Mário Juruna

homme politique brésilien

Mário Juruna, né le à Barra do Garças (Mato Grosso) et mort le à Brasilia, est un chef indigène et un homme politique brésilien, qui fut le premier député fédéral indigène[1].

Mário Juruna
Fonction
Député fédéral de Rio de Janeiro
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
BrasiliaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Tsitsina Xavante (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Œuvres principales
O Gravador do Juruna (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Fils du chef du village xavante de Namurunjá, Mário Juruna devient chef à son tour à l'âge de 17 ans et entre alors en contact avec l'extérieur. Il se fait connaître dans les années 1970 en luttant pour le respect des terres indigènes auprès de l'administration brésilienne. Il prend l'habitude d'enregistrer toutes ses conversations avec les agents qu'il rencontre et ces enregistrements lui servent à prouver que ceux-ci ne tiennent souvent pas leur parole[2]. Il publie par la suite un livre à ce sujet, O gravador do Juruna (1983)[1].

En 1980, il brave l'interdiction de sortir du pays et se rend à Rotterdam pour présider le quatrième Tribunal Bertrand Russel des Droits de l'Homme. Il organise aussi le premier Sommet des peuples indigènes du Brésil, qui réunit 644 chefs indigènes[2].

En 1982, il est élu député fédéral dans l'État de Rio de Janeiro pour le Parti démocratique travailliste. Au Congrès national, il est à l'origine de la création de la Commission permanente de l'Indien, dont il est le premier président. Cette commission met au jour de nombreuses questions relatives aux peuples indigènes. Il n'est pas réélu en 1986 et échoue à nouveau lors des élections de 1990 et de 1994[1].

Il meurt des suites du diabète sucré à l'âge de 58 ans[2].

Références modifier

  1. a b et c «MÁRIO JURUNA», Portail de la chambre des députés (pt)
  2. a b et c «Cacique Mario Juruna Deputado Federal», Gazeta de Beirute, 25 août 2013 (pt)