En France, l'appellation de lycée d’État a été appliquée à des établissements scolaires entre 1960 et 1985, même si certains peuvent avoir conservé, après 1985, l'appellation ancienne.

Certains de ces « lycées d’État » ont été créés sous le régime de la loi du 11 floréal an X () et sont issus des anciennes écoles centrales, voire remontaient à des institutions d'Ancien Régime. Ces lycées étaient au nombre de 37 en 1808, au moment de la création de l'Université impériale[1].

D'autres lycées ont été créés par la suite, souvent à partir d'un établissement municipal pris en charge par l'État. À la suite de la réforme de 1959, les « collèges classiques et modernes » ont été renommés en « lycées » (municipaux ou nationalisés), les établissements qui s'appelaient déjà « lycées » devenant alors des « lycées d’État ».

La même réforme de 1960 a également créé des « lycées techniques d'État » remplaçant les écoles professionnelles et les écoles nationales d'enseignement technique.

À la suite des lois de décentralisation, l'ensemble des lycées a été confié aux régions avec le statut d'établissement public local d'enseignement (EPLE), à l'exception de quelques établissements qui, pour des raisons historiques, sont restés entièrement à la charge de l'État[2].

Pour les établissements relevant du ministère de l'agriculture :

Pour les établissements relevant du ministère de l'éducation nationale :

Notes et références

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  1. A. Léon, P. Roche, Histoire de l'enseignement en France, p. 64.
  2. La liste de ces établissements figure désormais à l'article D. 211-12 du Code de l'éducation largement remanié en 2014 par le décret 2014-1548 du 19 décembre 2014.