Mahigan Lepage

Traducteur. - Directeur de collection aux éditions Mémoire d'encrier et aux éditions Publie.net (en 2017). - Membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (en 2017). - Titulaire d'un doctorat (Uni

Mahigan Lepage, né en 1980 en Gaspésie, est un poète, romancier, traducteur et enseignant québécois[1].

Mahigan Lepage
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Biographie
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Distinction

Biographie modifier

Mahigan Lepage Lepage détient un doctorat en études littéraires de l'Université du Québec à Montréal réalisé en cotutelle avec l'Université de Poitiers[1].

Il voyage et réside en Asie de 2012 à 2015[1]. À son retour, il travaille à titre de directeur de collection, correcteur d’épreuves et de traducteur[1]. Il est également chargé de cours au Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal[2].

Comme romancier, il fait paraître plusieurs titres dont Vers l'ouest (Mémoire d'encrier, 2011), Coulées (Mémoire d'encrier, 2012), un livre qui« revisite son enfance et son adolescence à travers trois récits, chacun correspondant à un territoire indissociable de son identité », Fuites mineures (Mémoire d'encrier, 2014), dont l'écriture hyperréaliste « rend justice à cette réalité crue de l’adolescence, dépouillée de fard et de tout artifice », Five Roses (Mémoire d'encrier, 2017) ainsi que Peuplement (Leméac, 2021)[1],[3],[4],[5],[6].

Il fait également paraître deux récits de voyage, soit Carnets du Népal (Éditions Publie.net, 2008) ainsi que Big Bang city (Leméac, 2017)[7],[8]. En poésie, il publie deux titres aux Éditions du Noroît, soit Relief (2011) et Le fleuve colère (2017)[1]. En 2017, Lepage traduit également un roman de Joey Comeau qui s'intitule Surqualifié : lettres d’un désespéré à des sociétés sans visage et qui est publié aux Éditions Mémoire d’encrier[1].

Il est récipiendaire du Prix Émile-Nelligan pour Relief (2012). Le jury mentionne que ce recueil « court-circuite avec audace et habileté les paramètres du récit au profit d’une écriture travaillée de l’intérieur par le trajet ébranlé et tragique de Romu, figure allégorique confrontée à la sauvagerie indifférente de l’espace boréal »[2].

Lapage est aussi finaliste du Prix de la bande à Mœbius pour son texte « trois frontières » (2015)[1],[9],[10].

Œuvres modifier

Fiction modifier

Poésie modifier

Traduction modifier

  • Surqualifié : lettres à des sociétés sans visage, de Joey Comeau, traduit de l'anglais par Mahigan Lepage, Montréal, Mémoire d'encrier, 2017, 123 p. (ISBN 9782897123994)

Prix et honneurs modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
  2. a et b « Mahigan Lepage, lauréat du prix Émile-Nelligan | UQAM », sur Actualités UQAM (consulté le )
  3. David Laporte, « Fuites mineures. Douze tounes de Mahigan Lepage », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, no 252,‎ , p. 66–67 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
  4. « Mahigan Lepage: ouvrir les chemins », sur La Presse, (consulté le )
  5. Tristan Malavoy-Racine, « L’arbre qui cache la forêt », sur Voir.ca (consulté le )
  6. « Hymne à une adolescence enragée. Fuites mineures de Mahigan Lepage - Artichaut magazine », sur artichautmag.com (consulté le )
  7. Christian Desmeules, « Des carnets de voyage nombrilistes et cérébraux », sur Le Devoir, (consulté le )
  8. « Dans la galaxie des mégapoles asiatiques », sur Magazine Spirale (consulté le )
  9. « Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 148,‎ , p. 69–69 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  10. a et b « Le Prix de la bande à Moebius 2015 », Moebius : écritures / littérature, no 149,‎ , p. 5–5 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier