Marcel Stern

compositeur et violoniste français
Marcel Stern
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Photographié vers 1929

Naissance
Paris (3e arrondissement), France
Décès (à 79 ans)
Lieu indéterminé, Suisse
Activité principale Compositeur, violoniste
Style Musique classique
Activités annexes Musique de film
Éditeurs Choudens, Durand ...
Distinctions honorifiques Premier Grand Prix de Rome (1936)

Œuvres principales

  • Cantate Gisèle (1936)
    * Symphonie La Libération (1945)
    * Concerto pour piano et orchestre (1968)

Marcel Stern est un compositeur et violoniste français, né le à Paris, mort le en Suisse (lieu indéterminé)[1].

Biographie modifier

Après ses études au Conservatoire de Paris vers la fin des années 1920, Marcel Stern entame une double carrière de violoniste et de compositeur. Il se présente au Prix de Rome (catégorie composition musicale) en 1935 et 1936, obtenant à sa seconde tentative le Premier Grand Prix pour la cantate Gisèle.

De confession juive, il survit dans la clandestinité durant la Seconde Guerre mondiale (peu auparavant, en 1939, est créé son Divertissement pour petit orchestre). Au moment de la libération de Paris, il compose sa symphonie La Libération, créée en 1945. Il est encore l'auteur, entre autres, d'un concerto pour piano et orchestre, publié en 1968.

Marcel Stern s'illustre également au cinéma, dans le domaine de la musique de film. Ainsi, de 1946 à 1963, on lui doit les partitions de quatorze films français (deux toutefois étant des coproductions franco-italiennes). Citons notamment Non coupable d'Henri Decoin (1947), Le Grand Cirque de Georges Péclet (1950), ou encore Les Hommes en blanc de Ralph Habib (1955).

Pour la télévision enfin, il compose la musique du feuilleton Quand la liberté venait du ciel, diffusé en 1967.

Compositions modifier

Partitions « classiques » (sélection) modifier

  • 1935 : Cantate Le Château endormi (deuxième Second Grand Prix de Rome)
  • 1936 : Cantate Gisèle (Premier Grand Prix de Rome)
  • 1939 : Divertissement pour petit orchestre
  • 1945 : Symphonie La Libération en mi
  • 1964 : Bucolique et Iberica, deux pièces pour flûte seule
  • 1968 : Concerto pour piano et orchestre

Partitions pour l'écran (intégrale) modifier

Au cinéma modifier

À la télévision modifier

Liens externes modifier

Note et référence modifier

  1. [1]
  2. Du même Ralph Habib, l'IMDb ci-dessus mentionne également La Loi des rues (1956), attribuant par erreur la musique à Joseph Kosma et Marcel Stern, alors qu'elle est due à Émile Stern (ce que confirme la fiche de ce film sur Ciné-Ressources).