Maison canoniale de Saint-Martin

maison à Tours (Indre-et-Loire)
Maison canoniale de Saint-Martin, 4 rue Rapin
Présentation
Type
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Tours
voir sur la carte de Tours

La maison canoniale de Saint-Martin est un hôtel particulier situé rue Rapin, dans la commune française de Tours dans le Vieux-Tours, dans le département d'Indre-et-Loire.

Cette maison canoniale construite au XIIIe siècle fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis 1946[1].

Historique et architecture modifier

Séparation en quartiers d'une ville ancienne et de sa voirie reportés sur un plan moderne.
OpenStreetMap Emplacement de la maison canoniale dans le quartier religieux de Châteauneuf.

La maison est située dans l'ancienne Châteauneuf, la ville peu à peu formée autour du tombeau de saint Martin, dans l'actuelle ville de Tours. Au Xe siècle, cette cité est protégée par une enceinte, et sa partie méridionale, au sud de la collégiale qui renferme le tombeau de Martin est un espace théoriquement réservé aux chanoines[2].

Sa construction remonte au XIIIe siècle[3]. La maison reste dévolue au logement des chanoines jusqu'à la Révolution française. Saisie comme bien national, elle est vendue le [4]. elle retient l'attention des archéologies et historiens médiévistes das le XIXe siècle[5].

Sur la façade nord de la maison construite en moyen appareil de tuffeau, les éléments les plus remarquables sont les deux doubles fenêtres à arc trilobé, surmontées par un arc de décharge en plein cintre[3]. Sur la même façade, le porte en arc brisée, signalée comme remplacée par une porte rectangulaire vers 1905[1] a retrouvé sa disposition d'origine[6]. La charpente et la couverture sont refaites au XVIIe ou au XVIIIe siècle[1].

Au XXIe siècle, la maison abrite le service informatique ainsi qu'une partie des chercheurs du centre d'études supérieures de la Renaissance[7].

Façade, premier étage et toiture sont inscrits comme monument historique par arrêté du [1].

Références modifier

  1. a b c et d Notice no PA00098204, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Henri Galinié, « Tours », dans Jean-Charles Picard (dir.), Les chanoines dans la ville : recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, De Broccard, , 423 p. (ISBN 978-2-7018-0085-1), p. 360.
  3. a et b Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8), p. 62.
  4. Jean-Edmond Weelen, Notre vieux Tours (première série) : Le quartier de la rue Nationale, Tours, Arrault et Cie, , 78 p., p. 69.
  5. Pierre Garrigou-Grandchamp, « Considérations sur l'architecture domestique des 12e-14e siècles à Châteauneuf », dans Henri Galinié (dir.), Tours antique et médiéval. Lieux de vie, temps de la ville. 40 ans d'archéologie urbaine, Tours, FERACF, , 440 p. (ISBN 978-2-9132-7215-6), p. 262.
  6. « La porte a retrouvé sa forme à Tours (37) », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  7. « Informations pratiques », sur le site du CESR (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :