Margrit Fischer
Margrit Fischer, née le à Triengen, est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.
Margrit Fischer | |
Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton de Lucerne | |
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Département | Militaire, police et protection de l'environnement |
Députée au Conseil cantonal de Lucerne | |
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Membre du Conseil communal de Sursee | |
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Département | Finances |
Biographie | |
Nom de naissance | Margrit Willimann |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Triengen |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti démocrate-chrétien |
Conjoint | Theo Fischer (de) |
Diplômée de | Université de Zurich |
Profession | Juriste |
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Elle est conseillère d'État du canton de Lucerne de 1999 à 2003, à la tête du département militaire, de la police et de la protection de l'environnement.
Biographie
modifierOrigines et famille
modifierMargrit Fischer naît Margrit Willimann[1] le à Triengen dans le canton de Lucerne[2], dans une fratrie de douze enfants[3].
Mariée au conseiller national démocrate-chrétien Theo Fischer (de)[1] et sans enfants, elle habite à Sursee[2].
Études et parcours professionnel
modifierAprès un apprentissage d'employé de commerce[1], elle travaille plusieurs années comme secrétaire[3]. Elle obtient une maturité en cours d'emploi, puis fait des études de droit à l'Université de Zurich, conclues par une licence[1] en 1981[4].
Après un stage, elle travaille à temps partiel dans une étude d'avocats[3].
Elle suit en outre de 1994 à 1996 une formation en gestion du personnel et management, puis à partir de 1997 une formation de conseiller en communication[3].
Parcours politique
modifierElle adhère en 1986 au groupe des femmes démocrate-chrétiennes du canton de Lucerne[5]. Elle fait partie pendant quatre ans du comité directeur du parti cantonal[3].
Elle est membre de 1991 à 1999 du Conseil communal (exécutif) de Sursee, où elle est responsable des finances. Elle siège en parallèle au Conseil cantonal de Lucerne de 1995 à 1999[1] et rejoint notamment la commission de gestion[3]. Elle dirige au surplus de 1991 à 1995 la commission cantonale de l'égalité entre hommes et femmes[3].
Elle est, après Brigitte Mürner-Gilli en 1987, la deuxième femme élue au Conseil d'État du canton de Lucerne[5] (en cinquième position, devant les sortants radical Max Pfister (de) et socialiste Paul Huber[6]). Elle y dirige de 1999 à 2003 le département militaire, de la police et de la protection de l'environnement[1] et préside le collège gouvernemental, avec le titre de Schultheiss (avoyer)[7], jusqu'en [8]. Elle obtient un mauvais score lors de cette élection à la fin par le Conseil cantonal de Lucerne, avec seulement 75 voix sur 113[9].
Elle est candidate à un nouveau mandat en 2002, année où le nombre de conseillers d'État lucernois passe de sept à cinq. Arrivée quatrième au premier tour[10], avec 40 700 voix soit 6 000 de moins que son colistier Anton Schwingruber (de)[11], elle doit se retirer au second, le comité directeur de son parti ayant décidé de ne présenter que les trois candidats ayant obtenu le plus de voix[5].
Positionnement politique
modifierElle appartient à l'aile droite de son parti, à l'écoute des besoins de l'économie, en particulier ceux des petites et moyennes entreprises[6].
Autres activités
modifierElle est nommée présidente du conseil de fondation des personnes lourdement handicapées du canton de Lucerne en 2004[10].
Notes et références
modifier- (de) Esther Girsberger (de), Abgewählt. Frauen an der Macht leben gefährlich, Zurich, Xanthippe (de), , 229 p. (ISBN 3952286826), p. 154
- (de) Manuela Specker, « Ich schaue den Wahlen mit gemischten Gefühlen entgegen », Neue Luzerner Zeitung, , p. 34
- (de) Edith Knittel, « Ich habe langjährige Erfahrung », Neue Luzerner Zeitung, , p. 32
- (de) Pirmin Bossart, « Ich informiere nicht defensiv », Neue Luzerner Zeitung, , p. 23
- (de) Livia Kurmann, « 1999 kämpfte sie sich in den Regierungsrat », Surseerwoche, (lire en ligne)
- (de) Georg Anderhub, « Das CVP-Fädchen hielt knapp », Tages-Anzeiger, , p. 10
- (de) « Schultheissen / Regierungspräsidentendes Standes Luzern > Historisches », sur canton de Lucerne (consulté le )
- (de) Lukas Nussbaumer, « Luzerner Mitte räumt bei Regierungspräsidien ab », Luzerner Zeitung,
- (de) msp, « Nur 75 Stimmen für Margrit Fischer », Neue Luzerner Zeitung, , p. 32
- (de) Stefan Inderbitzin, « Ich trauere meinem Amt nicht nach », Neue Luzerner Zeitung, , p. 27
- (de) Ueli Bachmann, « CVP Luzern tritt mit Dreier-Ticket an », Basler Zeitung, , p. 11
Liens externes
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