Mélusine von der Schulenburg

aristocrate allemande

Ehrengard Mélusine von der Schulenburg, née le à Emden dans la principauté archiépiscopale de Magdebourg et morte le , est la principale maîtresse du roi George Ier de Grande-Bretagne.

Mélusine von der Schulenburg
Titre de noblesse
Duchesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Melusine von der SchulenburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ehrengard Melusine von der SchulenburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Gustavus Adolphus von der Schulenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Petronella Ottilie von Schwencke (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
Luise Sophia von der Schulenburg, Countess of Dölitz (d)
Petronella Melusine von der Schulenburg (en)
Margaret Gertrude von der Schulenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Son père est Gustavus Adolphus, baron von der Schulenburg[1], conseiller privé du prince-électeur de Brandebourg[2]. Son frère est le maréchal Johann Matthias von der Schulenburg, et Dorothea von Velen sa cousine germaine.

Demoiselle d'honneur de Sophie de Hanovre, elle devient la maîtresse de son fils, le prince-électeur de Hanovre Georges Louis. George Louis devient électeur de Brunswick-Lunebourg en 1698, puis roi de Grande-Bretagne (en tant que « George Ier ») en 1714.

Mélusine s'installe avec lui en Angleterre. Le elle est nommée duchesse de Munster, marquise de Dungannon, comtesse de Dungannon et baronne de Dundalk, dans la Pairie d'Irlande. Le elle est nommée duchesse de Kendal, comtesse de Feversham et baronne de Glastonbury, dans la Pairie de Grande-Bretagne[3]. En 1723, Charles VI, empereur du Saint Empire romain, la nomme princesse de Eberstein. Cette dernière création appuie la théorie selon laquelle elle avait épousé le roi en secret[4]Robert Walpole dit d'elle qu'elle était « reine d'Angleterre comme personne ne l'a été »[5] (l'épouse officielle de George, Sophie, est alors en prison depuis leur divorce en 1694).

La duchesse de Kendal est alors une femme crainte, qui use de son influence auprès du roi. En Angleterre, elle vit principalement à Isleworth, dans le Middlesex[6]. Elle obtient d'importantes sommes d'argent en vendant des titres ou des droits de brevet, notamment le privilège de fournir à l'Irlande de nouvelles pièces de monnaie en cuivre à William Woord, un marchand de Wolverhampton[7].

Après la mort de George, elle adopte un corbeau qu'elle dit être la réincarnation du roi[8]. Elle meurt, non mariée, le .

Descendance

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Nom Naissance Mort Notes
Anne-Louise-Sophie von der Schulenburg 1692 1773 Mariage en 1707 avec Ernst August Philipp von dem Bussche-Ippenburg
Melusina von der Schulenburg 1693 1778 Mariage en 1733 avec Philip Stanhope, 4e comte de Chesterfield ; pas d'enfant
Margerite-Gertrude von Oeynhausen 1701 1726 Mariage en 1722 avec Albert-Wolfgang de Schaumbourg-Lippe ; deux enfants

Références

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  1. Darryl Lundy, « p. 10507 Ermengarde Melusina Baronin von der Schulenburg », The Peerage
  2. (en) Melville Henry Massue marquis de Ruvigny, The Nobilities of Europe, The Nobilities of Europe, Adamant Media Corporation, (ISBN 1-4021-8561-8, lire en ligne), p. 380
  3. « Mistress of George I and his questionable mouthpiece », HISTORICAL FIGURES FOUNDATION
  4. « Enter the Hanoverians », (consulté le )
  5. « The Monarch and the Maypole »
  6. « the Duchess of Kendal »
  7. « The Encyclopaedia Britannica : a dictionary of arts, sciences, literature and general information », sur archive.org (consulté le )
  8. Deary, Terry. Cruel Kings and Mean Queens. London: Scholastic, 1995. p. 42.