Malika Ouattara
Malika Ouattara, dite « Malika la Slameuse », est une artiste musicienne slameuse née le à Ouagadougou au Burkina Faso
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Biographie
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modifierMalika Ouattara est née le 16 avril 1993 à Ouagadougou[1]. Elle fait ses débuts sur scène au festival Waga Hip Hip en 2009[2]. Elle est remarquée par son talent lyrique et sa présence en tant que femme sur une scène de slam majoritairement masculine en Afrique de l'Ouest[2].
Carrière
modifierElle sort son premier single en 2012, qui fait partie d'un projet géré par le ministère de la Femme, de la solidarité et de l'action humanitaire[3]. En 2013, elle fait ses premières apparitions à la télévision[3]. En 2016, elle est photographiée par Leila Alaoui, dans le cadre d'une série axée sur l'autonomisation des femmes au Burkina Faso[4]. La même année, reporté par l'attaque terroriste dans laquelle Alaoui a été tué, Malika Ouattara sort son premier album intitulé Slamazone[3]. L'album se vend à plus de 5 000 exemplaires[5]. Smarty, Greg Burkimbila, Will Be Black et Wendyida[6] collaborent avec elle sur cet album. Elle aborde dans ses textes des thèmes sociaux comme l'amour, etc., ainsi que les questions relatives aux droits des femmes, comme les grossesses non désirées[7]. Dans son single All Night, elle évoque l'infidélité dans les relations amoureuses[8].
Elle a remporté de nombreux prix de slam en Afrique de l'Ouest[9]. En juin 2015, elle participe à une semaine de sensibilisation aux problèmes auxquels sont confrontées les personnes atteintes d'albinisme dans son pays[10].
Œuvres et actions caritatives
modifierEn 2019, elle a créé la Fondation Slamazone, dont elle est la présidente, afin de collecter des fonds pour des questions sociales dans son pays[11],[10]. Cette organisation caritative a redéfini ses priorités face à la pandémie de Covid-19 : elle s'est concentrée sur la prévention du virus par la promotion d'une bonne hygiène[12].
Vie privée
modifierMalika une pratiquante de l'Islam. Elle a déclaré publiquement que sa foi et son art ne se contredisent pas[3].
Discographie
modifierSingles
modifier- 2013 : Quelque part une femme pleure
- 2015 : L'homme qu'il me faut
- 2016 : Slamazone
- 2018 : Aller leur dire
- 2018 : Barka
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Malika Ouattara » (voir la liste des auteurs).
- Dimitri Ouedraogo, « Musique : Zoom sur Malika la Slamazone, Kundé du meilleur artiste féminin 2019 », leFaso.net, (lire en ligne)
- « Malika la Slameuse », sur QG Jeune,
- Revelyn, « Malika la Slameuse : " L’homme qu’il me faut existe " », L'Actualité du Burkina Faso 24h/24, (lire en ligne)
- (en) « The artist who was killed by jihadists - and what she was trying to tell the world », The Independent, (lire en ligne)
- « Naissance des « slamazones » pour libérer la parole des femmes », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- « Soirée slam avec Elifaz & Malika la slameuse », sur institutfrancais-burkinafaso.com
- (en) « Burkina Faso : On The Frontline Of The Struggle For Sexual Health And Rights In Burkina Faso », sur www.mewc.org (consulté le )
- (en) « Burkina Faso’s Malika La Slameuse: “All Night” feat. Stelair », sur The Hip Hop African, (consulté le )
- « Rencontre avec Malika slameuse : “Le slam c’est bouche qui donne et des oreilles qui prennent” », sur Maliweb
- « Malika La Slameuse, la reine des mots forts », sur La Guinéenne, (consulté le ).
- Alice Compaoré, « Musique : Malika la Slameuse donne vie à SLAMAZONE », sur dezmonde.com, AfriPopStar, (consulté le ).
- (en) « Youth and coronavirus in the Sahel: when mutual aid goes viral », sur Oxfam International, (consulté le )