Maeonius
Maeonius est un parent d'Odénat, prince de Palmyre, et son assassin. Son existence sous ce nom est toutefois douteuse.
Maeonius | |
Usurpateur romain Empereur de Palmyre | |
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Zénobie condamant Maeonius à mort, Musée des beaux-arts de Rouen, fin XVIe siècle | |
Règne | |
c.267 Syrie |
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Empereur | Gallien |
Période | Les « Trente Tyrans » |
Précédé par | Odénat |
Co-usurpé par | Zénobie |
Suivi de | Zénobie |
Biographie | |
Décès | c.267 |
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Biographie
modifierLe nom de Maeonius n'est mentionné que par quelques lignes dans la Vie des Trente Tyrans[1]. Il assassina Odénat et son fils Herodes. Selon la même biographie, il aurait été le cousin d'Odénat et un homme à la vie dissolue, bien qu'il se soit entendu avec Zénobie dans un premier temps car partageant sa jalousie pour Herodes, fils d'Odénat d'un premier lit et héritier de celui-ci. D'après l’Histoire Auguste, Maeonius n'eut pas eu le temps de régner puisqu'il fut tué par les soldats après avoir pris le titre d'Empereur. Selon André Chastagnol, si Odenath fut effectivement assassiné, le personnage de Maeonius et son caractère dissolu sont une invention de l'auteur de l’Histoire Auguste, comme l'écrivain fictif du nom de « Maeonius Astyanax » qu'il cite auparavant dans la vie de Macrien[2],[3].
L'assassinat d'Odénat par un membre de sa famille est bien attesté par le continuateur anonyme de Dion Cassius, qui l'appelle Rufinus[4], par Georges le Syncelle qui l'appelle également Odénat[5] et par Jean Zonaras qui le mentionne sans citer de nom mais en fait le neveu d'Odénat et indique qu'il fut tué immédiatement après son meurtre[6].
Notes et références
modifier- Histoire Auguste, Les trente tyrans, XV et XVII
- Histoire Auguste, Les trente tyrans, II
- Histoire Auguste, traduction et commentaires d’André Chastagnol, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1994, (ISBN 2-221-05734-1), p. 848
- Fragments de Dion Cassius, 166
- Georges le Syncelle, I, p. 717
- Jean Zonaras, XII, 23 et 24
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Histoire Auguste, traduction et commentaires d’André Chastagnol, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1994, (ISBN 2-221-05734-1)