Maison des Baillis (Nismes)

La maison des Baillis[Notes 1] est un édifice classé du XVIe siècle situé à Nismes, village de la commune belge de Viroinval situé dans la région de la Calestienne au sud de l'Entre-Sambre-et-Meuse, en province de Namur.

Maison des Baillis (Nismes)
Présentation
Patrimonialité
Localisation
Pays
Province
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de Belgique
voir sur la carte de Belgique
Localisation sur la carte de la province de Namur
voir sur la carte de la province de Namur

Elle abrite la Maison de l'Urbanisme de l'Arrondissement de Philippeville[1] ainsi que les bureaux du Parc naturel Viroin-Hermeton[2].

Localisation

modifier

La maison des Baillis est implantée au pied des ruines du Château du Pont d'Avignon et de l'ancienne église paroissiale Saint-Lambert, près de la résurgence de l'Eau Noire[3], à l'angle de la rue d'Avignon (dont elle occupe le n°1) et de la rue Vieille Église.

Historique

modifier

Le premier édifice construit à cet endroit comme résidence des baillis de la châtellenie de Couvin a probablement été construit vers 1408 pour le premier bailli, Jehan d'Avignon[3].

Le bâtiment actuel a été édifié à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle, peut-être par Sébastien de Martin, lieutenant-bailli mort en 1616[4].

La maison des Baillis fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le sous la référence 93090-CLT-0012-01[5].

Elle fait ensuite l'objet d'un long chantier de restauration dont le projet est initié en 1996 par le ministre wallon de l'aménagement du territoire et bourgmestre de Viroinval Michel Lebrun et dont les travaux se terminent en 2003[6].

Le , la Maison de l'Urbanisme de l'Arrondissement de Philippeville s'installe dans la maison des Baillis fraîchement rénovée[1].

Architecture

modifier

Avant-corps

modifier

La partie la plus visible depuis la rue Vieille Église est une construction adossée au nord du bâtiment principal, ajoutée durant la deuxième moitié du XVIIe siècle[4]. La partie inférieure de cette construction, longée par les escaliers qui mènent à l'entrée, est réalisée en moellons de calcaire[3],[4], avec des chaînages d'angle en pierre de taille.

L'étage, séparé du rez-de-chaussée par un cordon de pierre, a probablement été reconstruit en briques dans le courant du XVIIIe siècle[4].

Cet étage, où la couleur rouge de la brique présente un contraste intéressant avec les chaînages d'angle en pierre de taille, est surmonté d'une forte corniche de pierre et d'une toiture en ardoises.

La façade orientale de cette aile nord est percée à chaque niveau d'une fenêtre à meneau flanquée de piédroits harpés[4] en pierre bleue.

Bâtiment principal

modifier

Le bâtiment principal présente sa façade principale au nord, contre la construction décrite ci-dessus. Cette petite façade est percée d'une porte d'entrée à encadrement de pierre bleue et baie d'imposte à deux jours[4], ainsi que de deux fenêtres aux piédroits harpés.

La façade orientale du bâtiment principal est percée de cinq fenêtres à meneau, ornée de six ancres de façade et surmontée de trois lucarnes.

Articles connexes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Le bâtiment est dénommé "maison des Baillis" sur la plaque apposée sur sa façade, sur le site de l' Inventaire du patrimoine culturel immobilier de la Région wallonne et dans diverses sources comme Les Cahiers de l'urbanisme même s'il est appelé "maison du Bailli" dans la Liste des monuments classés de la Région wallonne.

Références

modifier
  1. a et b Ministère de la Région wallonne, Les Cahiers de L'urbanisme, septembre 2006, n°61, Éditions Mardaga, 2006, p. 73.
  2. Site du parc naturel Viroin-Hermeton
  3. a b et c Plaque apposée sur la façade de la Maison des Baillis
  4. a b c d e et f Inventaire du patrimoine culturel immobilier de la Région wallonne
  5. Liste des monuments classés de la Région wallonne
  6. Thierry De Vriese, « L'ancienne maison des Baillis inaugurée dans l'attente du titre de Maison de l'urbanisme », Le Soir,