Mae Murray

actrice américaine (1885–1965)
Mae Murray
Description de cette image, également commentée ci-après
Mae Murray en 1924.
Nom de naissance Marie Adrienne Koenig
Naissance
New York (New York), États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 79 ans)
Woodland Hills, États-Unis
Profession Actrice
danseuse
Films notables La Veuve joyeuse

Marie Adrienne Koenig, connue sous le nom de scène Mae Murray (née le à New York, en New York[1] et morte le (à 79 ans) à Woodland Hills, un quartier de Los Angeles) est une danseuse et actrice américaine, qui fit l'essentiel de sa carrière à l'époque du cinéma muet,

Mae Murray est également connue sous les surnoms de « la fille aux lèvres piquées par une abeille » et « le gardénia de l'écran. »

Biographie modifier

Mae Murray commence la danse à Broadway en 1906 avec Vernon Castle. En 1908, elle rejoint la troupe des Ziegfeld Follies, où elle devient chef de rang en 1915. Elle est alors, comme beaucoup de jeunes femmes de l'époque, influencée par le style des Brinkley Girls de l'autrice Nell Brinkley[2]. Elle devient progressivement une star, à la fois aux États-Unis et en Europe, se produisant avec les plus grands danseurs masculins de l'époque, tels Clifton Webb, Rudolph Valentino ou John Gilbert.

Elle fait sa première apparition au cinéma en 1916 dans To Have and to Hold. Dans le film The Primrose Ring (1917), elle apprécia tellement la petite Gretchen (Loretta Young, trois ans) qu'elle voulut l'adopter. Malgré le refus de sa mère, la jeune fille fut autorisée à vivre deux ans avec la star.

Elle devient rapidement l'une des valeurs sûres de la Metro-Goldwyn-Mayer, avec des films tels que Delicious Little Devil ou Big Little Person en 1919, où elle partage à nouveau la vedette avec Rudolph Valentino. Elle tourne quasi exclusivement avec son mari Robert Z. Leonard, sur des sujets parfois signés Edmund Goulding ou elle-même (Face Value, Modern Love, Danger, Go Slow), faisant des exceptions pour Léonce Perret et George Fitzmaurice. Au sommet de sa popularité, elle crée sa propre société de production avec le réalisateur John M. Stahl, et même si le succès critique n'est pas toujours au rendez-vous, les films sont rentables.

Son rôle le plus connu reste sans doute celui de Sally O'Hara dans La Veuve joyeuse d'Erich von Stroheim en 1925, avec John Gilbert. La star tourne encore une poignée de films, signés Christy Cabanne ou Dimitri Buchowetzki, malheureusement King Vidor ne lui offrit qu'une figuration dans Mirages, paraît-il inspiré par la vie de Murray.

Cependant, l'avènement du cinéma parlant lui sera fatal, comme à beaucoup, et sa carrière décline lentement. En 1931, le film parlant Bachelor Apartment de Lowell Sherman (ancien partenaire chez Robert Z. Leonard) est sévèrement reçu par la critique, mettant en péril la carrière des deux acteurs au sein du nouveau cinéma parlant.

David Mdivani et Mae Murray en 1926.

Sa carrière ne fait que plonger lorsque son quatrième mari, le « Prince » David Mdivani (un noble géorgien dont le frère a épousé Pola Negri) devient son agent et la convainc de quitter la MGM. Elle ne tourne plus et finit sa vie dans la pauvreté, dans une maison de retraite pour gens du spectacle. Elle meurt en 1965, elle est enterrée au Valhalla Memorial Park Cemetery, à North Hollywood, en Californie.

Filmographie modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Michael G. Ankerich, Mae Murray: The Girl with the Bee-Stung Lips, University Press of Kentucky, 2012, 392 pages

Notes et références modifier

  1. Michael G. Ankerich (Brownlow, Kevin), Mae Murray: The Girl with the Bee-Stung Lips, University Press of Kentucky, , 9–11 p. (ISBN 978-0-813-13690-5)
  2. (en) Trina Robbins, Pretty in Ink : north american women cartoonists 1896-2013, Seattle, Fantagraphics Books, , 181 p. (ISBN 978-1-60699-669-0), p. 32.

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