Mahan Airlines
Mahan Air (Code IATA : W5 ; code OACI : IRM) est la principale compagnie aérienne privée iranienne, basée à Téhéran. La compagnie a été créée en 1992[1].
persan : هواپیمایی ماهان Havāpeymāiye Māhān
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
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W5 | IRM | MAHAN AIR |
Date de création | 1992 |
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Basée à | Aéroport international Mehrabad |
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Autres bases | Aéroport international Imam Khomeini |
Programme de fidélité | Mahan & Miles |
Taille de la flotte | 54 (2023) |
Nombre de destinations | 44 |
Siège social | Téhéran, Iran |
Société mère | Mol-Al-Movahedin Charity Institute |
Effectif | 10,179 (2017) |
Dirigeants | Hamid Arabnejad (Président et CEO) |
Site web | www.mahan.aero |
Histoire
modifierLa compagnie a été créée en 1991 et a commencé ses opérations en . C'est la première compagnie aérienne privée de l'Iran (possédé par Mol-Al-Movahedin Charity Institute). Elle rejoint l'AITA en 2000.
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Un Tupolev Tu-154M de Mahan Air en 1999
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Un Tupolev Tu-154M de Mahan Air en 2005
En 1997, la compagnie commence des vols tout cargo avec deux Iliyushin Il-76TD. En raison de l'embargo contre l'Iran, elle ne peut acquérir des appareils occidentaux neufs. La compagnie les achète donc sur le marché de l'occasion (Airbus A300 en 1999, Airbus A310 en 2001 puis Airbus A320 en 2005.
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Airbus A300B2 de Mahan Air
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Airbus A310-304 de Mahan Air
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Airbus A320-232 de Mahan Air
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Airbus A340-642 de Mahan Air
De à , la compagnie était présente sur la liste noire de l'Union européenne.
Depuis 2019, Mahan Airlines est soumise à des sanctions du département du Trésor des États-Unis pour ses liens avec le corps des gardiens de la révolution islamique que les États-Unis considèrent comme une organisation terroriste. Mahan Airlines est accusée par les États-Unis de transporter des armes et du matériel militaire du corps des gardiens. Le , le département du Trésor des États-unis, sous l'administration Trump, impose des sanctions à deux compagnies aériennes des Émirats arabes unis, Parthia Cargo et Delta Parts Supply, ainsi qu'au propriétaire de Parthia, l'Iranien Amin Mahdavi. Ces deux sociétés sont accusées d'avoir fourni des services et des pièces à Mahan Airlines. L'une des deux compagnies aériennes émiraties fait également face à des accusations criminelles pour violation des réglementations américaines sur le contrôle des exportations par des procureurs fédéraux[2].
Flotte
modifierFlotte actuelle
modifierEn , les appareils suivants sont en service au sein de la flotte de Mahan Air[3],[4]:
Appareils | En service | Commandes | Passagers | Notes |
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Airbus A300-600 | 3 | — | 280 | |
Airbus A310-300 | 9 | — | 176-214 | Plus grand opérateur civile de ce type d'avion |
Airbus A340-300 | 4 | — | 291-299 | +EP-MMC (usage gouvernemental) |
Airbus A340-600 | 3 | — | 308 | ex-Virgin Atlantic |
Boeing 747-400 | 1 | — | 460 | Réintroduit après dix années de stockage |
BAe 146-300 | 12 | — | 100 | |
Total | 33 |
Flotte historique
modifier- Airbus A300B2
- Airbus A300B4
- Airbus A320-200
- Airbus A321-100
- Lockheed L-1011 TriStar
- McDonnell Douglas MD-82
- McDonnell Douglas MD-83
- Tupolev Tu-154M
- Tupolev Tu-204-120
Destinations
modifierMahan Air exploite de nombreuses destinations en Iran et dans des villes du Moyen-Orient ainsi que des destinations internationales et européennes.
La France n'est plus desservie par la compagnie depuis le .
Notes et références
modifier- (en) « Mahan Air / About Us », sur mahan.aero (consulté le ).
- (en) « US hits UAE-based aviation firms with sanctions over Iran », sur Associated Pres (consulté le )
- « planespotters.net/Airline/Maha… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Mahan Airlines Fleet Details and History », sur www.planespotters.net (consulté le )