Mission d'observation des Nations unies en Géorgie
La Mission d'observation des Nations unies en Géorgie (MONUG) (en anglais UNOMIG pour United Nation Observer Mission In Giorgia) a été créée le par la résolution 858 du Conseil de sécurité des Nations unies pour veiller au respect du cessez-le-feu signé le 27 juillet entre la Géorgie et la république autonome d'Abkhazie, en particulier dans la ville de Soukhoumi[1].
Quatre-vingt-huit militaires furent déployés dans la région et le mandat est régulièrement renouvelé depuis. La mission s'est achevée le à la suite de la Guerre russo-géorgienne, dont un membre du conseil de Sécurité est acteur[1].
Présentation
modifierLe mandat de la MONUG est de :
- vérifier le respect de l'accord de cessez-le-feu du entre le gouvernement géorgien et les autorités abkhazes de Géorgie, en accordant une attention particulière à la situation dans la ville de Soukhoumi ;
- enquêter sur les informations faisant état de violations du cessez-le-feu ;
- essayer de régler les incidents de ce genre avec les parties concernées ;
- faire rapport au Secrétaire général sur l'exécution du mandat, y compris sur les violations de l'accord de cessez-le-feu.
Plusieurs amendements ont modifié ces composantes au fil des ans (création de la mission de CIVPOL (CIVilian POLice), modification de la composition ou extension du mandat, etc.).
Le , par sa résolution 1666, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la MONUG jusqu’au .
Site d'intervention
modifierLa région de conflit se situe sur le territoire Abkhaze, c'est-à-dire, entre la côte nord-est de la mer Noire, la rivière Psov dans l'ouest (frontière Russe), la rivière Inguri dans l'est (Cease Fire Line - CFL) et aux pentes sud du Caucase. La zone de sécurité sur le côté géorgien commence à l'Inguri River. L'Inguri River formait la frontière naturelle entre l'ancienne SSR d’Abkhazie et l'ancienne SSR de Géorgie, au temps des soviets.
Composition
modifierEffectifs
modifierAu , les effectifs étaient les suivants : 131 personnels en uniforme, y compris 120 observateurs militaires et 11 agents de police ; appuyés par 2 sous-officier (personnel médical), du personnel civil recruté sur le plan international (94) et local (186) et 2 volontaires de l'ONU
Pays fournissant des effectifs militaires
modifierAlbanie, Allemagne, Autriche, Bangladesh, Croatie, Danemark, Égypte, États-Unis, fédération de Russie, France, Grèce, Hongrie, Indonésie, Jordanie, Pakistan, Pologne, république de Corée, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine et Uruguay.
Pays fournissant des agents de police (mission CIVPOL)
modifierAllemagne, fédération de Russie, Ghana, Inde, Pologne et Suisse.
Détails
modifierLa MONUG est une mission « sans famille ». La durée de séjour d'un observateur français est généralement de 6 mois mais peut aller jusqu'à deux ans. La plupart des observateurs étrangers ont une durée de séjour d'environ un an.
Liens internes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifier- Jocelyn Coulon, Dictionnaire mondial des opérations de paix : 1948-2011, Athéna Editions, , 313 p. (ISBN 978-2924142080), p. 95