Marcel Herriot

prélat catholique

Marcel Herriot, né le à Moussey dans les Vosges et mort le à Saint-Dié-des-Vosges[1], est un ecclésiastique français, évêque de Verdun de à puis évêque de Soissons de à .

Marcel Herriot
Image illustrative de l’article Marcel Herriot
Marcel Herriot en 2008.
Biographie
Nom de naissance Marcel Paul Herriot
Naissance
Moussey (Vosges)
Ordination sacerdotale
Décès (à 83 ans)
Saint-Dié-des-Vosges (Vosges)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Jean Vilnet
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Soissons, Laon et Saint-Quentin
Évêque de diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin
Évêque de Verdun

Blason
« Deus caritas est »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Formation

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Après des études de lettres à l'université de Nancy, Marcel Herriot commence sa formation de théologie au grand séminaire de Saint-Dié.

Il est ordonné prêtre le pour le diocèse de Saint-Dié.

Une fois prêtre, il poursuit pendant trois ans sa formation à l'institut catholique de Paris. Ayant obtenu une licence de théologie, il se spécialise dans le domaine de l'enseignement religieux avec une maîtrise en pastorale catéchétique.

Principaux ministères

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De retour de Paris, son ministère sacerdotal est marqué par dix années passées comme directeur diocésain de l'enseignement religieux, de à , avant de prendre des responsabilités diocésaines, en particulier comme vicaire épiscopal pendant 11 ans.

Nommé évêque de Verdun le par Jean-Paul II, il a été consacré le suivant.

Le , il est nommé évêque de Soissons.

Le , Hervé Giraud est nommé évêque coadjuteur du diocèse de Soissons et lui succède le [2]. Marcel Herriot est ensuite évêque émérite de cette dernière ville jusqu'à sa mort.

Au sein de la conférence épiscopale française, il a été membre de la commission de la catéchèse et du catéchuménat.

Il meurt le à Saint-Dié-des-Vosges. Son enterrement a lieu dans la cathédrale de Saint-Dié le , puis est inhumé le même jour dans le caveau des évêques de la cathédrale de Verdun.

Prises de position

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Vis-à-vis des sectes

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Au nom de l'Église catholique, Herriot s'est réjoui dans un communiqué de la loi sanctionnant le délit de manipulation mentale[3].

Vis-à-vis des catholiques traditionalistes

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Par ses déclarations, Herriot se montre critique à l'égard des ouvertures vis-à-vis des catholiques lefebvristes : « Nous ne pouvons pas transiger avec les traditionalistes sur les orientations du Concile Vatican II. Elles sont vitales pour l’Église et son engagement dans le monde actuel »[4].

Vis-à-vis de l'extrême-droite

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En , Herriot condamne les thèses xénophobes du Front national : « J'affirme catégoriquement que les thèses racistes de M. Le Pen sont absolument et radicalement incompatibles avec l'Évangile de Jésus-Christ. Il y a un seul Dieu créateur et père de l’unique famille humaine. » Jean-Marie Le Pen le qualifie alors d'« évêque franc-maçon »[5].

Vis-à-vis du monde de l'entreprise

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Il a été le premier évêque à interpeller Édouard Michelin pour lui demander de revenir sur une décision de fermeture d'une usine[6],[7]. En , il prend une position analogue vis-à-vis des licenciements annoncés dans le groupe Danone[8].

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Cécile Souchon et Liliane Desjardin, « Herriot (Marcel) », dans Dominique-Marie Dauzet et Frédéric Le Moigne (dir.), Dictionnaire des évêques de France du XXe siècle, Paris, Cerf, , 840 p. (ISBN 978-2204090414), p. 340-341.

Articles connexes

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Liens externes

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