Madame Satã (film)
Madame Satã est un film franco-brésilien réalisé par Karim Aïnouz, sorti en 2002. Il est inspiré de la vie de Madame Satã.
Réalisation | Karim Aïnouz |
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Scénario |
Karim Aïnouz Marcelo Gomes Sérgio Machado Mauricio Zacharias |
Pays de production |
Brésil France |
Genre | Drame |
Durée | 105 minutes |
Sortie | 2002 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
En , le film est inclus dans la liste établie par l'Association brésilienne des critiques de cinéma (Abraccine) des 100 meilleurs films brésiliens de tous les temps[1].
Synopsis
modifierAu début du XXe siècle, dans les quartiers chauds de Rio de Janeiro, un homme, João Francisco, se fait remarquer par ses mœurs libres, sa liberté, ses bagarres et ses excentricités.
Il protège une femme et des enfants, ainsi qu'un jeune prostitué travesti avec qui il arnaque des clients. Un jour, João Francisco est attiré par un jeune homme, lequel est tout autant attiré par lui. Cependant, le jeune homme est aussi roué que lui.
Fiche technique
modifier- Scénario : Karim Aïnouz, Marcelo Gomes, Sérgio Machado et Mauricio Zacharias
- Réalisation : Karim Ainouz
- Production : Isabel Diegues, Maurício Andrade Ramos et Walter Salles
- Musique originale : Sacha Amback et Marcos Suzano
- Photographie : Walter Carvalho
- Décors : Marcos Pedroso
- Montage : Isabela Monteiro de Castro
- Durée : 105 minutes
- Pays : Brésil / France
- Langue : portugais
- Format : couleur
Distribution
modifier- Lázaro Ramos : João Francisco dos Santos/Madame Satã
- Marcélia Cartaxo : Laurita
- Flavio Bauraqui : Tabu
- Fellipe Marques : Renatinho
- Renata Sorrah : Vitória
- Emiliano Queiroz : Amador
- Giovana Barbosa : Firmina
- Ricardo Blat : José
- Guilherme Piva : Álvaro
- Marcelo Valle : Delegado
- Floriano Peixoto : Gregório
- Gero Camilo : Agapito
Commentaires
modifierLe film repose sur un personnage réel, João Francisco dos Santos (1900-1976), devenu légendaire sous le nom de Madame Satã. Cet homme noir athlétique du quartier de Lapa à Rio, connu pour être voleur, travesti, père adoptif de sept enfants, symbolise aussi l'affirmation de la culture afro-brésilienne après l'abolition de l'esclavage (1888).
Distinctions
modifier- Sélection officielle au Festival de Cannes 2002.
- Meilleur acteur, meilleure actrice, meilleure déco, meilleurs costumes et meilleur maquillage aux Grande Prêmio do Cinema Brasileiro en 2003.
- Meilleur acteur et Kodak Award au Festival international du film d'amour de Mons en 2003.
- Prix du Jury pour le meilleur premier prix au Festival du film de La Havane.
- Prix de la meilleure photographie au Festival international de film indépendant de Buenos Aires en 2003.
- Hugo d'or du meilleur film au Festival du film international de Chicago en 2003.
Notes et références
modifier- (pt) « Abraccine organiza ranking dos 100 melhores filmes brasileiros », sur abraccine.org, (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Présentation du film sur le site du Ministère des Affaires étrangères