Marc Large a passé ses six premières années en Afrique, avant d'arriver dans les Landes. Très jeune, il aime l'association du dessin et du rire, l'écriture ou le cinéma. Du fait de la pluralité de ses activités, il se définit lui-même comme "simple raconteur d'histoires"[1],[2].
Durant quelques années, il dessine aussi en direct sur Alegria (chaîne de Canalsat), un exercice qu'il poursuit pour des congrès, conférences et séminaires.
En 2007, il réalise des illustrations pour des causes défendues par Renaud. Cette même année, il fait son entrée dans les colonnes locales du journal Sud Ouest, dorénavant son principal employeur.
En 2005 et 2008, il illustre deux bandes dessinées dont Brèves du Sud-Ouest.
En 2009, Marc Large collabore à l'ouvrage collectif Le petit Alévêque illustré et dessine pour Nicolas Traparic dans l'ouvrage Renaud des Gavroches.
En 2010, il dessine chaque semaine pour la presse, dans Siné Hebdo, Vigousse, Bakchich, Sud Ouest, Rue89, La Mèche et dans le mensuel Kamikaze.
De 2011 à 2014, avec la mairie de Dax et l'association Satirailleurs, il organise le festival Satiradax[3].
En 2013, Marc Large et Christophe Alévêque réalisent le livre J'aime pas la crise aux Éditions Hoëbeke.
En , il reçoit le trophée du meilleur dessin professionnel lors du 20e Presse Citron de l’École Estienne[4].
En , il devient le dessinateur quotidien du journal Sud Ouest, avec Urbs.
En 2015, Marc Large participe au film Renaud, on t'a dans la peau ! de Didier Varrod et Nicolas Maupied[5]. Il réalise plus d'une centaine de dessins qui illustrent des séquences du documentaire qui paraîtra le , sur France 3, en prime time[6]. Un succès d'audience avec près de 2,8 millions de téléspectateurs et plus de 11 % de parts de marché, signant là la meilleure performance sur la case depuis le début de l'année 2015.
Entre juin et , il dessine pour Charlie Hebdo.
En 2017, il réalise les livres On n'est pas sérieux quand on a 2017 ans avec Guillaume Meurice et Parce que c'est notre projEEET ! avec Urbs[7].
Avec Maxime Carsel, il réalise le film documentaire Satire dans la campagne. Avec de nombreux humoristes, acteurs, chroniqueurs et dessinateurs, ce film suit de façon humoristique la folle campagne de la présidentielle 2017[8].
Le 24 septembre 2020, le SNJ annonce le licenciement abusif de Large par le quotidien Sud Ouest, pour lequel il travaillait quotidiennement depuis 2007, sans préavis, sans entretien préalable à licenciement, ni indemnités. Le Syndicat National des Journalistes craint que ce préjudice ternisse l'image du titre, car une pétition en soutien au journaliste est mise en ligne par des lecteurs. Le syndicat, dans ce même communiqué évoque les méthodes d'intimidation et contestables que subissent les journalistes pigistes. Le Club de la presse de Bordeaux donne la même information le 25 septembre 2020[9],[10],[11].
À la suite de cette mésaventure, Marc Large annonce désirer se diriger vers d'autres activités plus utiles aux autres et signe un recueil de ses dessins de presse relatifs à l’année 2020.
Marc Large est également auteur de dessins réalistes et d'aquarelles pour des carnets de voyages, dont Pyrénées sauvages, Landes secrètes ou Euskadi sacré.
En 2008, il publie le roman Xan de l'Ours, la légende de l'homme sauvage, une histoire composée de faits réels et de légendes basques. Renaud en signe la préface.
Parallèlement, avec Peio Serbielle et le cinéaste Patrice de Villemandy, il réalise le film Xan naiz ni, Voyage en Terres Sauvages, une fresque de paysages fantastiques et d'animaux sauvages filmés au Pays basque, dans une partie du Béarn et des Landes. Les commentaires sont extraits du roman Xan de l'Ours et la bande originale est tirée de l'album Naiz[12].
En 2009, sur un texte de Nicolas Traparic, il illustre le livre Renaud des Gavroches. Cet ouvrage fait aussi l'objet d'un documentaire de 26 minutes réalisé par Gregori Martin, Matthieu Besnard et Christophe Bonnard, avec Christophe Alévêque et Muriel Huster[13].
En 2016, il signe la préface du livre et de l'album Les Hurlements d'Léo chantent Mano Solo[14]. En 2017, il préface de livre de Stéphane Delpeyrat-Vincent Sicilien/nes. Il y raconte ses origines siciliennes, par sa grand-mère Francesca Genna, de Marsala. Une partie de cette famille est partie pour la Tunisie et une autre pour Chicago, dont les célèbres frères Genna.
En 2018, Marc Large amorce un virage dans sa carrière en s'affirmant dans le cinéma et l'écriture. Il a pour projet la réalisation d'un biopic consacré à l’ethnographe Félix Arnaudin[15]. Parallèlement, il écrit la biographie romancée de ce même artiste : La folle histoire de Félix Arnaudin.
En 2019, il écrit et illustre le livre Carnet du Sud-Ouest aux éditions La Gest.
En 2020, dans la suite logique de son travail de recherche sur Félix Arnaudin, il s'associe à Richard Gonzalez-Arnaudin et Jean Tucoo-Chala pour publier Félix Arnaudin, 100 ans après.
En 2021, il publie un nouveau roman Toi, qui que tu sois, fruit de ses voyages, rencontres et deuils. Il y mêle ses expériences au sein de Charlie Hebdo et des cultures touarègue, basque ou serbe. Le livre reçoit très vite un bon accueil[17].
En 2022, avec Johanna Turpeau, il écrit Le retour de la suite. Roman inspiré des personnages des chansons de Renaud[18].
Par ailleurs, il s'installe comme tatoueur à Orthez[19],[20].
Dévasté par le suicide de son frère cadet, Aurélien Large, en septembre 2023, il entreprend l'écriture d'un témoignage sur le deuil de l'être aimé, à partir de la lettre d'adieu laissé par ce dernier, pour sensibiliser et aider les personnes souffrant d'addictions et victimes d'homophobie. C'est une belle fin, je trouve a paru en mars 2024[24].
Renaud, on t'a dans la peau, en 2015, écrit par Didier Varrod et réalisé par Nicolas Maupied, diffusé sur France 3, à l'occasion des 63 ans du chanteur Renaud, le [28].
Satire dans la campagne, en 2017, réalisé par Marc Large et Maxime Carsel. Avec Alévêque, Berroyer, Bruno Solo, Dahan, Ferroni, Groland, Larnicol, Le Bolloc'h, Meurice, Porte, Prévost, Ruffin, Wampas, Zebda, et des dessinateurs de presse[8].
Chaval, danger d'explosion, en 2019, réalisé par Marc Large, sur une idée originale de Madeleine Debras. Une coproduction Marmitafilms et France 3 Nouvelle Aquitaine.
Le retour de la suite, en 2020, avec Johanna Turpeau. Production Mon Ballon. Un film mettant en scène les personnages devenus légendaires du chanteur Renaud. À cette occasion le chanteur et le dessinateur-réalisateur sont victimes de contrefaçons. Ils décident d'attaquer en justice les vendeurs et plagieurs hébergés par Amazon[29],[30].
L'almanach 2011 du dessin de presse et de la caricature (Collectif), de FECO France, Pat à Pan éditions. 2011.
L'almanach 2012 du dessin de presse et de la caricature (Collectif), de FECO France, Pat à Pan éditions. 2012.
Présidents, poil aux dents ! : 150 ans de caricatures présidentielles (Collectif), Flammarion, textes de Didier Porte et Guillaume Doizy, 2012.
Le dernier dessin où l'on cause, Éditions La Lauze, dessins de presse de Marc Large, textes d'Étienne Liebig, postface de Hénin Liétard, quatrième de couverture de Christophe Salengro, 2012.
L'humour contre l'exclusion (Collectif), Éditions Hugo, 2012.
On n'est pas sérieux quand on a 2017 ans, Éditions Un point c'est tout !, dessins de Marc Large, textes de Guillaume Meurice. 2017.
Parce que c'est notre projEEET !, Éditions Sud Ouest, dessins de presse de Large et Urbs. 2017.
Large et Urbs, un an d'actualité, Éditions Sud Ouest. 2018.
Le coup de crayon de 2020, Éditions Passiflore, préfaces de Bruno Solo et Michel Iturria. 2020.
↑« Dessin de presse : l’album d’une année jubilatoire signé Large et Urbs », SudOuest.fr, 13 novembre 2017 (lire en ligne, consulté le 14 novembre 2017)