Mélodie Nelson
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Ne doit pas être confondu avec Histoire de Melody Nelson.
Mélodie Nelson est une autrice et journaliste québécoise originaire de Repentigny.
| Activité principale |
Autrice, chroniqueuse |
|---|
| Langue d’écriture | Français |
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| Genres |
Roman, poésie |
Biographie
modifierMélodie Nelson est originaire de Repentigny et réside à Montréal[1].
Elle obtient un baccalauréat en études littéraires ainsi qu'un certificat en histoire de l’art à l'Université du Québec à Montréal. Elle étudie actuellement en bibliothéconomie[1].
Elle publie en 2010 l’autobiographie littéraire Escorte, basée sur son expérience personnelle en tant que travailleuse du sexe. Son livre, publié aux éditions Transit, sera traduit en anglais chez le même éditeur. Mélodie se lance ensuite dans la fiction et publie le roman Juicy en 2017, une parodie de roman Harlequin[2].
Elle travaille comme chroniqueuse et journaliste, entre autres auprès du Journal de Montréal[3], le journal 24heures[4] et Urbania[5]. Elle a également publié des textes dans les revues littéraires québécoises Moebius et Estuaire.
Revendiquant le droit des femmes d'utiliser leur corps selon leur libre arbitre, Mélodie est venue à la défense d'une étudiante de l'UQAM, Hélène Boudreau, qui a été attaquée en justice par son université parce que cette dernière avait publié des photos explicites accompagnées du logo de l’établissement[6],[7]. Mélodie avait publié sur son compte Instagram en avril 2021 : « Moi aussi, je suis diplômée de l’UQAM. J’ai payé mes études en travaillant comme escorte et serveuse sexy. Les travailleuses du sexe méritent le respect »[6].
En 2019, Mélodie compte parmi les 22 finalistes du Prix de la poésie de Radio-Canada pour son poème nous sommes les filles qui mourront sans être remarquées[8].
Depuis décembre 2020, elle co-écrit Nouvelles intimes, une infolettre publiée sur la plateforme Substack, en collaboration avec la journaliste Natalia Wysocka. Ses articles traitent de sujets jugés tabous, dont notamment l'industrie du travail du sexe[9].
En 2022, elle publie La mécanique des désirs, un roman mi-autobiographique[1]. Lors de la promotion de son livre, elle déclare vouloir normaliser le métier de travailleuse du sexe pour qu'il soit considéré comme un travail à proprement parler et qu'il soit « dans un cadre de droit »[10].
Œuvres
modifierRécits autobiographiques
modifier- Escorte : Autobiographie littéraire, Montréal, Transit, , 203 p. (ISBN 978-1-926745-42-8)
- (en) Escort girl : A personal memoir, Montréal, Transit, , 189 p. (ISBN 978-1-926-74549-7)
Romans
modifier- Juicy : Une idylle à quatre pattes, Montréal, Les éditions de Ta mère, , 178 p. (ISBN 978-2-924670-26-2)
- La mécanique des désirs, Éditions Château d'encre, coll. « Walkyries », , 184 p. (ISBN 978-2-924847-24-4)
Chapitre de livres, anthologies, collectifs et autres
modifier- Je suis indestructible (Sous la direction littéraire de Roxanne Guérin et Tanya St-Jean), Éditions Somme toute, , 160 p. (ISBN 978-2-89794-100-0)
- Jean-Marc Beausoleil (préface de Mélodie Nelson), Pornodyssée : Une saison dans l'industrie pornographique québécoise, Montréal, Éditions Somme toute, (ISBN 978-2-897-94163-5)
- Une nouvelle dans Douze histoires de plage et une noyade, Montréal, Coups de tête, 2015, 300 p.(ISBN PR965610)[11]
- Un chapitre dans J'irai me crosser sur vos tombes d’Édouard H. Bond, Les Éditions Numeriklivres, 2010, (ISBN 9782919248186)[12],[11]
- Ce qu'un jeune mari devrait savoir (une oeuvre collective), Montréal, Éditions Marchand de feuilles, , 212 p. (ISBN 978-2-925-05913-4), « Chronique pour un mari parfait »
- Nos hontes vous reviendront armées (sous la direction de Mélodie Drouin), Hamac, , 128 p. (ISBN 978-2-925-08764-9)
- Nuits magiques (sous la direction de Laurie Dupont), Montréal, KO Éditions, (ISBN 978-2-924-96598-6)
Prix et honneurs
modifier- 2019 : Finaliste du Prix de poésie de Radio-Canada (pour nous sommes les filles qui mourront sans être remarquées)[13]
Références
modifier- Silvia Galipeau, « La mécanique des désirs: Escorte, amante, amie, et aujourd’hui… mère », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- « Mélodie Nelson », sur www.salondulivredemontreal.com (consulté le )
- « Mélodie | Le Journal de Montréal », sur www.journaldemontreal.com (consulté le )
- « Mélodie Nelson | 24 heures », sur www.24heures.ca (consulté le )
- « Mélodie Nelson - URBANIA », sur urbania.ca (consulté le )
- « Mouvement de soutien pour l’étudiante poursuivie par l’UQAM », sur La Presse, (consulté le )
- « Tolérer n’est pas valoriser », sur TVA Nouvelles (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « nous sommes les filles qui mourront sans être remarquées, de Mélodie Nelson, finaliste du Prix de poésie 2019 | Prix de la création », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Annabelle Caillou, « Des journalistes s’invitent dans votre boîte courriel », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Mélodie Nelson et la mécanique des désirs », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
- « Moi moi moi », sur Mélodie Nelson, (consulté le )
- Édouard H. Bond, J'irai me crosser sur vos tombes, Les Éditions Numeriklivres, (ISBN 978-2-919248-18-6, lire en ligne)
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « nous sommes les filles qui mourront sans être remarquées, de Mélodie Nelson | Prix de la création | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
