Florus

historien romain
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Florus (en latin Publius Annius Florus) est un historien et poète romain originaire de la province d'Afrique romaine du IIe siècle à la vie méconnue, né vers 70 et mort vers 140, sans certitude.

Florus
Biographie
Naissance
Vers ou vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Province d'AfriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Période d'activité
IIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Autres informations
Mouvement
Œuvres principales
Épitomé de l'histoire romaine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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L'identité de Florus et ses autres noms ne sont pas connus avec certitude bien qu'on l'appelle communément Lucius Annaeus. On l'a tantôt identifié avec le Florus qui était l'ami-poète de l'empereur Hadrien, tantôt avec l'auteur d'un dialogue intitulé Virgile est-il un orateur ou un poète ?

Florus est né dans la province d'Afrique[1] et issu d'une famille berbère. Il est venu à Rome pendant le règne de Domitien. Il est contemporain de Suétone, et écrit son Abrégé d'histoire romaine sous le règne de l'empereur Hadrien.

Son Abrégé d'histoire romaine va de la fondation de Rome à 9 ap. J.-C. Son style rapide a beaucoup de relief. Rhétoricien, historien et poète, il est le premier des nombreux écrivains d'origine africaine qui influencèrent considérablement la littérature latine au IIe siècle, et le premier aussi des poètes « nouveau style » du règne d'Hadrien, dont la caractéristique était l'emploi de mètres plus légers et plus gracieux que ceux qu'on appréciait alors.

Œuvres

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On a sous son nom un Épitome ou Abrégé de l'histoire romaine depuis Romulus jusqu'à Auguste, en 4 livres, qui constitue un abrégé de l'histoire romaine jusqu'à l'époque d'Auguste, avec des références spéciales aux guerres, et conçu comme un panégyrique du peuple romain, le populus princeps (« peuple roi »). Le codex Bembergensis qui est le manuscrit le plus ancien conservé de son Epitome, le décrit comme un abrégé ou résumé de Tite-Live (Epitoma de Tito Livio)[2], mais il s'écarte parfois de cet historien alors qu'il puise dans les œuvres de Virgile.

E. K. Rand et Robert Schilling lui attribuent le Pervigilium Veneris, à tort. Florus est auteur de quelques poésies, les 245 R à 252 R de l’Anthologie latine et probablement de la composition sur les roses 87 R de cette Anthologie. Le jugement des modernes sur la qualité de ces poésies est partagé : « compositions agréables en raison de leur simplicité », ou pour Paul Monceaux « les pièces de vers sont beaucoup moins d'un vrai poète que d'un bel esprit échappé des écoles »[3].

Traductions

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Publications anciennes

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Les meilleures éditions de Florus citées par le Dictionnaire Bouillet au XIXe siècle sont celles :

Il a été traduit par :

Éditions disponibles en ligne

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Traductions modernes

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Notes et références

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  1. Eugène Guernier (La Berbérie, L'Islam et la France, p.178) et André Huard (Le Berbère, lumière de l'Occident, p. 48) le disent Berbère.
  2. Flamerie de Lachapelle 2010, p. 137.
  3. Deschamps 1989, p. 89-90.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Lucienne Deschamps, « Subtil Florus ! … ou le « poète-Roi » », Revue des Études Anciennes, t. 91, nos 3-4,‎ , p. 89-93 (lire en ligne).
  • Guillaume Flamerie de Lachapelle, « Les récits de batailles dans l’œuvre de Florus : enjeux narratifs et idéologiques », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 36, no 1,‎ , p. 137-152 (lire en ligne).
  • Leclant, Jean (dir.), Dictionnaire de l'Antiquité, Paris, PUF, 2008.
  • Howatson, Margaret C.(dir.), Dictionnaire de l'Antiquité: Mythologie, Littérature, Civilisation, Paris, Éditions Robert Laffont, 1993.

Liens externes

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