
Mouvement | |
Distinction |
Chevalier des Palmes académiques des Beaux-Arts de Paris, 1965 ; médaille d'or du Salon des artistes français, 1968 |
Biographie
modifierLucie Rivel est à partir de 1941 élève de Pierre Jérôme, André Planson et Claude Schürr à l'Académie Julian[2] où elle étudie particulièrement la peinture d'El Greco[3].
Rivel est l'anagramme approximatif du nom de jeune fille de sa mère Marie Viller.
Elle est installée au 31, avenue du Général-de-Gaulle dans la ville de Juvisy-sur-Orge (Essonne) où, rappelle Marcel Strub, elle est la créatrice du Salon Paris-Sud en même temps qu'à partir de 1960 elle mène « toute une activité pédagogique dans le domaine du dessin et de la peinture exercée sous l'égide de l'Éducation nationale », accueillant et formant chaque année des jeunes artistes de trente-huit nations[4].
Expositions
modifierExpositions personnelles
modifier- Galerie Cambacérès, äris, 1968, 1960.
- Bibliothèque centrale danoise, Fleursburg, 1978.
- Galerie Mozart, Metz, 1979.
- Galerie Rouault, Metz, 1985, 1989.
- Musée Duhamel, Mantes-la-Jolie, 1987.
- Orangerie du Luxembourg, Paris, 1987.
- Maison de la Culture et des Loisirs, Metz, 1997.
- Expositions imprécisément situées : Berne, 1965 ; Lausanne, 1967 ; Varsovie, 1969 ; Montreux, 1988[3].
Expositions collectives
modifier- Salon d'automne, Paris, à partir de 1964, sociétaire en 1978[3].
- Salon des artistes français, Paris, 1968.
- Lucie Rivel - Ferrucio Garapesani, Galerie du Midi, Fribourg (Moselle), 1969[4].
- Galerie Disdong, Dusseldorf, 1973.
- Musée Pouchkine, Moscou, 1975.
- Musée de l'Ermitage, Leningrad, 1975
- Galerie Georges, Londres, 1976.
- Exposition internationale féminine, Meersburg, 1976.
- Salon des indépendants, Paris, 1984[5].
- L'arbre de vie - Jean-Pierre Alaux, Alain Bonnefoit, Jean Desvilles, Henri Espinouze, Niankoye Lama, José Manrubia, Cécile Reims, Lucie Rivel…, Galerie Béatrice Bellat, Paris, novembre-décembre 2012[6].
- Expositions imprécisément situées et non datées : New York, Pékin, Vienne (Autriche), Munich, Francfort[3].
Réception critique
modifier- « Lucie Rivel transpose et recrée à partir d'éléments imaginaires les sujets visibles qui l'ont inspirée. Les personnages s'imbriquent dans le paysage. Ils se fondent parfois en une telle symbiose que cette union de choses prend l'abstrait de compositions abstraites. La réalité est transfigurée ; la figuration n'est plus qu'évoquée. Ce qui amène Lucie Rivel aux confluents de l'impressionnisme, de la figuration et de l'abstraction. Son talent de coloriste rend la nature lumineuse. Ses couleurs riches et chaudes soulignent les contours, tout en rehaussant les valeurs, sans rompre le rythme harmonique de la composition. Cette artiste, dont les recherches et les compositions révèlent un sens de l'équilibre personnel et un goût des couleurs, entraîne le spectateur dans le monde chaleureux dune nature généreuse. » - Patrick-F. Barrer[3]
Conservation
modifierCollections publiques
modifierAllemagne
modifierFrance
modifier- Musée d'Art et d'Histoire de Narbonne, Vernet-les-Bains et le Canigou, huile sur toile[2].
- Musée d'art moderne de la ville de Paris[2]
Collections privées
modifier- Patrimoine culturel des Lions Clubs de France, Le lac de Saint-Rémy de Provence, huile sur toile 73x92cm[7].
Reconnaissance
modifierPrix et distinctions
modifier- Chevalier des Palmes académiques des Beaux-Arts de Paris, 1965.
- Médaille d'or du Salon des artistes français, Paris, 1968.
- Médaille d'honneur du Salon Paris-Sud, Juvisy-sur-Orge, 1970.
- Prix du Conseil municipal de la ville de Paris, 1978.
- Premier Prix de peinture de l'Exposition internationale féminine, Meersburg, 1978.
- Médaille d'argent de la ville de Paris, 1989.
- Médaille de vermeil de la Société d'encouragement des Arts et Lettres[8].
Hommages
modifier- La Fondation Taylor a donné le nom de « Grand Prix Lucie-Rivel » à une récompense annuelle.
- Une rue d'Ennery (Moselle) et une allée de Juvisy-sur-Orge portent le nom de Lucie Rivel.
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.11, p. 737.
- Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Les éditions Arts et Images du Monde, 1992, pp. 322, 434, A168, A169.
- Marcel Strub, conservateur du musée d'Art et d'Histoire de Fribourg, « Lucie Rivel et Ferruccio Garapesani è la Galerie du Midi », Fribourg illustré, n°259, Pâques 1969, pp. 4-5
- Ouvrage collectif, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984, p. 291.
- Béatrice Bellat, L'arbre de vie, présentation de l'exposition, 19 octobre 2012
- Patrimoine culturel des Lions Clubs de France, présentation de la collection
- Société d'encouragemebt des Arts et Lettres, liste des titulaires de la Médaille de vermeil
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Georges Cheyssial, Lucie Rivel - Peintures à l'huile, éditions du Chêne vert, 1978.
- Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, René Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, André Parinaud, Pierre Roumeguère et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
- Lucie Rivel - Pastels et dessins, éditions L'Europe des arts, 1987.
- Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Les éditions Arts et Images du Monde, Paris, 1992.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.11, Gründ, 1999.
Liens externes
modifier- Ressource relative aux beaux-arts :