Marianne Verger
Marianne Verger, née le à Alger et morte en , est une femme politique française. Elle fut membre de l'Assemblée consultative provisoire à Paris, en 1944-1945.
Marianne Verger | |
Fonctions | |
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Membre de l'Assemblée consultative provisoire | |
– (8 mois et 27 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alger |
Date de décès | (à 56 ans) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti républicain, radical et radical-socialiste, rassemblement des gauches républicaines |
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Biographie
modifierFonctionnaire[1] à la préfecture de la Seine[2], elle est secrétaire de l'organisation féminine du Parti républicain, radical et radical-socialiste avant la Seconde Guerre mondiale.
Repliée à Toulouse, puis dirigeante du bureau de la famille d'un arrondissement parisien (1942), elle délivre de fausses pièces d'identité et cartes d'alimentation aux réfractaires.
Résistante dans le mouvement Ceux de la Libération, elle est déléguée par celui-ci pour siéger à l'Assemblée consultative provisoire de à . Mais aux premières élections législatives tenues après la Libération (1re Assemblée nationale constituante) en octobre 1945, candidate en seconde place dans le département de la Haute-Garonne sur une liste d'Union républicaine conduite par André Hauriou, elle n'est pas élue (cette liste n'eut aucun élu[3]).
Le , elle cofonde et vice-préside le Rassemblement des gauches républicaines (RGR)[4]. Elle se présente sous cette étiquette aux élections législatives de juin 1946 (2e Assemblée nationale constituante)[5] comme tête de liste dans les Basses-Alpes. Battue une nouvelle fois, elle devient par la suite () conseillère de l'Union française[6].
Proposition d'accès des femmes à la magistrature
modifierÀ l'Assemblée consultative, Marianne Verger soumet aux délégués une proposition[7] tendant à ouvrir aux femmes l'accès à la magistrature. Cette proposition signée par toutes les femmes déléguées à l'Assemblée, reprise par l'Assemblée Constituante, conduit à l'adoption de la loi du allant en ce sens[8].
Distinction
modifier- Médaille de la Résistance française (décret du 6 avril 1944)[9]
Notes et références
modifier- Note biographique (date et lieu de naissance) dans la présentation de tous les conseillers de l'Union française, « Almanach Vermot », année 1951, p. 15
- La France nouvelle, Buenos-Aires, 11 mai 1945
- Tableau des élections du 21 octobre 1945 à l'Assemblée nationale constituante, ANC, 1946, p. 56
- Historique du RGR sur france-politique.fr
- Élections et referendums, 25 octobre 1945, 5 mai et 2 juin 1946, Le Monde, Paris, 1946, p. 8
- La reconstruction du Parti radical, 1944-1948, de Cristian Birebent et Éric Duhamel
- Annie Boigeol, Les femmes et les cours, la difficile mise en œuvre de l'égalité des sexes dans l'accès à la magistrature
- Pascale Robert-Diard, M le magazine du Monde, 17 décembre 2016, p. 102-104, compte-rendu de l'exposition « Présumées coupables » tenue aux Archives nationales (2016-2017)
- Ordre de la Libération - Base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Marianne Verger » (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Michèle Cointet, Histoire des 16. Les premières femmes parlementaires en France, Fayard, 2017 (ISBN 978-2-213-70515-6)