Lytta Basset

philosophe et théologienne protestante suisse

Lytta Basset, née le à Raiatea en Polynésie française, est une philosophe et théologienne protestante franco-suisse. Elle est pasteur de l'Église réformée à Genève, et professeure de théologie pratique à Lausanne et Neuchâtel. Elle est l'autrice de plusieurs ouvrages spirituels, notamment Sainte Colère (2002), où, à travers les figures de Jacob, Job et Jésus, elle développe la thèse selon laquelle c'est par la colère que se construit une foi adulte et personnelle.

Lytta Basset
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
RaiateaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Lytta JacotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Albert Jacot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Madeleine Verdeil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Biographie

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Lytta Jacot naît le à Raiatea en Polynésie française, fille du pasteur missionnaire Albert Jacot et de son épouse, la poète Madeleine Jacot-Verdeil (1919-2015)[1],[2],[3],[4]. Elle fait des études de philosophie à Montpellier et de théologie à la faculté de théologie protestante de Strasbourg et durant une année à l'United Theological College de Bangalore (en Inde)[5]. Elle enseigne à Téhéran, Djibouti et Genève, puis fait des stages pastoraux à Boston et Genève, et elle est consacrée pasteur en 1986[5]. Elle est assistante à la faculté de théologie de l'université de Genève en 1985 et soutient en 1993 une thèse en théologie pratique, intitulée « De l'abîme du mal au pouvoir de pardonner. Une mise en perspective de la culpabilité », publiée sous l'intitulé Le pardon originel. De l'abîme du mal au pouvoir de pardonner[5].

Elle est pasteure, aumônière des hôpitaux, professeure de théologie pratique aux universités de Lausanne, puis de Neuchâtel[5]. Elle s'intéresse particulièrement au domaine de l’accompagnement spirituel, de la relation d’aide, de l’articulation entre spiritualité et sciences humaines[6],[7],[8],[9].

Lytta Basset dirige la revue internationale de théologie de l'Université de Neuchâtel La chair et le souffle[10]. Elle est également une militante engagée dans plusieurs associations pour le développement durable et contre la violence[11].

Notes et références

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  1. Patrick Cabanel, « Madeleine Jacot-Verdeil », dans André Encrevé et Patrick Cabanel (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : H-L, t. III, Paris, Max Chaleil, (ISBN 9782846213332), p. 239.
  2. Claire Lesegrétain, « Lytta Basset, guérir du malheur », La Croix,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  3. Le Temps, « De Tahiti à Genève, via Strasbourg », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Auteur : Lytta Basset », sur www.puf.com.
  5. a b c et d André Encrevé, « Lytta Madeleine Moerai Basset (née Jacot) », dans André Encrevé et Patrick Cabanel (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : A-C, t. II, Paris, Max Chaleil, (ISBN 9782846211901), p. 186.
  6. « CV de Lytta Basset ».
  7. Henri Tincq, « Lytta Basset, compagne des affligés », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Conférences de Lytta Basset 2020.
  9. Lytta Basset, professeure à l'Université de Neuchâtel: « J'ai découvert un autre Dieu ».
  10. nouvelle revue "La Chair et le Souffle"
  11. compétences des professeur-e-s
  12. « Le prix de littérature religieuse » sur le site du Syndicat des libraires de littérature religieuse (SLLR) (consulté le 30 mars 2017)
  13. Livre écrit à la suite du suicide de son fils de 24 ans en 2001.
  14. « Valeur cardinale de bien des religions, la compassion est aujourd'hui mal comprise. En quoi se différencie-t-elle de l'amour et de la charité ? Comment ne pas la confondre avec l'empathie passive envers ceux qui sont touchés par le malheur du monde qui s'étale sur nos écrans ? La compassion avec les plus fragiles n'est-elle pas un obstacle à la justice sociale ? Réunissant théologiens et penseurs chrétiens, mais aussi juifs et bouddhistes, Lytta Basset nous invite à découvrir une compassion non pas innée, mais acquise de haute lutte ; non pas passive, mais active et, pour tout dire, militante. »

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Vidéos

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Liens externes

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