Madaba
Madaba[1], chef-lieu de la subdivision de Madaba, est une ville de 86 000 habitants en Jordanie à 30 km au sud d’Amman au bord de la route des Rois qui mène à Kerak et à Pétra.
Madaba مادبا | ||
Administration | ||
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Pays | Jordanie | |
Province | Madaba | |
Démographie | ||
Population | 86 372 hab. (2009) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 31° 43′ 00″ nord, 35° 47′ 41″ est | |
Altitude | 763 m |
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Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Jordanie
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Histoire de Madaba
modifierLa ville est citée dans la Bible. La route romaine et les vestiges de l’architecture urbaine sont toujours présents dans le centre de la ville moderne. Madaba est réputée pour ses mosaïques[2] byzantines et umayyades. La plupart des mosaïques se trouvent au nord de la ville. Pendant l’époque byzantine – Umayyade, dans la partie nord – traversée par une route romaine bordée de colonnes – furent construits l’église de la Carte de la Palestine, la salle Hippolyte, l’église de la Vierge, l’église du prophète Elias avec une crypte, l’église des Saints-Martyrs (Al-Khadir), le Palais Brûlé et l’église de la famille Szunna. La plus célèbre de ces mosaïques est la carte de Madaba, datant du VIe siècle, dans l'église saint-Georges.
L’église des Apôtres date de l’époque de l’archevêque Sergius, en 578. Une médaille centrale représente la mer (« thalassa ») figurée par une femme qui porte dans sa main gauche un drapeau ressemblant à du caoutchouc. Son bras droit est orné de bracelets.
L’église de la Vierge date de la fin du VIe siècle, elle a été construite sur la route romaine en utilisant des vestiges d’un monument romain. Les mosaïques de l’église ont été restaurées pendant l’époque umayyade.
Musée
modifierLe Musée archéologique a été créé en 1962. Il abrite notamment la mosaïque Satyros, celle d’une danseuse, la mosaïque du Paradis et l’église de Suwaytha.
Notes et références
modifier- arabe : mādabā, مادبا
- The Madaba Map Centenary 1997 : Travelling through the Byzantine Umayyad Period. Studium Biblicum Franciscanum Collectio Maior, 40, Jerusalem, 1999 (en part. Y. Tsafrir, A. Ovadiah et N. Duval [2e éd. Beyrouth, 2003]).