Mahmoud Akot Akok[1] est un activiste[2] politique sud-soudanais et défenseur[3] de la démocratie,[4] actuellement résident en France. Il est connu pour son travail en faveur de la justice, des droits de l'homme et de l'établissement d'une société démocratique au Soudan du Sud. Akot est l'ancien porte-parole[5] du Mouvement National Démocratique (NDM),[6] un parti politique dirigé par le Dr Lam Akol.[7]

Mahmoud Akot
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Biographie
Naissance
(31 ans)
Khartoum
Nom de naissance
Mahmoud Abdelrahman Akot Akok
Nationalité
Soudanais du Sud
Activité
activiste politique
Père
Abdelrahman Akot
Mère
Nyanyiik Alor

Première vie et éducation

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Mahamoud Akot[8] est né le 27 juin 1993 à Khartoum, au Soudan du sud. Son père était un homme politique, ce qui a influencé l'intérêt précoce d'Akot[9] pour les affaires politiques[10].

Akot a terminé ses études primaires et secondaires à Khartoum, où il a démontré un talent précoce dans le domaine de la technologie. En 2018, il est diplômé de l'Université d'Al-Mashreq avec une licence en technologies de l'information[11].

Activisme politique

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Mahmoud Akot a joué un rôle clé dans la politique sud-soudanaise en tant que défenseur de la démocratie et des droits de l'homme. Il a concentré ses efforts sur la lutte contre la corruption et la réforme politique au Soudan du Sud, exprimant ses inquiétudes quant aux obstacles posés par les élites politiques aux processus démocratiques.

Rôle dans le Mouvement National Démocratique (NDM)

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Akot a été le porte-parole du Mouvement National Démocratique (NDM), une organisation politique dirigée par le Dr Lam Akol. Le NDM est un groupe d'opposition de premier plan qui plaide pour une gouvernance démocratique et des réformes politiques au Soudan du Sud.

En août 2023, Akot a démissionné de son poste de porte-parole, citant les "doubles standards" du parti comme raison de son départ. Dans sa lettre de démission, il a exprimé sa déception face aux dynamiques internes du parti, qu'il considérait comme contre-productives par rapport aux objectifs du mouvement visant à instaurer la démocratie. Sa démission a été largement rapportée par les médias régionaux[12],[13].

Plaidoyer pour la démocratie et les droits de l'homme

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Tout au long de sa carrière, Akot s'est exprimé sur des questions liées à la corruption et à la gouvernance au Soudan du Sud. Il a rédigé des articles d'opinion et participé à des discussions publiques sur le rôle des élites politiques sud-soudanaises dans le blocage des progrès démocratiques.

Dans un article d'opinion publié en 2024, Akot a critiqué le gouvernement sud-soudanais pour sa corruption généralisée, qualifiant cela d'échec collectif des élites politiques de la nation à favoriser une société transparente et démocratique. Il a également exprimé son inquiétude quant à la lutte de l'opposition pour atteindre la maturité politique et aux défis auxquels elle est confrontée dans la transition des mouvements armés vers des organisations politiques viables[14],[15].

Dans une autre interview, Akot a discuté de son rôle dans la réorganisation de postes clés du gouvernement dans les juridictions locales, citant le remplacement d'un commissaire de comté en juillet 2023 dans le cadre de ses efforts pour garantir une bonne gouvernance au niveau local [16].

Notes et références

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  1. (en-US) Chany Ninrew, « OPINION: The Opposition in South Sudan: Between Reality and the Challenges of Political Maturity », sur Eye Radio, (consulté le )
  2. (en-US) umajulius, « South Sudan parties lack political will to hold elections: NDM », sur Sudan Tribune, (consulté le )
  3. (en-US) Chany Ninrew, « NDM condemns attack on Adidiang IDPs camp », sur Eye Radio, (consulté le )
  4. (en-US) Chany Ninrew, « Dr. Lam's NDM calls for equal political space ahead of elections », sur Eye Radio, (consulté le )
  5. (en-US) Chany Ninrew, « Dr Lam's party spokesperson resigns, alleging 'bad leadership' », sur Eye Radio, (consulté le )
  6. (en-US) Sudans Post, « NDM spokesman resigns citing ‘double standards’ », sur Sudans Post, (consulté le )
  7. (en-US) Sudans Post, « NDM opens head office in Juba, calls for full peace implementation before elections », sur Sudans Post, (consulté le )
  8. (en-US) Sudans Post, « NDM spokesman resigns citing ‘double standards’ », sur Sudans Post, (consulté le )
  9. (en-US) Chany Ninrew, « OPINION: The Opposition in South Sudan: Between Reality and the Challenges of Political Maturity », sur Eye Radio, (consulté le )
  10. (en) « Khartoum », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  11. (en) « Mashreq University », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  12. (en-US) Sudans Post, « NDM spokesman resigns citing ‘double standards’ », sur Sudans Post, (consulté le )
  13. (ar) « محمود اكوت يستقيل من الحركة الوطنية الديمقراطية », sur واجوما نيوز,‎ (consulté le )
  14. (en-US) Associate Editor, « Opinion| Corruption by South Sudan’s political elite: A collective responsibility for hindering democracy », sur Radio Tamazuj, (consulté le )
  15. (en-US) Associate Editor, « Opinion| The opposition in South Sudan: Between reality and the challenges of political maturity », sur Radio Tamazuj, (consulté le )
  16. (ar) « محمود اكوت: استبدلنا محافظ مقاطعة فيجي بشخص اخر », sur واجوما نيوز,‎ (consulté le )

Liens externes

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