Luis Moya Blanco
Luis Moya Blanco, né à Madrid le et mort dans la même ville le , est un architecte espagnol[1] et académicien de l'Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand depuis 1953[2].
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Luis Moya Idígoras (d) |
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Juan Moya Idígoras (d) (oncle) |
A travaillé pour |
École technique supérieure d'architecture de Madrid Escuela Técnica Superior de Arquitectura (Universidad de Navarra) (d) |
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Membre de |
Instituto de estudios madrileños (d) Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand |
Universidad Laboral de Gijón (d) |
Biographie
modifierLuis Moya Blanco, fils de l'ingénieur civil Luis Moya Idígoras (es) et neveu de l'architecte Juan Moya Idígoras (es), né et vit à Madrid. Il étudie au lycée du Colegio del Pilar, puis l'architecture à l'École technique supérieure d'architecture de Madrid (ETSAM), obtenant le diplôme d'architecte en 1927. Plus tard à l'ETSAM, il devient professeur, directeur et tenant d'une chaire universitaire. Il est également professeur d'université à la École technique supérieure de Navarre (es)[3] et enseigne à certains des principaux architectes espagnols du XXe siècle, parmi lesquels se distinguent Miguel Fisac et Fernando de Higueras[2].
Luis Moya Blanco travaille comme enseignant, chercheur, professeur d'université et architecte professionnel, il est l'auteur de nombreuses œuvres construites à Madrid et dans de nombreuses autres villes espagnoles, que ce soit des bâtiments, des plans urbains ou de nouvelles conceptions pour les zones urbaines[4],[5],[6],[7]. Ses recherches lui permettent de réaliser de nombreuses publications et écrits[8]. Il n'hésite pas à aller vivre pendant plusieurs mois à côté du chantier de l'Universidad Laboral de Gijón (es) lors de la construction des bâtiments du laboratoire et du toit voûté de l'église.
Pendant sa carrière, il se distingue par l'utilisation de la brique et par son traitement de l'espace, souvent basé sur les possibilités de la technique de la voûte en tuiles (es), sur laquelle il écrit plusieurs traités. Il est l'auteur de multiples édifices,l l'Universidad Laboral de Gijón est l'une des principales œuvres réalisées en Espagne au cours de la seconde moitié du XXe siècle[9].
Ses projets appelés sueños arquitectónicos (« rêves architecturaux ») et sa participation à certains des principaux mouvements de l'art contemporain européen, parmi lesquels se distingue le groupe surréaliste, en ont fait une référence pour plusieurs générations d'architectes. Pendant sa carrière il est en désaccord avec le style international, ce qui a d'abord rendu son architecture incomprise par une partie de ses pairs,mais au cours de la seconde partie du XXe siècle il va devenir l'un des architectes les plus appréciées de l'architecture espagnole pour le XXe siècle.
Architecture
modifierSa carrière professionnelle en tant qu'architecte du XXe siècle fait suite à sa décision d'enquêter sur la « moderna tradicióne » et d'appliquer ses recherches à ses projets et travaux construits. Luis Moya Blanco étudie la voûte en tuiles (es) et atteint une grande maîtrise dans son exécution, en les utilisant dans différentes formes et tailles, adaptées à chaque projet[10],[11]. Cette technique est appliquée dans les maisons d'Usera[12], dans l'église de l'Universidad Laboral de Gijón (es) ou dans l'une des salles du Musée de l'Amérique[10],[11].
Moderna tradición
modifierMoya Blanco étudie la tradition de la construction architecturale et urbaine afin de trouver des solutions aux défis posés au XXe siècle. Simultanément et dans d'autres parties du monde, des architectes comme Frank Lloyd Wright[13] aux États-Unis et Hassan Fathy en Égypte, qui suivent cette ligne d'investigation du traditionnel pour introduire de nouvelles solutions dans leurs travaux exécutés. Alvar Aalto en Finlande réalise également ses premiers travaux tels que la Villa Mairea[14] en 1938, la Villa à Noormarkku, lorsqu'il étudie la construction traditionnelle en briques.
Récompenses sélectionnées
modifier- 1935 : 1er prix au concours Hogar-Escuela de huérfanos de Correos dans la Cité universitaire de Madrid[15] ;
- 1936 : chaire de Composición à l'École technique supérieure d'architecture de Madrid[3];
- 1953 : académicien de l'Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand[2];
- 1963 à 1966 : directeur de l'École technique supérieure d'architecture de Madrid[3].
Œuvres
modifier- Colegio Mayor Universitario Chaminade (es), dans la cité universitaire de Madrid ;
- L'église du Colegio del Pilar de Madrid dans laquelle il adopte la paraboloïde hyperbolique comme génératrice du toit et espace intérieur idéal pour l'élévation spirituelle ;
- La Colonia Tercio y Terol (es) ;
Oeuvres de Luis Moya Blanco | |||||||||
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Notes et références
modifier- Cabañas Bravo 2001, p. 37.
- (es) « Luis Moya Blanco », sur dbe.rah.es (consulté le ).
- Blanco et Pardo 1942, p. 16.
- Blanco 1988.
- Blanco 2004, p. 126.
- Blanco 2006.
- (es) « Luis Moya Blanco », sur Dialnet (consulté le ).
- González Capitel 1976.
- Blanco 1993.
- Blanco 1993.
- Blanco 1943.
- Blanco 1950, p. 103.
- (es) « COAM - Revita arquitectura COAM - 13 Enero 1960 », sur coam.org, (consulté le ).
- González 1935.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (es) Luis Moya Blanco et Enrique Huidobro Pardo, « Suburbios de Madrid, Poblados: Barrios del Tercio y Cerro Palomeras », Revista Nacional de Arquitectura, nos 10-11, (ISSN 0211-3376).
- (es) Luis Moya Blanco, « Casas abovedadas en el barrio de usera. Construida por la direccion general de arquitectura », Revista Nacional de Arquitectura, no 14, (ISSN 0211-3376).
- (es) Luis Moya Blanco, « Frank Lloid Wright », Revista Nacional de Arquitectura, no 99, , p. 103 (ISSN 0211-3376).
- (es) Luis Moya Blanco, « Alrededor de Hipódamo de Mileto: Comentarios sobre la trilogía de Luis Cervera Vera », Academia: Boletín de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, no 67, , p. 53-90 (ISSN 0567-560X).
- (es) Luis Moya Blanco, Bóvedas tabicadas : segunda parte del libro « La arquitectura cortés y otros escritos », correspondiente a la colección Textos dispersos, que se publica por separado y en facsímil por su condición singular y específica, Madrid, Colegio Oficial de Arquitectos de Madrid, (ISBN 84-7740-074-1).
- (es) Luis Moya Blanco, La arquitectura cortes y otros escritos, Madrid, Colegio Oficial de Arquitectos de Madrid, (ISBN 84-7740-075-X).
- (es) Luis Moya Blanco, « Proyecto Residencial en la Región urbana de Madrid (I) : La nueva vivienda pública. El caso de Madrid: La nueva vivienda pública. El caso de Madrid », Urban, no 9, (ISSN 1138-0810).
- (es) Luis Moya Blanco, « Estudio de medidas de movilidad ambiental en el entorno europeo », Cuadernos de investigación urbanística, no 49, , p. 5-87 (ISSN 1886-6654).
- (es) Luis Moya González, « Concurso de anteproyectos para la construcción de un edificio destinado a Hogar-Escuela de huérfanos de Correos, en la Ciudad Universitaria de Madrid:Anteproyecto de Luis Moya Blanco, arquitecto. Primer premio », Arquitectura: órgano de la Sociedad Central de Arquitectos, no 2, , p. 45-51 (ISSN 0211-3384).
- (es) Miguel Cabañas Bravo, El arte español del siglo XX : su perspectiva al final del milenio, Madrid, CSIC, .
- (es) Javier García-Gutiérrez Mosteiro (es), Dibujo y proyecto en la obra de Luis Moya, E.T.S. Arquitectura, .
- (es) Antón González Capitel, La arquitectura de Luis Moya Blanco, E.T.S. Arquitectura, .
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :