Marie-Anne Robert

écrivaine française

Marie-Anne Robert, née Roumier, en 1705 et morte à Paris le [1] est une écrivaine féministe française[2], et l'une des premières du genre de la science-fiction féministe.

Marie-Anne Robert
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie-Anne de RoumierVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Genre artistique
Œuvres principales
Les Voyages de Milord Céton dans les sept planettes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Son roman Voyage de Milord Céton dans les sept planètes publié en 1765 est considéré comme un des premiers romans de science-fiction.

Marie-Anne Robert a également écrit sous le nom de plume de Madame de R. R.

Biographie

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D’une famille liée à Fontenelle, Marie-Anne Roumier avait reçu une bonne éducation et ses talents d'écriture avaient été remarqués par Fontenelle. Ruinée par la banqueroute de Law, elle se retire dans un couvent avant d’épouser en 1737 Jean Paul Robert, avocat au parlement[3].

Marie-Anne de Roumier-Robert est une écrivaine du début du XVIIIe siècle[4].

Elle est un exemple de l'essor de l'écriture des femmes dans les années 1760. Dans ses romans elle met en avant des figures de femmes usant d'un discours philosophique. Dans les Ondins qui est un conte moral doublé d'une utopie d'amazones publié en 1768, elle défend l'idée de pouvoir choisir l'homme avec lequel une femme se marie[3]. Son roman Nicole de Beauveais va plus loin en émettant la possibilité d'une vie autonome des femmes hors mariage. Voyage de Milord Céton dans les sept planètes publié en 1765 est également considéré comme des premiers romans connus de science-fiction féministe[5],[6].

Son œuvre présente une tension permanente sur la question de pouvoir à la fois être une femme et une philosophe des lumières tandis que les lumières excluent les femmes de la raison[6].

Publications

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Œuvres

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  1. Aux archives de la Seine, dans l'état-civil de Paris reconstitué : décès de Marie- Anne Roumier, femme de Jean-Paul Robert, avocat au Parlement, âgée de soixante-cinq ans, en présence de Charles Milsan, graveur en taille-douce, et de Jean-Salomon Lobreau de Fourville, architecte (paroisse Saint-Etienne-du-Mont, janvier 1771) » Henri Stein, Augustin Pajou, 1912, Paris, Librairie centrale des beaux-arts, Ė. Lévy, p. 24.
  2. « Quand les élèves révèlent des autrices », sur Le café pédagogique (consulté le )
  3. a et b « Marie-Anne ROBERT - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le )
  4. « SFE: de Roumier-Robert, Marie-Anne », sur sf-encyclopedia.com (consulté le )
  5. « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. a et b (en) Erica Harth, Cartesian Women: Versions and Subversions of Rational Discourse in the Old Regime, Cornell University Press, (ISBN 978-1-5017-2174-8, lire en ligne)

Bibliographie

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  • (en) Erica Harth, Cartesian Women: Versions and Subversions of Rational Discourse in the Old Regime, Cornell University Press, (ISBN 978-1-5017-2174-8, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Cécile Voisset-Veysseyre, Des Amazones et des femmes, Paris, L'Harmattan : Ouverture philosophique, 2010 (ISBN 978-2-296-10832-5).
  • Séverine Genieys, « Marie-Anne de Roumier Robert lectrice des romancières du dix-septième siècle », dans Isabelle Brouard-Arends, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 341-349. Numérisé.

Liens externes

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