Margaret Blaise
Margaret Lily Blaise née Jones ( - ) est une espérantiste britannique.
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Espérantiste (à partir de ), enseignante |
Conjoint |
Paul Blaise (d) (à partir de ) |
Membre de |
Comité linguistique d’espéranto (d) () |
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Biographie
modifierMargaret Blaise nait le à Chester[1]. Elle parle le gallois[2]. Elle étudie en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et en Irlande[1]. Ceci laisse à penser qu’elle suivait son père lors de ses déplacements professionnels[2]. En , elle travaille comme secrétaire, puis, entre et [1], comme directrice de la Yost School of Shorthand and Typewriting, une école de secrétariat[2]. En , elle apprend l’espéranto en correspondant avec J. C. O’Connor (eo), un espérantiste britannique[1]. Elle propose alors des cours d’espéranto dans son école de secrétariat[2]. En , elle participe au premier congrès universel, durant lequel elle chante devant un public[2]. Dès , elle donne des cours dans des cafés à Liverpool[2]. Elle fonde à Liverpool, en , le premier bureau britannique d’espéranto[1],[2]. Elle enseigne l’espéranto dans des écoles du soir dans différentes villes[1]. D’après Jakob David Applebaum, Margaret Blaise est une femme impressionnante, qui dédie sans considération son temps à la propagande de l’espéranto[2]. Son action a apporté à la Fédération locale de nombreux nouveaux espérantistes[2]. En , elle donnait chaque semaines quatorze cours dans des lieux différents[2]. Elle cofonde et préside pendant trois ans la Fédération d’espéranto du Lancashire et du Chesire[1][2]. En , elle devient membre de Comité linguistique (eo) de l’espéranto[2]. En , elle se marie avec Paul Blaise (eo), un espérantiste belge[1]. Le couple Blaise s’installe à Londres[2]. Elle y enseigne l’espéranto durant des cours du soir[2]. Elle fonde le groupe d’espéranto de Londres-Sud et la Duadimanĉa Rondo[Quoi ?][2]. En , le couple Blaise accueille pendant dix jours l’auteur aveugle Vassili Erochenko[3],[4].
Œuvres
modifier- (en) The Esperanto Manual: A complete guide to the international language.,
- (eo) La Profitoj de Esperanto,
- (en) A World Language: Why not Esperanto?[5]
Notes et références
modifier- Pleadin 2006, p. 33.
- (eo) « Margaret Jones (poste Blaise) », sur Bonvenon al la Biblioteko Butler!, (consulté le )
- (en) « German propaganda in Esperanto », sur blogs.bl.uk (consulté le )
- « Eroŝenko en Anglujo - LBE aŭtuno 2010 », sur legacy.esperanto.org.uk (consulté le )
- « British Library », sur www.bl.uk (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (eo) Josip Pleadin, Ordeno de Verda Plumo : Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj, Đurđevac, Grafokom, , 272 p. (ISBN 953-96975-5-7). .
- (en) J. D. Applebaum, A short history of the Lancashire & Cheshire Esperanto Federation,
Liens externes
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