Marcel Jacno

graphiste et typographe français

Marcel Jacno, dit Jacno, est un graphiste français né le et mort le [1]. Il est connu pour avoir dessiné le paquet de cigarettes Gauloises (1936, 1946, 1947), ainsi que le logo du TNP (1951)[2].

Marcel Jacno
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Biographie

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Marcel Jacno est un autodidacte des arts graphiques[1].

Il commence sa carrière à la fin des années 1920 en dessinant des affiches de cinéma. Ses premiers travaux sont des affiches pour Gaumont et (La Valse des adieux, 1928, Loulou, 1929, et certains films de Charlie Chaplin)[1]Paramount.

Après ces premières expériences avec le cinéma il sera marqué par le caractère Bifur[note 1], dessiné par Cassandre pour la fonderie française Deberny et Peignot, qu'il verra dans l'enceinte du cabaret Le Bœuf sur le toit. Cela donna lieu à la création du caractère Film en 1934, publié par Deberny et Peignot[1]. Il crée en 1936 le caractère Scribe.

En 1936, il dessine pour la Seita le célèbre paquet de Gauloises, revisitant le casque ailé inventé par Maurice Giot en 1929.

À la fin des années 1930, Jacno se rend aux États-Unis. Il y travaille pour plusieurs agences et devient enseignant à la New York School of Fine and Applied Arts.

De retour en France, il est mobilisé et combat lors de l'offensive allemande de 1940. Fait prisonnier, il s'évade, puis s'engage dans la Résistance. Arrêté par la Gestapo, il est torturé et déporté au camp de Buchenwald. De ces années tragiques, il gardera un profond sens de l'engagement et les valeurs républicaines au cœur.

Dès 1945, il contribue au remaniement des imprimés administratifs de l'État.

Paquet de cigarettes Gauloises. La signature de Jacno est placée en verticale, au bas droit de l'illustration.

En 1946, il redessine le paquet de cigarettes Gauloises, dont le tirage mensuel en France est de 70 millions d'exemplaire[1] et annuel mondial d'environ deux milliards[réf. nécessaire]. Sa signature est apposée sur chacun des exemplaires[note 2],[note 3]. Il signe une seconde version du paquet de Gauloises en 1947 qui sera un des logos les plus populaires pour les Français[réf. nécessaire] et, selon François-Xavier Lalanne et Claude Lalanne, est une sorte de record mondial dans la diffusion d'une création signée.

« François-Xavier et sa femme Claude Lalanne me firent remarquer que j’étais le recordman des multiples, étant donné que ce paquet si banal était imprimé à un nombre d’exemplaires qui bat tous les records des signatures : un milliard et demi d’exemplaires chaque mois. Aucune œuvre signée, pas même les innombrables éditions des textes de Lénine, n’approchent ce chiffre, même de très loin. Ce record est d’autant plus curieux qu’il est le fait d’un auteur dont la notoriété est limitée à quelques petits cercles professionnels. »

— Marcel Jacno, Un bel avenir, éditions Maurice Nadeau, coll. « Papyrus », 1981.

Marcel Jacno assure durablement le packaging des produits de la SEITA, ainsi que les annonces, conditionnements, coffrets ou flaconnages pour Révillon, Guerlain, Chanel, Bourgeois, ou les alcooliers Cinzano et Courvoiser. Il renouvelle les identités et les lignes graphiques des éditions René Julliard et Denoël. Il est chargé des mises en pages pour l'Union latine d'édition et le Club bibliophile de France. Il conçoit la formule de L'Observateur en 1950, et celle de France Soir dans les années 1960. Travaillant pour l'édition, la presse, le théâtre, la mode, l'industrie, concevant affiches, lignes d'ouvrages, formules de presse, logotypes, identités, conditionnements, etc., il est un des graphistes français les plus recherchés, s'attachant la plupart du temps à dessiner des caractères typographiques pour singulariser et enrichir ses interventions.

Logo du Théâtre National Populaire composé en caractère Chaillot (1951).

En 1951 Jacno rencontre Léon Gischia qui travaille pour Jean Vilar au Théâtre National Populaire (TNP). Gischia doit créer pour Vilar des affiches, travail qu'il propose à Jacno[1]. Il conçoit par la suite l'ensemble de l'identité visuelle du TNP, de la ligne d'affiches à la collection du répertoire, en passant par le marquage des véhicules, les oriflammes, etc., soit un des premiers systèmes d'identité globale réalisé en France[réf. nécessaire]. Il dessine un logotype qui représente un tampon similaire à ceux qui sont appliqués sur les caisses des troupes théâtrales en tournée.

Il choisit de créer un caractère typographique s'inspirant des lettrages aux pochoirs. La fonderie Deberny et Peignot édite à partir de 1953 sous l'appellation Chaillot ce caractère qui demeure un des plus demandés dans ce registre. Jacno associe de manière systématique Chaillot et Didot Bottin dans toutes les compositions pour le TNP. Il redonne ainsi une vigueur particulière au Didot, peu employé depuis les années 1920 : celle de l'épopée révolutionnaire et de la république des origines.

Le succès du TNP amène Jacno à beaucoup travailler pour le théâtre et le spectacle vivant. Des années 1950 aux années 1980, il apparaît comme le principal graphiste dans ce domaine. Ses affiches couvrent la majeure partie de l'activité lyrique et théâtrale parisienne, images de cet effort vers un théâtre plus ouvert et plus populaire qu'incarne le TNP. À l'époque, les spectacles à ne pas manquer ont lieu au TNP ou à l'Odéon, au Théâtre des Nations ou encore à l'Opéra. Il conçoit les lignes graphiques, affiches, programmes, collections du répertoire, pour le Théâtre des Nations (à partir de 1959), l'Opéra et l'Opéra comique (1960). En 1970, la Comédie-Française lui confie ses affiches, ses programmes, ainsi que la ligne graphique et mise en pages de la prestigieuse Collection du Répertoire. À cet effet, il dessine l'alphabet Molière. À partir de 1973, son intervention pour le Théâtre de l'Est parisien est soutenue par la création d'un nouveau caractère, le Ménilmontant. En 1974, il travaille pour le Théâtre des Bouffes du Nord, créant pour chaque spectacle une affiche et un livret édité par le Centre international de créations théâtrales.

Marcel Jacno a formulé quelques thèses toujours d'intérêt sur la typographie et le graphisme. Sa définition de sa pratique et de sa recherche demeure ainsi d'une grande actualité : « Lorsqu'un artiste se plie à un art appliqué, à des contingences commerciales, il n'est pas obligé d'imiter, d'abandonner l'innovation ; il peut œuvrer dans un esprit moderne, participer à la formation du goût contemporain. Il peut être l'art vivant. »

Marcel Jacno était membre de l'Alliance graphique internationale (AGI) et de l'Association typographique internationale (ATypI).

Liste des caractères créés par Marcel Jacno

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Caractères créés par Marcel Jacno[1],[3] :

  • Film (1934)[note 4],[note 5] ;
  • Scribe (1936) [note 6];
  • Jacno (1948) ;
  • Hippocrate (1950) ;
  • Brantôme (1951) ;
  • Chaillot (1951)[note 7] ;
  • Molière (1970) ;
  • Ménilmontant (1973) ;
  • Corneille (1978).

Publications de Marcel Jacno

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  • Marcel Jacno, Anatomie de la lettre, Paris, Compagnie française d'éditions, École Estienne, coll. « Collection Caractère », , 98 p. (ISBN 2-85476-009-3, BNF 34615436).
  • Marcel Jacno, Un bel avenir, Paris, M. Nadeau, , 140 p. (ISBN 2-86231-036-0, BNF 3928781).

Bibliographie

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Ouvrages relatifs à Jacno

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  • Andrée Benchetrif et Alain Weill, Jacno au Musée de l'affiche et de la publicité : typographie, affiches, livres, emballages (catalogue d'exposition), Musée de l'affiche et de la publicité, , 71 p. (ISBN 2901422209).
  • « Dix milliards de signatures. Marcel Jacno », Caractère, première année, no 2, .
  • « Marcel Jacno », Caractère Noël, 1951.
  • Who’s Who in Graphic Art, vol. 1 (1962) et 2.
  • Michel Wlassikoff (dir.), Marcel Jacno : graphiste et typographe (catalogue d'exposition), Arles éditeur=Actes Sud, , 219 p. (ISBN 978-2-330-16769-1).

Articles et sites

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  • « Jacno. Lettres et images » par Robert Ranc, Cahiers d'Estienne, no 28, 1962.
  • « Affiches françaises de théâtre de Marcel Jacno », Gebrausgraphik, no 1, 1955.
  • « Dossier Jacno », Techniques graphiques, no 44, juillet-.
  • « Retour des USA. Les commentaires de Marcel Jacno », Vendre, .
  • « Des proclamations de l’an III aux affiches du TNP », Bref, « journal mensuel » du TNP, no 16, .
  • « Domaine du spectacle », Techniques graphiques, no 4, juillet-.
  • « Fonctions de la lettre dans les arts utilitaires », Esthétique industrielle, no 72-73, 2e trimestre 1965
  • ‘An artist's progress, from typographic design to painting’, Idea, .
  • « Typo-graphies », L'Immédiate, no 6, 1976.
  • « Typographie et Théâtre, une expérience », L'Espace et la Lettre, Cahiers Jussieu 3, Université Paris VII, Coll 10/18, 1977.
  • « Chiffres », L'Immédiate, no 20, 1979.
  • « Typographies » par Marcel Jacno, Rencontres internationales de Lure, Lettres capitales, Rémy Magermans, 1982 (p. 126-131).
  • « Marcel Jacno », sur indexgrafik.fr.
  • « Caractères Film, Scribe, Jacno, Caillot », sur Bibliothèque municipale de Lyon.

Notes et références

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  1. « Considérons d’abord une idée parallèle et plus simple : les yeux des lecteurs sont habitués depuis deux siècles aux caractères à fort contraste (les plus typiques étant le Didot et le Bodoni). Poussons à son extrême l’idée que l’œil ne voit que les pleins et supprimons les déliés. On obtient […] un caractère disons extrémiste au premier degré. Or, l’extrémiste du Bifur est plus subtil et plus avancé. Les éléments maintenus ne sont pas seulement les temps forts de l’écriture, ce sont les parties irréductibles des signes eux-mêmes. Expérience doublement instructive : elle pousse le dépouillement moderniste vers sa limite. »

    Marcel Jacno dans A.M. Cassandre, l’architecture, l’art que je préfère à tous les autres[réf. incomplète]

  2. « Ainsi ma signature se trouva reproduite à une multitude d’exemplaires puisqu’elle figurait sur l’emballage le plus répandu de notre pays. […] J’étais le recordman des multiples, étant donné que ce paquet si banal était imprimé à un nombre d’exemplaires qui bat tous les records de signatures : un milliard et demi d’exemplaires chaque mois.  »

    Marcel Jacno, cit. Graphismes et créations, années 30, 40, 50[réf. incomplète]

  3. Dans les années 1970, le chanteur Jacno, de son vrai nom Denis Quillard, grand fumeur, sera ainsi affublé de ce pseudonyme par ses camarades.
  4. « Le caractère Film que présentent, dans cette plaquette, les Fonderies Deberny et Peignot, pour 1934 est une nouveauté typographique. Il a la propriété de s’harmoniser aussi bien avec les séries classiques auxquelles il peut servir de lettrines qu’avec les séries modernes et surtout avec l’Europe. Il est d’un emploi facile, les divers éléments permettant toutes justifications de lignes avec fonds pointillés comprennent, dans chaque corps, des cadratins et des pièces de 1,2,3 ou 6 lignes verticales de points. le Film est vendu au prix de la 5e catégorie des caractères de fantaisie. »

    Présentation dans le numéro 18 de la revue Arts et Métiers graphiques, [réf. incomplète]

  5. « En 1934 Charles Peignot publie le [caractère] film de Marcel Jacno qui raconte, à ce sujet, dans un petit livre de souvenirs : ‹ … Dans le hall du nouveau Bœuf (le cabaret ‹ Le Bœuf sur le toit ›, rue de Penthièvre), j’aperçus accroché au mur, un alphabet moderne imprimé sur métal, joliment encadré. C’était le caractère Bifur dessiné par l’affichiste Cassandre. La modernité de ce graphisme m’enchanta. Et m’inspira l’envie de dessiner moi aussi un caractère d’imprimerie… un alphabet aux formes modernistes, dans le goût de l’époque… Lorsque j’eus terminé les six douzaines de dessins de mon premier caractère, je prétendis le proposer à l’éditeur du Bifur… Charles Peignot accepta les dessins. › Marcel Jacno récidiva avec le Scribe, en 1936, et le Jacno en 1950 ainsi que le Chaillot, la même année, avec le système « typophane  » précurseur des lettres-transfert. »

    Charles Peignot, cit. Les Peignot : Georges, Charles[réf. incomplète]

  6. « C’est avant-guerre que j’ai dessiné le caractère Scribe. Il y avait alors en France deux fondeurs qui comptaient. Le plus important, et en même temps le plus hardi, c’était Charles Peignot. C’est lui qui a amené le public à s’intéresser à l’art typographique. Il a lancé la typographie comme on aurait lancé de la haute couture. À cette époque sentant le manque d’un caractère d’écriture pour composer des textes rédigés en style parlé, il m’a demandé d’en dessiner un. En effet pour typographier ce style parlé, on ne disposait alors en France que de caractère du genre de l’anglaise que l’on utilise pour faire imprimer les faire-part de mariage. Mais si l’on voulait composer une phrase disant très familièrement :  pour vous faire inhumer profitez de nos prix de printemps comme on pouvait lire à l’époque dans les annonces américaines de pompes funèbres, un caractère calligraphique convenait assez mal. Il avait une allure trop apprêtée. Il existait bien en ce temps à l’étranger quelques caractères répondant à ces conditions, principalement le caractère allemand signal. Mais il était peu adapté au goût du lecteur français, à cause de ses formes anguleuses agressives. Je me suis appliqué à dessiner une écriture de forme spécifiquement latine. Mon programme consistait à obtenir un caractère typographique conservant toute la spontanéité du tracé de l’écriture courante. Pour être sûr de rester dans le vrai j’ai utilisé ma propre écriture. J’ai écrit des centaines de phrases. Parmi tous les mots écrits au courant de la plume j’ai relevé, pour chacune des lettres de l’alphabet, les formes qui se retrouvaient le plus fréquemment. J’en ai fait des agrandissements, une fois que je me suis trouvé devant vingt-six minuscules, les vingt-six majuscules, tous les chiffres et tous les signes de ponctuation, il manquait encore quelque chose pour constituer un alphabet typographique. Il m’a fallu normaliser ces éléments, leur surajouter certains points communs : une uniformité d’inclinaison. Et cela en prenant soin de ne pas faire disparaître toutes les irrégularités du tracés manuel de façon à conserver la spontanéité des formes. Restait une dernière mise au point : dans une typographie ordinaire les caractères sont séparés les uns des autres ; dans une écriture courante qui prétend lui ressembler les lettres sont liées. Il fallait donc que le a par exemple, puisse se lier directement à l’une quelconque des vingt-cinq autres lettres de l’alphabet, c’est-à-dire qu’il fallait prévoir vingt-six fois, vingt-six possibilités de contact entre les lettres ; tout cela étant vrai aussi bien pour le côté gauche de chaque lettre, que pour son côté droit. Le résultat cela a été du texte imprimé semblant avoir été écrit à la main d’une seule veine, quelque chose comme un instantané d’une écriture moderne. »

    — Marcel Jacno, revue L’Immédiate, no6, hiver 1975-1976

  7. « Marcel Jacno l’avait conçu [le Chaillot] spécialement pour le Théâtre national populaire : le caractère Chaillot porte le nom du palais parisien qui abrita l’institution à partir de 1937. Tout au long de sa collaboration avec Jean Vilar, fondateur du Festival d’Avignon et directeur du TNP de 1951 à 1972, Jacno a marqué d’une brutale simplicité l’identité de ces deux institutions de la culture populaire. Inspiré des inscriptions aux pochoirs sur les caisses de matériel, en souvenir du théâtre itinérant, le Chaillot prenait le parti de dépeindre une culture, décentralisée, débarrassée de la tutelle de la classe bourgeoise et s’appuyait sur le concept cher à Jacno : L’homogénéité des formes est beaucoup plus importante que la pureté du contour des lettres. Comme dans tout graphisme efficace, défendait-il, il y a, dans les affiches d’une entreprise théâtrale, deux éléments qui, répétés en toute occasion, doivent être aisément perçus par les yeux et saisis par l’intelligence. D’abord la couleur, ensuite la typographie des titres principaux, qui, tout en demeurant très lisible, doit être violemment caractéristique, En bleu, blanc, rouge, les affiches du TNP et du Festival d’Avignon portaient, avec ce flambeau, la marque de fabrique d’une culture appartenant au peuple, dans « le style Révolution française. Le Didot, qui avait donné ses formes au Chaillot et l’accompagnait dans la communication du TNP comme caractère de texte, se faisait l’emblème des affiches de 1789. Une troisième donnée permettant d’expliquer le travail du graphiste-typographe réside dans la valeur informative qu’il attribuait à la mission de l’affiche théâtrale, par opposition à l’affiche publicitaire. Ce rôle défendait la primauté du texte dans le support et l’importance du choix et de la singularité des caractères. »

    Caroline Bouige, « Révolutions d’un caractère » in Étapes no 60[réf. incomplète]

Références

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  1. a b c d e f et g Marc Thivolet, « JACNO MARCEL - (1904-1989) », Encyclopædia Universalis,‎ [s.d.] (lire en ligne Accès payant)
  2. Jacno, le « célèbre inconnu », s’invite au Centre d’Arts, Le Républicain lorrain,
  3. Laurent Fleury, Le TNP de Vilar : Une expérience de démocratisation de la culture, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 9782753539488, DOI https://doi.org/10.4000/books.pur.12611, lire en ligne Accès libre), chap. 8 (« Le public populaire : une catégorie réalisée »), note no35

Liens externes

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