Mangora

genre d'araignées

Mangora est un genre d'araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae[1].

Distribution

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Les espèces de ce genre sont pour la plupart néotropicales et pour quelques-unes néarctiques, paléarctiques, indomalaises ou afrotropicales[1].

Mangora acalypha est la seule espèce de ce genre présente en Europe.

Soit Néotropique (169)

Néarctique (7) Mangora calcarifera, Mangora fascialata, Mangora gibberosa, Mangora maculata, Mangora passiva, Mangora placida et Mangora spiculata.

Paléarctique (13) Mangora acalypha, Mangora angulopicta, Mangora crescopicta, Mangora foliosa, Mangora herbeoides, Mangora hemicraera, Mangora inconspicua, Mangora polypicula, Mangora rhombopicta, Mangora semiargentea, Mangora songyangensis, Mangora spiculata et Mangora tschekiangensis.

Indomalais (1) Mangora leucogasteroides.

Afrotropicale (1) Mangora karschi.

Description

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Mangora acalypha de Lille en France
Mangora gibberosa du Québec
Mangora placida du Québec

Les caractéristiques du genre sont d'abord un abdomen plus élevé que le céphalothorax. Le pédicelle qui les relie ne part pas de la pointe de l'abdomen mais du milieu du tiers antérieur de celui-ci. Enfin, la face antérieure du troisième tibia présente un ensemble de longs poils plumeux (trichobothries)[2].

Les espèces du genre Mangora sont orbitèles, c'est-à-dire qu'elles tissent des toiles circulaires. Mangora acalypha détient le record de la toile la plus dense, avec jusqu'à 66 rayons[3] et une spire très serrée (les tours ont 1 mm d'écart au centre).

Liste des espèces

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Selon World Spider Catalog (version 25.0, 25/03/2024)[1] :

Systématique et taxinomie

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Ce genre a été décrit par O. Pickard-Cambridge en 1889.

Abbotia[4] McCook, 1894, préoccupée par Abbotia Leach, 1830, remplacée par Abbotiana par Strand en 1929[5], a été placé en synonymie par Simon en 1895[6].

Mangora picta est l'espèce type de ce genre.

Parmi les espèces de Mangora, 21 ont été décrites entre le début du XIXe siècle et le début du XXe siècle, puis une quinzaine entre les années 1935 et 1965, puis six espèces l'ont été dans les années 90. C'est après l'an 2000 que les descriptions ont explosé avec les travaux de Herbert Walter Levi, qui a décrit près de 140 espèces néotropicales[1].

Publication originale

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  • O. Pickard-Cambridge, 1889 : « Arachnida. Araneida. » Biologia Centrali-Americana, Zoology, vol. 1, p. 1-56 (texte intégral).

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c et d World Spider Catalog (WSC). Musée d'histoire naturelle de Berne, en ligne sur http://wsc.nmbe.ch. doi: 10.24436/2, consulté le version 25.0, 25/03/2024
  2. Santos & Santos, 2011 : « A new species of the orb-weaving spider Mangora from Brazil (Araneae: Araneidae). » Zoologia (Curitiba), vol. 28, p. 250-252 (texte intégral).
  3. Spidermanneke, « araignée du mois (15) : l’Epeire petite bouteille », sur Spidermanneke,, (consulté le )
  4. McCook, 1894 : American spiders and their spinningwork. A natural history of the orbweaving spiders of the United States with special regard to their industry and habits. Vol. III. Philadelphia, p. 1-285.
  5. Strand, 1929 : « Zoological and palaeontological nomenclatorical notes. » Acta Universitatis Latviensis, vol. 20, p. 1-29.
  6. Simon, 1895 : Histoire naturelle des araignées. Paris, vol. 1, p. 761-1084 (texte intégral).