Mangroves du Pacifique sud-américain

Les mangroves du Pacifique sud-américain forment une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des mangroves de l'écozone néotropicale. Elle est constituée de nombreuses poches de végétation éparpillées le long de la côte pacifique de l'Amérique du Sud, entre le centre du Panama et le Nord du Pérou. Elle fait partie de la liste « Global 200 » sous le nom de « mangroves du bassin de Panama ».

Mangroves
du Pacifique sud-américain
Écorégion terrestre - Code NT1405
Description de cette image, également commentée ci-après
Mangroves dans la province d'Esmeraldas, en Équateur.
Classification
Écozone : Néotropique
Biome : Mangroves
Global 200 : Mangroves du bassin de Panama
Géographie et climat
Superficie :
13 461 km2
min.max.
Altitude : m 564 m
Température : 23 °C 28 °C
Précipitations : mm 852 mm
Écologie
Espèces végétales :
200
Oiseaux:
87
Mammifères:
211
Squamates:
148
Espèces endémiques :
2
Conservation
Statut:
Vulnérable
Aires protégées :
15,3 %
Anthropisation :
22,0 %
Espèces menacées :
19

Localisation

Description de l'image Missing map.svg.

Divisions

modifier

L'écorégion se divise en cinq secteurs, anciennement considérés comme des systèmes indépendants.

Mangroves du golfe de Panama

modifier

Ces mangroves occupent la majeure partie du golfe de Panama, de la baie de Parita (en) à celle de San Miguel. La diversité exceptionnelle de cette région correspond à une forte variation des conditions climatiques, dues aux perturbations des ouragans et de El Niño. La partie occidentale est ainsi bien plus sèche et les mangroves y sont nettement moins développées que dans la partie orientale[1].

Mangroves d'Esmeraldas et de la côte pacifique colombienne

modifier

Cette vaste région s'étend le long de la côte depuis le golfe de Tribugá en Colombie jusqu'à la baie de Mompiche en Équateur, et comprend notamment les embouchures des fleuves San Juan, Naya, Guapi, Mira et Esmeraldas[2].

Mangroves de Manabí

modifier

Il s'agit principalement de forêts d'halophytes réparties le long de la côte équatorienne, dans la province de Manabí. Elles forment deux subrégions: la première se situe entre la rivière Muisne (en) et la ville de Pedernales, la seconde est limitée par les villes de Bahía de Caráquez et de Portoviejo[3].

Mangroves du golfe de Guayaquil et de Tumbes

modifier

Ces mangroves forment un ensemble assez homogène autour du golfe de Guayaquil en Équateur et s'étendent jusqu'à l'extrémité Nord de la province de Tumbes au Pérou[4].

Mangroves de Piura

modifier

C'est la région la plus petite, la plus méridionale et la moins connue. Elle borde l'embouchure du Río Piura au Pérou et constitue une halte importante pour les oiseaux migrateurs avant le désert de Sechura[5].

Notes et références

modifier
  1. (en) Sylivia Tognetti et Christine Burdette, « Gulf of Panama mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  2. (en) Carlos Borda, « Esmeraldas-Pacific Colombia mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  3. (en) Paola U. Carrera, Pilar G. Jiménez et Xavier Viteri, « Manabi mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  4. (en) Juan Carlos Riveros Salcedo, « Gulf of Guayaquil-Tumbes mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  5. (en) Christine Burdette, « Piura mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).