Marianne Debouzy

historienne française
Marianne Debouzy
Fonctions
Historienne
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marianne Bella LalandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Lehmann
Père
Louis Lazare Lehmann
Mère
Hélène Jeanne Cahen
Enfant
Jean-Luc Debouzy et Olivier Debouzy
Autres informations
Membre de

Marianne Debouzy, née Marianne Bella Lehmann le à Paris dans le 16e arrondissement de Paris et morte le [1] dans le 5e arrondissement de Paris, est une historienne française spécialiste de l'histoire américaine.

Biographie modifier

Marianne Debouzy naît Lehmann en 1929. Elle est issue de la bourgeoisie juive ashkénaze[2] de gauche républicaine profondément marquée par le dreyfusisme. Après la Seconde Guerre mondiale, sa famille décide de prendre le nom de Lalande afin de se protéger contre un éventuel retour de l’antisémitisme.

Famille modifier

Avant-guerre, Marianne Debouzy grandit dans le 16ème arrondissement de Paris avec son père, Louis Lehmann, qui est directeur commercial d'une entreprise de toiles cirées (Gillet), sa mère, Hélène (née Cahen, fille de Eugène Cahen), qui tient un magasin de maroquinerie, et ses sœurs Claire (née en 1925) et Françoise (née en 1927)[3].

Marianne Debouzy est la nièce de Thérèse Cahen, qui, durant la Première Guerre mondiale, officie en tant qu'infirmière avant de devenir la directrice de l'orphelinat pour filles juives de Saint-Mandé. Lorsqu'elle est arrêtée avec les enfants dont elle s'occupe, elle reste fidèle à sa promesse de ne pas les laisser seuls, les accompagnant jusqu'à leur tragique destin dans la chambre à gaz[4].

Marianne Debouzy est la mère de l'avocat d'affaires Olivier Debouzy[5].

Échapper aux rafles modifier

Après la débâcle, la famille Lehmann part s'installer à Lyon où le père continue à travailler pour Gillet, au siège de la société. Marianne Debouzy décrit l'atmosphère qui règne alors : «Nous restâmes dans cette ville jusqu'en janvier 1943, et beaucoup d'amis et membres de notre famille nous y rejoignirent. Le bruit des rafles qui parvenait jusqu'à nous entretenait un sentiment constant d'inquiétude [...). Nous nous faisions beaucoup de souci pour ceux qui étaient restés en zone occupée : deux cousins de ma mère furent arrêtés lors de la rafle des notables qui eut lieu à Paris en décembre 1941. Ils furent déportés et assassinés»[3].

Résistance modifier

En 1942, le père de Marianne Debouzy cache un agent de liaison du service secret britannique Special Operations Executive et lui permet d'émettre des messages radio. L'espion anglais, de son vrai nom Brian Stonehouse, est arrêté puis déporté dans les camps de Struthof, de Mauthausen et de Dachau, mais parvient à survivre[3].

La fuite de la zone sud modifier

Après l'invasion allemande de la zone sud, le père de Marianne Debouzy perd son travail et décide alors de quitter la ville. Plusieurs options sont étudiées notamment celle de se réfugier à Dieulefit où, selon les informations d'un pasteur lyonnais, les protestants cachent des juifs. Cette possibilité n'est pas retenue car la crainte d'une dénonciation dans un petit village est grande[6]. Par ailleurs, Louis Lehmann souhaite se rendre «utile et non se terrer en attendant la Libération». Bien que disposant d'affidavits que des cousins résidant aux États-Unis leur envoient et qui auraient pu leur permettre de les rejoindre, son père prend la décision de gagner l'Angleterre, via l'Espagne. L'objectif étant, une fois en Espagne, de demander au consulat britannique de les faire passer en Angleterre en échange de l'aide qu'il avait apportée au Special Operations Executive[3].

Le périple modifier

Le père de Marianne Debouzy, Louis Lehmann, prépare minutieusement le périple : il sollicite ses connaissances pour monter le projet : Monsieur Brunet, maire de Saint-Laurent-de-Cerdans, qui l'aide à trouver un passeur. Un médecin, le docteur Henri Berger, avec la famille duquel les Lehmann avaient sympathisé lors de vacances à Val-d'Isère en 1938, leur fournit de fausses cartes d'identité au nom de "Lemoine" ainsi qu'un certificat médical attestant que la mère de Marianne, Hélène, avait besoin d'aller prendre les eaux à Amélie-les-Bains (ville située dans la zone frontière alors interdite) pour soigner ses rhumatismes. Une ancienne employée d'Hélène qui avait épousé un Espagnol et vivait à Barcelone à qui ils adressent une malle de vêtements. Ensuite, le père de Marianne Debouzy entraîne régulièrement ses filles et son épouse à marcher dans le parc de la Tête-d'Or pour les préparer à la longue traversée qui les attend[3].

En janvier 1943, la famille Lehmann prend le train pour Perpignan puis un autocar jusqu'à Amélie-les-Bains. Ils y passent une nuit avant qu'une camionnette ne vienne les récupérer. Arrivés dans un village, les habitants leur expliquent que, du fait de la désapprobation de Vichy vis-à-vis des bals publics, ils se rendent chaque dimanche dans une auberge de l'autre côté de la frontière pour danser et leur proposent de les y accompagner. Un dimanche donc, ils rejoignent les villageois pour une traversée en montagne, portant autant de vêtements qu'ils peuvent. En chemin, ils rencontrent deux soldats allemands, mais ceux-ci ne les interrogent pas et les laissent passer. Les villageois les mènent à une maison délabrée où une passeuse arrive peu de temps après. Ils suivent cette passeuse toute la nuit sur des chemins clandestins, avant qu'un autre homme ne prenne le relais. Ils marchent pendant plusieurs heures, le seul incident notable étant une négociation entre le père de Marianne et le second passeur. Ce dernier demande un supplément d'argent pour le taxi qu'il a réservé, mais le père de Marianne insiste pour dire qu'il le paiera uniquement quand ils seront en sécurité. Finalement, le passeur accepte ces conditions. Au lever du jour, ils atteignent le lit sec d'une rivière où le passeur leur dit d'attendre le taxi qu'il a commandé. Après avoir reçu son paiement, il les laisse puis un taxi finit par arriver[3].

L'Espagne modifier

À Barcelone, le père Lehmann se rend au consulat anglais et réussit à prouver qu'il avait effectivement apporté son aide à un soldat anglais. Le consul lui donne alors son accord pour l'envoyer en Angleterre mais seul, sans sa famille, ce qu'il refuse[7].

Marianne Debouzy et sa famille parviennent à fuir Vichy, mais leur situation est loin d'être idéale : ils ont complètement épuisé leurs ressources. Son père a fait une tentative à Lyon pour sécuriser une somme en pesetas en Espagne, mais l'homme qui aurait dû lui fournir est en prison. Ils passent quelques semaines dans une pension de la ville, puis ses parents s'installent avec d'autres réfugiés dans les locaux de l'hôpital français, tandis que Marianne et ses sœurs sont accueillies par une famille française de la ville, les Hayem. Cependant, la vie continue son cours. Marianne Debouzy et ses sœurs fréquentent le lycée français, tandis que leur mère s'attelle à la tâche de raccommoder les vêtements des réfugiés et que leur père endosse le rôle de visiteur de prison. C'est ainsi qu'il retrouve l'un de ses beaux-frères, arrêté après avoir franchi la frontière, tout comme eux. Ils doivent se présenter chaque semaine au commissariat, et leur présence, tout comme celle de tous les réfugiés français, met le gouvernement espagnol dans l'embarras. Cependant, en Espagne, personne ne semble se soucier de savoir s'ils sont juifs ou non, et l'antisémitisme ne fait pas partie de la donne[3].

Le Portugal modifier

En juin 1943, la famille part dans un convoi de réfugiés français que l'Espagne organisait et qui se rendait à Lisbonne. Marianne Debouzy se souvient d'un voyage «absolument extraordinaire, (...) notre train [étant] accompagné par les "hourras" des Portugais, très anglophiles.»

Le père, Louis Lehmann, parvient à Londres et rejoint les Force françaises libres tandis que la famille se retrouve à Alger[3].

Parcours académique et travaux modifier

Parcours académique modifier

Marianne Debouzy obtient une licence d'anglais à la Sorbonne en 1949 avant de passer deux années d'études aux États-Unis (une année au collège de Bryn Mawr et une à Yale[8]).

Agrégée d'anglais en 1954, elle devient assistante à l’université de Lille entre 1956 et 1969, se spécialisant dans les études américaines, un domaine encore marginal en France à cette époque. En 1969, elle soutient sa thèse de doctorat[9], et obtient la même année un poste d'enseignante au nouveau département d’histoire de l’université de Paris VIII Vincennes où elle enseigne l'histoire sociale américaine jusqu'en 1998. À partir de 1971, elle collabore à la revue Le Mouvement social, au comité de rédaction duquel elle collabore à partir de l'année suivante[10]

Champ d'études modifier

Pionnière de l'histoire de la classe ouvrière américaine modifier

Émeutes à Pittsburg lors de la grève du rail de 1877

Marquée par le renouveau de l’histoire ouvrière qui se développe au cours des années 1960 aux États-Unis, elle se spécialise dans l’histoire de la classe ouvrière américaine. Elle s'appuie notamment sur la représentation des conflits sociaux dans la littérature américaine pour étudier ensuite les conflits sociaux eux-mêmes, reprenant ainsi des sujets d'études largement délaissés par les chercheurs français depuis Émile Levasseur ou Louis Vigouroux[10].

L'objet de ses travaux porte notamment sur le mouvement de révolte de 1877 aux États-Unis[11] tendant à remettre en question «l’image d’une classe ouvrière française révolutionnaire depuis 1789 et d’une classe ouvrière américaine, docile et ayant toujours pactisé avec le capitalisme» ou encore sur les disparités fondées sur les compétences, la race ou l'origine nationale de la classe ouvrière américaine[12].

«Américanisation» de la culture française modifier

Des fast-food américains dans le quartier commerçant de Dongmen, dans le district de Luohu, à Shenzhen
Des fast-food américains dans le quartier commerçant de Dongmen, dans le district de Luohu, à Shenzhen

Elle s’intéresse aussi aux rapports entre la classe dirigeante américaine et la classe ouvrière[13] ou encore au processus «d’américanisation» de la culture française et son influence en Europe et dans le monde[10].

Dans ses travaux sur la classe ouvrière et le mouvement syndical de la seconde moitié du 20ème siècle, Marianne Debouzy déconstruit les stéréotypes associés à l'American way of life, en particulier l'idée d'un bien-être généralisé de la classe ouvrière. Elle décrit les luttes, souvent extrêmement violentes, de la classe ouvrière et les conflits, qui ont été oubliés de la mémoire collective américaine ou qui sont méconnus en France.

Un capitalisme «sauvage» modifier

Parallèlement à ces travaux, Marianne Debouzy se penche sur la classe dirigeante américaine dans son ouvrage Le Capitalisme «sauvage» aux États-Unis, 1860-1900, publié en 1972. Elle étudie les magnats (les Rockefeller, Carnegie, Vanderbilt ou Morgan) qui ont consolidé leur domination non seulement grâce à l'"exceptionnalisme" américain mais également à travers l'exploitation de la classe ouvrière américaine[14]. Lorsqu'il s'agit de parler de ces ancêtres du capitalisme, l'accent est en effet souvent mis sur leur énergie, leur esprit d'entreprise et leur philanthropie et moins, voire jamais, sur leur manque de scrupules, leur cynisme, leur désir de domination, leur mépris des plus faibles. Dans son analyse, Marianne Debouzy ne cherche pas à les diaboliser mais à découvrir à travers eux «les forces sociales et économiques à l'œuvre dans la société américaine entre la guerre de Sécession et le début du vingtième siècle».[14] Elle cherche également à répondre à la question de savoir quelle influence a pu avoir la classe dirigeante sur les autres classes, notamment en leur transmettant une certaine culture de l'argent (ce qu'elle appelle la «culture pécuniaire»)[14].

La poupée Barbie modifier

Dans La poupée Barbie[15],[16],[17], Marianne Debouzy analyse comment la poupée Barbie, inventée en 1955, marque une rupture dans les normes sociales associées à l'enfance et à la socialisation des jeunes filles. La poupée Barbie remplace en effet une poupée représentant un enfant par une poupée représentant une femme.

Dans ce papier, Marianne Debouzy nous révèle également que les individus et la société dans son ensemble semblent de moins en moins distinguer le réel du faux, le naturel de l'artificiel. Cette confusion entre le réel et les simulacres de toutes sortes serait une tendance de plus en plus prédominante dans la société, symbolisée ici par la poupée Barbie, qui n'est qu'un reflet exagéré, idéalisé et déformé de la réalité.

McDonald's ou l'américanisation du travail modifier

Le plus ancien restaurant McDonald's, ouvert en 1953 et toujours en activité. Downey, Californie
Le plus ancien restaurant McDonald's, ouvert en 1953 et toujours en activité. Downey, Californie

Dans Working for McDonald's, France: Resistance to the Americanization of Work[18], Marianne Debouzy analyse les conditions de travail et le management de l’entreprise McDonald’s, société multinationale américaine qui illustre bien la fascination qu'ont toutes les classes sociales françaises (des jeunes des banlieues défavorisées aux élites politiques) pour le modèle américain. Dans ce papier, Marianne Debouzy s’intéresse aussi aux personnes qui s'engagent dans la bataille pour l'amélioration des conditions de travail et ce qu'elle signifie en termes de résistance à l'"américanisation".

Encyclopædia Universalis modifier

Elle est l'auteure de différents articles pour l'Encyclopædia Universalis[19].

Engagements modifier

Opposée à la guerre d’Algérie, elle contribue en 1957 à la création du comité Maurice-Audin, assistant à la faculté des sciences d’Alger mort sous la torture, dont l'historien Pierre Vidal-Naquet met au jour les conditions réelles de décès et décide de la création de ce comité. Les réunions se tiennent chez les parents de Marianne Debouzy qui participent à la publication du magazine Vérité-Liberté. Au comité Audin, elle se retrouve avec d'autres intellectuels mobilisés contre la guerre et la torture, parmi lesquels Luc Montagnier, Michel Crouzet, Jacques Panijel, et Laurent Schwartz, participant à «la révolte des universités contre la pratique de la torture par le gouvernement», suivant l'article écrit par ce dernier dans l’Express[10].

La participation de la famille Lehmann à cette lutte entraîne des représailles de la part de l'OAS, qui place en octobre 1961 une charge d'explosif devant la porte de leur appartement. L'explosion cause des dommages matériels mais ne fait pas de blessés[8].

Elle a été membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire[20].

Publications modifier

  • Désobéissance civile aux États-Unis et en France, éd. PU Rennes, 2016
  • Le monde du travail aux États-Unis : Les temps difficiles (1980-2005), éd. L'Harmattan,
  • Working for McDonald's, France: Resistance to the Americanization of Work, Working for McDonald's, France: Resistance to the Americanization of Work, Published online by Cambridge University Press: 11 April 2007
  • La poupée Barbie, Clio. Femmes, Genre, Histoire, No. 4, Le temps des jeunes filles (1996), pp. 239-256 (18 pages)
  • Le Capitalisme « sauvage » aux États-Unis, 1860-1900, éd. Seuil, coll. « Points-Histoire », 1991
  • La Classe ouvrière dans l'histoire américaine, textes choisis et présentés par Marianne Debouzy, éd. Presses universitaires de Nancy, 1989
  • Travail et travailleurs aux États-Unis, éd. La Découverte, 1984
  • Marianne Debouzy (dir.), A l'ombre de la statue de la liberté : immigrants et ouvriers dans la République américaine 1880-1920, éd. Presses Universitaires de Vincennes, 1988, recension en ligne

Notes et références modifier

  1. Vanessa Codaccioni, « DEBOUZY Marianne [née LALANDE Marianne] », sur Le Maitron en ligne, 2008-2021 (consulté le ).
  2. « Debouzy 1 », sur nsarchive2.gwu.edu (consulté le )
  3. a b c d e f g et h Jacques Sémelin, Persécutions et entraides dans la France occupée: Comment 75% des juifs en France ont échappé à la mort, Les Arènes, (ISBN 978-2-35204-235-8)
  4. Jean Laloum, « Les maisons d’enfants de I’UGIF : le centre de Saint-Mandé », Le Monde Juif,‎ , pages 58 à 109 (lire en ligne)
  5. « Biographie Olivier Debouzy Avocat », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  6. Françoise Herry et Marianne Debouzy, nées Lehmann, « Les aventures de la famille Lehmann », sur Mémorial de la Shoah
  7. « Mémorial de la Shoah », sur ressources.memorialdelashoah.org (consulté le )
  8. a et b Vanessa Codaccioni, « DEBOUZY Marianne », dans née LEHMANN (LALANDE) Marianne, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  9. portant sur « La genèse de l’esprit de révolte dans le roman américain, 1875-1915 » ; sa thèse secondaire portait elle sur « La critique française de Hemingway, 1926-1968) »
  10. a b c et d Vanessa Codaccioni, article Debouzy Marianne, in Claude Pennetier, (dir.), Le nouveau Maitron, Dictionnaire biographique mouvement ouvrier, mouvement social, éd. de l'Atelier, t.4, 2008, p. 183
  11. Grève et violence de classe aux États-Unis en 1877, cf. bibliographie
  12. La Classe ouvrière dans l'histoire américaine, cf. bibliographie
  13. Le capitalisme « sauvage » aux États-Unis 1860-1900, cf. bibliographie
  14. a b et c « • XIXe siècle * Marianne Debouzy : Le capitalisme « sauvage » aux États-Unis. 1860-1900. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Marianne Debouzy, « La Poupée Barbie », Clio: A Journal of Literature, History, and the Philosophy of History, vol. 2,‎ , p. 19–19 (DOI 10.4000/clio.446, lire en ligne, consulté le )
  16. Marianne Debouzy, « La poupée Barbie », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 4,‎ , p. 239–256 (ISSN 1252-7017, lire en ligne, consulté le )
  17. Marianne DEBOUZY, « La poupée Barbie », Clio, no 4,‎ (ISSN 1252-7017 et 1777-5299, DOI 10.4000/clio.446, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Marianne Debouzy, « Working for McDonald's, France: Resistance to the Americanization of Work », International Labor and Working-Class History, vol. 70, no 1,‎ , p. 126–142 (ISSN 1471-6445 et 0147-5479, DOI 10.1017/S0147547906000196, lire en ligne, consulté le )
  19. articles Californie et Roosvelt, Franklin Delano (1882-1945)
  20. « Adhérents du CVUH », sur blogspot.fr (consulté le ).

Liens externes modifier

Sources partielles modifier

  • Marianne Debouzy, « La poupée Barbie », Clio,
  • Indications biographiques sur l'Encyclopaedia Universalis