Maggy Monier

peintre française
Maggy Monier
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marguerite Beck
Autres noms
Marguerite Poirion, Marguerite Monier
Nationalité
Activité
Vue de la sépulture.

Maggy Monier, dite aussi Margaret Mounier ou Marguerite Mounier[réf. nécessaire], née Marguerite Beck le dans le 6e arrondissement de Paris et morte le à Châtenay-Malabry, est une peintre et illustratrice française. Elle a notamment illustré des beaux livres et des cartes postales art déco.

Biographie modifier

Jeunesse et famille modifier

Maggy Monier naît sous le nom de Marguerite Beck en 1887 à Paris, fille naturelle de Marie Beck, gouvernante[1]. En 1894, elle est légitimée par le mariage de sa mère avec Paul Poirion, dont elle prend le patronyme. À l'âge de 18 ans, elle devient Mme Marguerite Monier en épousant à Châtenay-Malabry le sculpteur Émile Monier[2], fils de Joseph Félix Monier, écrivain et homme politique[3].

Sépulture de Maggy Monier, cimetière ancien de Châtenay-Malabry

Carrière modifier

Sous le nom de Maggy Monier, elle a exposé en 1925 à la galerie G.-L Manuel frères[4], en 1926 [5], au Salon des indépendants en 1927[6].

Elle a principalement illustré pour les éditions Nilsson.

Morte en 1965 à Châtenay-Malabry[1], elle repose au cimetière ancien de Châtenay-Malabry, aux côtés de son beau-père, mort en 1926, et de son mari, mort en 1970.

Œuvres (illustrations) modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Acte de naissance no 3739, , Paris 6e, Archives de Paris en ligne (avec mentions marginales de légitimation, de mariage et de décès)
  2. Acte de mariage no 4, , Châtenay-Malabry, Archives des Hauts-de-Seine [lire en ligne] (vue 4/12)
  3. « MONIER Joseph, Félix - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
  4. Arts et Décoration, janvier 1926 [1]
  5. « Mme Maggy-Monier nous montre une quarantaine de tableautins, Provence, Bretagne, fleurs, d'un faire très alerte. Elle recherche les simplifications de ton et y atteint. Il y a une valeur d'intimité dans ses aspects de vieilles fileuses bretonnes assises dans la trouée noire de leur porte, qui creuse d'un ton de cave leurs maisons blanches. Ses fleurs sont peintes résolument en clair, et jaillissent toujours d'une simple verrerie blanche. Elles sont vivantes et donnent une jolie note d'art. » Gustave Kahn Mercure de France
  6. [2] : Mme Maggy-Monier peint agréablement un pin des Antilles ; l'église de Romorantin de Maillols, les scènes de vie juive de Manékatz, le portrait de Marcel Gaillard sont de beaux tableaux. [3]
  7. Revue moderne des arts et de la vie, 1922, promotion de l'ouvrage [4]

Liens externes modifier