Malicorne (Allier)
Malicorne est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Malicorne | |||||
L'église Saint-Préjet. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté | ||||
Maire Mandat |
Serge Baduel 2020-2026 |
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Code postal | 03600 | ||||
Code commune | 03159 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
773 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 09″ nord, 2° 46′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 309 m Max. 416 m |
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Superficie | 11,84 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Commentry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Commentry | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierMalicorne est située au sud-ouest du département de l'Allier, à 3,4 km au nord-est de Commentry[1], à 14,2 km à l'est de Montluçon[2] et à 51,6 km au sud-ouest de la préfecture Moulins[3].
Sept communes sont limitrophes[4] :
Voies de communication et transports
modifierMalicorne est traversée par les routes départementales 37, reliant l'ouest de la commune (contournement de Commentry) à Hyds ; 69, reliant Doyet au nord à Comemntry au sud-ouest ; 159, reliant le centre-bourg à Montvicq au nord-est ; 200, reliant le centre-bourg à Colombier ; et 455, desservant la zone d'activités de la Brande à l'ouest de la commune[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 785 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Durdat-Larequille à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Malicorne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Commentry, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,5 %), terres arables (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones urbanisées (4 %), forêts (0,3 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierAttestée sous la forme Malicorna en 1381[17]. Selon Ernest Nègre, le nom désigne un lieu où l'on appelle en vain au son du cor[17].
En dialecte bourbonnais le village est nommé Mal-Y-Corne. Cette zone est celle où se rejoignent et se mélangent la langue d'oïl et la langue d'oc[18].
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 773 habitants[Note 2], en évolution de −4,69 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifier- Delbard, roseraies et pépinières.
- Forécreu (fabrication d’outils de coupe à circulation d’huile, instruments et implants orthopédiques), usine sur la ZAC de la Brande équipée de grosses presses d'extrusion.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Préjet du dernier quart du XIIe et dernier quart du XIXe siècle dont :
- La façade, classée au titre des monuments historiques depuis le [24].
- L'église (à l'exception de l'étage supérieur du clocher, la couverture et le clocheton) classée au titre des monuments historiques depuis le [24].
- Les parties hautes du clocher (sauf les parties déjà classées) inscrites au titre des monuments historiques depuis le [24].
- Chapelle Notre-Dame d'Urcies, petit édifice roman qui se trouve aujourd'hui dans le cimetière de la commune, au nord-ouest du bourg[25]. La statue en pierre de la Vierge (Madone des Sept Douleurs), qui se trouvait autrefois dans la chapelle et qui faisait l'objet d'un pèlerinage assez fréquenté, est aujourd'hui dans l'église paroissiale[26].
- Jardins vergers créés par l'entreprise Delbard ; Georges Delbard, son fondateur, est originaire du village.
- Fontaine de la Bassié.
Personnalités liées à la commune
modifier- Georges Delbard (1906-1999), pépiniériste, créateur de la société Delbard. Il est né et est mort dans la commune.
- Robert Delbard, géomètre et auteur d'ouvrages sur sa spécialité.
Héraldique
modifierLes armes de la commune se blasonnent ainsi :
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Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
modifier- « Orthodromie entre "Malicorne" et "Commentry" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (site personnel de Lionel Delvarre) (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Malicorne" et "Montluçon" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (site personnel de Lionel Delvarre) (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Malicorne" et "Moulins" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (site personnel de Lionel Delvarre) (consulté le ).
- Géoportail (consulté le 19 août 2018).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Malicorne et Durdat-Larequille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Commentry », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2, p. 1129.
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
- « Liste nominative des communes de l'Allier »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00093147, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Marcel Génermont et Pierre Pradel, Les Églises de France. Allier, Paris, Letouzey, 1938, p. 144.
- Camille Gagnon, Le Folklore bourbonnais, Roanne, Horvath, réed. 1979, p. 92 ; Inventaire des sanctuaires et lieux de pèlerinage chrétiens en France.